BRUNICO - Tard dans la soirée d'hier, le président Massimo Moratti a rejoint l'équipe à Brunico pour suivre les nerazzurri dans les premiers jours de leur rentrée et 2007 et pour participer, aujourd'hui après-midi, à la présentation du documentaire que Gabriele Salvatores a réalisé en suivant le travail dans le monde d'Inter Campus Estero.
Inter.it vous propose l'interview de Massimo Moratti aux journalistes qui ont suivi l'équipe.
Président Moratti, l'Inter revient à Brunico avec le scudetto un an après le scandale du calcio. Comment se recommence ce retour ?
« Cela a beaucoup changé en une année. Quelques personnes ont disparues du monde du football et cela s'est répercuté dans ce dernier. De ce point de vue le changement s'est peut-être remarqué et il y a un désir permanent d'améliorer constamment des choses. C'est un changement positif ".
Craignez-vous que le climat entre Inter et Juventus puisse-être empoisonné ?
« Non, il n'y en a pas de raisons. Mais peut-être est-ce un peu voulu de maintenir l'antagonisme entre les deux équipes. Le Juventus est nouvelle et différente, mais elle doit défendre son histoire devant les tifosi et pour cette raison, il y a une attitude d'un certain type. Mais je ne crois substantiellement pas en un tel comportement actuellement ".
Même si le président Cobolli Gigli a déclaré que vous verrez les parties de championnats sans vous asseoir à côté en tribune ?
« Je crois qu'il fait la comparaison dans laquelle les présidents espagnols voient les parties de football ensemble, c'est-à-dire un près de l'autre. Nous ne sommes pas des espagnols et je n'ai jamais vu une partie avec un quelconque présidents italien comme voisin ".
Suivant les statistiques l'Inter devient une équipe antipathique. Cela vous gêne ?
« Je ne crois pas soi en cela. Je crois qu'elles sont voulues et cela dépend toujours de quelle statistique il s'agit. Je ne pense pas qu'il soit vrai que nous sommes antipathiques. Nous voulons être vu comme une équipe qui peut s'exprimer de manière positive et pragmatiquement avec des bons résultats, cette condition peut permettre de nous voir moins sympathique.
Mais seulement d'un point de vue de la facilité afin que certains tifosi puissent parler de nous plus ou moins bien de nous. Mais certainement pas au niveau du caractère de la societé, qui reste toujours le même, et je ne crois pas que, tendanciellement, cela soit synonyme d'un caractère arrogance. Au contraire, je suis sûr qu'il n'existe pas ".
Il semble que les joueurs tiennent beaucoup à vêtir la maillot de l'Inter. Pour Moratti est-ce une gratification ?
« Oui, mais même dans passé je n'ai jamais trouvé de joueurs qu'ils ne voulaient pas venir à l'Inter. C'est exactement le contraire. Peut-être maintenant il y a plus de désir. Nous avons toujours été une équipe qui attrayait le joueur : un peu parce qu'ils pensaient à la générosité générale de l'équipe et un peu parce qu'ils pensaient que l'Inter était une équipe qui ne gagnait pas de beaucoup et qu'elle devait vaincre. Maintenant les joueurs sont attiré même pour le fait que, par exemple, on cherche à remporter la Champion's League. Ce sont toute une série de choses positives qui faut , cependant, faire durer ".
Le cas Nedved existe ou bien non ?
« Non, il m'a semblé très journalistique le cas Nedved. Ou bien à améliorer son engagement, certainement pas à un fait réel ".
L'objectif premier est d'arriver au moins à la finale de la Champion's League ? Ne craignez-vous pas que ceci puisse démotiver l'équipe au niveau du championnat ?
« Non, parce que je crois que le championnat soit encore quelque chose d'obligatoire pour nous. L'an passé nous l'avons bien affronté et il serait stupide de l'affronter maintenant d'une façon différente. Nous devons absolument l'affronter de la même façon et nous devons chercher à poursuivre les résultats de manière identique aux saisons écoulées. Ensuite il reste, et c'est inutile de vous le cacher, le plaisir et l'émotion de conquérir la Champion's League, et ce pour mille raisons.
À ce point nous devons chercher à nous la faire, mais la situation ne met pas le championnat en condition d'être le second objectif. Le championnat est un objectif et devons chercher à l'obtenir, ce serait incroyable de le laisser de coté après la façon dont nous l'avons remporté.
Croyez-vous que l'équipe ait tout pour viser sur les deux les compétitions ?
« Nous sommes accusés d'avoir trop de joueurs importants, j'espère que cela cessera. Notre rose est un peu anormale, nous avons 24 joueurs et la qualité est haute dans tous les secteurs. Mais le football est étrange et il n'est pas dit que cela soit la formule pour vaincre tout.
La formule se veut de l'esprit de groupe, de la ténacité et ensuite il faut savoir deviner les parties tactiquement. Le football est la chose plus difficile à réaliser positivement et constamment ".
Arrigo Sacchi a déclaré que les investissements de Moratti dans le football sont une honte à la misère. Que répondez-vous ?
