MILAN - Le président Moratti s’est exprimé immédiatement après la défaite de l’Inter face à l’Atalanta.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
"Je commente seulement le penalty: un penalty de ce genre change vraiment un match, en mettant l’équipe en condition de ne pas se sentir considérée. Je crois que ça fait 20 ou 21 matchs sans qu’un penalty ne nous soit accordé, je crois que c’est impossible de ne pas avoir d’occasions de penalty pendant 21 matchs. Avec un penalty inexistant donné contre nous, je ne crois pas en la bonne foi de tout le monde. Si je ne crois pas en la bonne foi ? Non."
Le lendemain, devant ses bureaux:
Président Moratti, êtes-vous encore très en colère à propos d’hier ?
"Je n’ai pas changé d’idée, que je sois en colère ou pas, je n’ai pas changé d’idée."
C’est inévitable de revenir sur vos paroles, vous avez dit ne pas croire en la bonne foi, pouvez-vous mieux expliquer ce que ça signifie ?
"Non, je ne crois pas devoir mieux l’expliquer. Il suffit de voir comment se déroule ce championnat et surtout à notre égard. Alors, quand il y a une volonté de frapper, on le fait tout de même. Dans le doute, on ne donne pas le penalty sur Rocchi et dans le non-doute - parce qu’il n’existe rien - on accorde le penalty contre nous. Et ça fait de toute façon 21 matchs que nous ne voyons pas un penalty."
Président, Paolo Bonolis partage les mêmes idées: aujourd’hui, il a parlé à Inter Channel et ses paroles ont ensuite été rapportées par le site officiel de l’Inter. Il a parlé d’un plan visant à favoriser la qualification du Milan à la prochaine Champions League. Et il y a eu la réponse dure du Milan, en les qualifiant de paroles sans fondements et d’un gravité exceptionnelle. Votre commentaire ?
"Je ne suis pas Bonolis, et donc... Je crois que c’est à Bonolis de répondre à ça et au Milan."
De manière générale, que pensez-vous de ces déclarations ?
"Chacun peut avoir son opinion, comme j’ai la mienne sur le fait de subir des dommages constamment. Et lui peut avoir celle-là. Nous sommes dans un pays libre dans lequel on peut dire ce genre de choses."
Y a t-il la possibilité que vous preniez des mesures exceptionnelles, comme décider de faire jouer la Primavera lors du prochain match ? Qu’avez-vous en tête ?
"Non, les aider encore plus, non (il sourit, ndlr)."
Après le penalty il y a eu comme un blackout, que voudriez-vous dire aux joueurs ?
"Qu’il ne faut pas être aussi fragile car sinon ça devient trop facile."
Est-ce maintenant un adieu définitif à la Champions League ?
"Je pense que ce sera difficile."
Y a t-il le risque de certaines cessions ?
"Ce n’est pas le bon moment de parler de ça maintenant."
Rédigé par stan78 & p-h08 (inter.it)
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