MILAN - A la fin du match à domicile contre Cagliari, le président nerazzurro Massimo Moratti a répondu aux questions des journalistes au sujet de l’incident ayant impliqué Andrea Ranocchia, l’arbitre Giacomelli n’ayant pas sifflé lorsque le défenseur Nerazzurro a été taclé dans la surface de réparation par Davide Astori.
Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer l’intégralité des déclarations du Président Nerazzurro :
Inévitablement, il faut commencer par l’arbitrage.....
"Vu le facteur déterminant dans le résultat, je crois également que c’est inévitable, pour tous et également pour moi-même, de déclarer qu’il y a un certain ressentiment, vu le fait que c’est le troisième match de suite dans lequel nous nous sommes retrouvés avec une erreur d’arbitrage contre nous, et cette attitude lors du match ne nous a certainement pas été favorable, aussi bien pour le Club que pour l’équipe. Je le dis car j’ai déjà été confronté à ces situations dans le passé et je ne voudrais pas les voir resurgir après tant d’années."
Commencez-vous à ressentir un climat similaire ?
"Je commence à le sentir... C’est le troisième match... Contre la Juventus, nous avons gagné grâce à Dieu, mais certainement pas grâce à l’arbitre. Contre l’Atalanta, le but décisif est venu d’une pénalty qui n’existait pas et le doute persiste, les arbitres ne semblent pas présents. De plus, le fait d’aujourd’hui est absolument absurde. Il va surement y avoir des déclarations "amusantes" de commentateurs TV, qui avec leur grande expérience de la Juventus, vont prétendre qu’il n’y avait pas penalty. Mais si il n’y a pas faute, je ne sais pas ce que c’est. Qu’ils disent ce qu’ils veulent, je ne les écoute plus, tout comme les tifosi de l’Inter devraient le faire aussi. Je suis vraiment outragé: après trois rencontres, c’en est trop."
Vous avez parlé avec Andrea Stramaccioni: lui avez-vous demandé ce que lui a dit l’arbitre ou s’il avait demandé une sorte d’explication ? Quelles étaient les réactions ?
"Nous lui avons demandé : "Pourriez-vous, s’il vous plait nous dire pourquoi ?" Mais allez... Sur le terrain, la seule chose qu’ils nous ont dit c’est: "Vous devez vous tenir calme à l’Inter... Ce "vous", je veux savoir qui est ce "vous" lorsqu’il se réfère à l’Inter. Qu’ils nous disent qui est ce "vous" quand ils disent "vous à l’Inter"."
Il y a 4 points d’écart entre la Juventus, qui est à la première place, et l’Inter, qui est deuxième. Vous avez parlé de ces trois épisodes et il est impossible d’oublier l’arbitrage à Catania. Il est juste de dire que la différence en termes de points se résume à l’arbitrage et à ces erreurs ?
"Je m’en fous, je parle des arbitres."
Alors, est-il vrai que l’écart dans le classement avec l’Inter est uniquement dû à des erreurs arbitrales ?
"Le classement est constitué de matchs gagnés, de matchs nuls et de défaites, mais si nous voulons analyser cette possibilité, pourquoi pas, mais je ne vais pas replonger dans les calculs qui découlent de ces erreurs. Je veux revenir à ces erreurs, qui sont continues et régulières. Elles nécessitent au moins un peu d’attention. Je n’en dirai pas plus, mais qu’il y ait au moins une certaine attention qui s’avère nécessaire vis-à-vis des arbitres et de ceux qui les dirigent. Pour cela, il n’y a aucune excuse, qu’elle quelle soit."
Regrettez-vous d’avoir fait profil bas après les matchs contre la Juventus et l’Atalanta ? Vous aviez pris une position...
"Mais ma position n’était pas difficile, il s’agit tout simplement d’une confiance normale que vous avez et que vous essayez d’avoir vis-à-vis de ce genre de situations. Cependant, je dois dire que si nous faisons constamment face à des situations, constamment et sans interruptions, et ce lors de matchs décisifs, je pense qu’on peut vraiment le regretter. Et aujourd’hui, je ne vais certainement pas dire: "OK, tout va bien, nous sommes heureux. Ils font un excellent travail", alors que ce n’est pas le cas ici."
Aussi loin que la désignation arbitrale peut aller, ne serait-ce pas mieux de choisir un arbitre expérimenté, peut-être un international au lieu d’un jeune ?
"Non, si certaines choses doivent être faites, alors elles doivent être réalisées par tous."
Rédigé par Antony & p-h08 (inter.it)
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.