« Ce n'est pas une phrase jolie, je ne la commente pas et ce qu'il dit ne m'interesse pas. Au mieux, c'est tout le contraire. Faire paraitre cette impression m'aurait énormément déplu.
Confirmez-vous l'idée que cette Inter a besoin de très peu de retouches ?
« Oui, nous sommes absolument de cette idée. Nous avons besoin de très peu de retouches et nos jeunes, qui peut-être, dans quelques années, seront prêts à remplacer les joueurs que nous avons. Dans les jeunes nous cherchons la qualité, mais cette derniere doit avoir un potentiel elevé comme l'avait été l'équipe précédente.
Votre avis sur la question Chivu ?
« Nous sommes hors de cette opération officiellement et pas officieusement. Je dis officiellement parce que j'en ai averti la famille Sensi et, en effet nous avons mis un communiqué officiel sur notre site. Nous nous étions présenté dans le but de ne pas l'interrompre et puis la reprendre.
Pour tout ce qui s'est passé, comme par exemple la vente qui ne s'est pas bien déroulé, il n'y a absolument pas de faute de notre part. Et successivement à cette interruption, nous avons même fait autres achats ".
La solution logique de cet événement semblerait prévoir finalement l'arrivée de Chivu à l'Inter. Etes-vous d'accord ?
« Non, il y a une logique qui change chaque fois, je ne sais pas d'ailleurs pas quel type de logique suivre dans ce cas-ci. Il n'est pas dit que Chivu veuille quitter absolument la Roma, il peut très bien rester s'ils lui élèvent l'engagement et qu'ils lui donnent le salaire qu'il désire.
Dans un autre cas, il est possible que son contrat expire et qu'il puisse aller où il le veut. De toute façon la Roma peut encore trouver un acheteur qui peut dépenser des chiffres majeurs ou mineurs pour l'acquérir. Il me semble que soit qu'avec la Roma que le joueur peut être libre de tout faire".
Le manager du joueur a déclaré qu'il devrait arriver un miracle pour que arrive à l'Inter il devrait arriver un miracle et que, de toute façon, Moratti et Rosella Sensi devraient se parler...
« Ce n'est pas qu'une question de principe. C'est une question de conséquence et de respect même vis-à-vis de la Rome. On a interrompu les négociations parce qu'on avait créé une vente aux enchères et il me semblait inutile d'en arriver là. Les autres nous ont concurrencé et puis se sont retirés, comme je me suis retiré, ils sont revenu pour chercher à faire une bonne affaire. Cela ne me semble pas sympathique, et je n'opte certainement pas pour ce genre de comportement.
Et je le répète : nous nous sommes portés en avant avec autres achats, même économiquement, pour palier Chivu , qui était un projet qu’avait la société .
Vous faites réfénce à Rivas et à Kovac ?
« Je me réfère à Rivas qui est une opération déjà faite et à la possibilité de Kovac ".
L'Inter devient toujours moins italienne. Cela vous va-t'il bien ainsi ?
« Certes, nous sommes actif même sur le marché italien. Sans oublier le succés en championnat de notre équipe de primavera, avec pour la plupart de joueurs italiens, et ceci signifie que nous misons sur les joueurs italiens.
En outre nous avons fait des achats pour notre Secteur Jeune, de jeunes italiens très forts et pensons en ce moment à d'autres jeunes italiens pour pouvoir avoir encore un meilleur équilibre. Cependant je ne me sens pas dans le coup pour cela, malheureusement, je ne m'y sens pas. J'ai la même sympathie et la même estime du caractère professionnel de tous les joueurs ".
Actuellement, tout le montre parle de façon entousiaste sur la manière dont Adriano est en train de travailler….
« La volonté peut faire beaucoup et peut représenter le ressort qui fait tout rebondir. Je ne me mets certainement pas à faire le pessimiste sur la preuve d'une volonté que le joueur peut et doit avoir et que, de toute façon, il démontre l'avoir. Maintenant nous attendons les résultats qui, s'il continue ainsi, arriveront sans doute ".
On avait parlé même d'un cas Ibrahimovic, tout va bien?
« J'ai parlé avec Ibahimovic avant-hier. Professionnellement je l'ai senti tellement enthousiaste, il a parlé en termes sérieux et constructifs de l'équipe, de la nouvelle année et de comme il veut l'affronter. Il m'a fait beaucoup de plaisir et a exclut, ce qui aurait pu paraitre une ambition en terme contractuel, il me semble qu'actuellement le contrat soit bon ".
« Ibra » espère devenir toujours plus fort…
"Je crois aussi qu'il peut le devenir".
Croyez-vous à ce Milan ainsi immobile sur le marché ?
« Chaque societé a sa stratégie. Le Milan a la conviction d'une équipe qui a vaincu le championnat européen, c'est une équipe mûre, même dans les expressions de jeu. Elle est capable d'obtenir des résultats surprenants. Le mercato exprime des valeurs très importantes sous le point de vue de la valeur des joueurs… (ndr. : il sourit) Donc pour ne pas mettre Sacchi en condition de devoir répéter la même chose pour le Mlian, ils éviteront de faire un coup...…
Posté le : 15/07/07 à 18:36, par Randy
Source(s) associée(s) : Inter.it
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