Il est plus juste de commencer officiellement cette saison contre la Roma...
Le destin en a voulu ainsi. Mais il est beau de répartir au top : l'équipe de Spalletti a tiré certainement tant de prestige de ce qui l’a su faire contre nous.
Avez-vous de la peine de soustraire aux Sensi un joueur important, en le payant cependant au prix du marché. Vous avez fait la même chose avec Ibrahimovic et Vieira l'an passé. Qu'est-ce que c'est : du style, du respect, le désir de ne pas s'acharner sur les rivaux ? Chivu en janvier, vous l’aurez eu gratuit...
Nous avions cette exigence. Chivu sera utile dans les trois rôles de la défense et donc il devait être pris. Il me semble avoir respecté, dans cette négociation, la valeur du joueur et l'oeuvre de valorisation du club. On le fait même en espérant qu'à des parties versées le comportement d'autrui sera égal.
Vous avez jamais pensé à prendre De Rossi ?
Si, nous en avons parlé, mais une seule fois. Cela m’a suffi pour comprendre qu'il était considéré comme Totti : intransférable. Donc il m'a semblé juste de lâcher immédiatement même parce que nous n'en avions pas une exigence absolue.
Beh, à juger les voix et les indiscrétions, on parle d’un Emerson, on parle de Deco, de Riquelme et d’autres milieux de terrain de gros calibres...
Et alors, j'éclaircis : notre mercato est clos. Chivu a été acquis même pour évoluer au milieu de terrain, éventuellement.
Et Suazo, quelle lacune va t-il combler ?
J'ai sept attaquants et vous me parlez de lacunes à combler... De toute façon, il est vrai qu'il apporte quelque chose qu’il n'y avait pas avant. Nous l'avions suivi aussi l'an passé mais il était dans les mains du Milan. Ensuite ils l'ont lâché pour Ricardo Oliveira et avec l'arrivée de Ronaldo nous sommes arrivé pendant que la route était libre.
Au-delà de la rivalité avec les « cugini », Suazo qu’apporterais t-il ?
Beh, j'ai surtout pensé à la Champions League. L'an passé, nous sortîmes de la compétition sans quelques éléments importants. Ainsi j'ai ajouté deux champions de plus en espérant avoir déjoué un possible autre mauvais sort. Maintenant il faut retrouver la continuité du rendement des saisons passées, le championnat nous fera du bien en ce sens.
A bien à regarder les achats, ils ont été trois.
Vous faites allusion à Figo?
A son passé. Il l'a même dit : je reste pour le président.
Je n'ai rien fait d’autre que de donner la voix à une instance collective. Public, coéquipiers, entraîneur, tous le voulaient encore avec nous.
Sérieusement, Figo ensuite deviendra t-il un dirigeant ?
Nous en avons déjà parlé, il a devant lui un futur magnifique. Nous avertissons l'exigence de nous renforcer sur le terrain des rapports internationaux. Figo est un homme reconnu et apprécié de partout, il me semble parfait pour cela, j’espère qu’il acceptera.
Mercato clos alors. Mais pas de ventes me semble t-il...
Beh, peut-être que quelque chose pourrait arriver.
Quelque chose, président ? Nous parlons de Recoba.
« Il Chino » jusqu'à présent je ne l'ai pas vu et je suis sûr que nous nous rencontrerons en début de semaine parce que je veux comprendre qu'est-ce qu’il entend faire. Je réaffirme : c’est lui qui décide…Il me l'a dit tant de fois, qu'il ne vêtira pas les maillots de nos rivaux.
Et alors il reste à l'Inter ? Lui il veut jouer un rôle important.
Je ne sais sincèrement pas quoi dire comment cela se finira. Je lui souhaite de choisir une solution qu'il lui permette de s'exprimer au mieux. Lorsque je pense au fait qui est en train de quitter, c’est un immense regret. Il a vraiment conscience que malheureusement pour lui et pour nous, personne ne lui offrira cette possibilité.
Mais s'il reste, il peut être de trop dans le vestiaire ?
Il n'a jamais causé le moindre problème. Jamais ! Et il a été l'unique joueur de l'histoire venu à cette société pour réduire son salaire. Et pas de 50000 Euros. Une réduction drastique.
Les gens s'attendent à une annonce, un gros transfert lié au futur. Comme Messi... Vous êtes sur Messi ?
Il est vrai que les affaires avec l'Espagne sont rendues plus difficiles pour cause de la différente taxation, comme a dit Galliani, il est aussi vrai que quelques joueurs sont arrivés. Il dépend de vous que d'investir de très gros chiffres. Pour le moment, Messi n'est pas une priorité, je suis très content d'Ibrahimovic, je le trouve complet, professionnellement impeccable, il me semble qu’il est un attaquant destiné à croître ultérieurement. Messi est encore jeune.
Le Milan a acquit Pato, sur lequel tout le monde le voulait, vous compris.
Ils en avaient une nécessité absolue. Et je dois dire que durant les derniers mois nous avons abandonné, pour trois raisons. 1) Il y avait un investissement important à faire, et je n’en avais pas envie. 2) Pato aurait enlevé les perspectives de mettre en avant notre vivier. Je parle de Balotelli. 3) Le brésilien n'a pas encore dix-huit ans, donc il doit tant montrer. Nous avons des objectifs immédiats, juste viser sur des gens expérimenter et affirmées.
Le discours est le même pour Nasri ?
Il y à six mois, nous l'avions signalé entre nous mutuellement : ceci dit il doit être suivi. Nous continuons à le faire, mais nous nous sentons bien comme nous sommes.
Quand vous voyez Crespo et Cruz sur banc, qu'est-ce que vous en pensez ?
Je me sens réconforté. Nous l’avons vu l’an passé, nous avons besoin de tout le monde.
Suggérerez-vous que Materazzi, maintenant trentenaire, qu’il joue que pour l’Inter ?
Non. Avoir des hommes avec le maillot « azzurro » est un instant de gratification pour le club. Et ensuite si je regarde la situation de l'état civil d’autres équipes, Marco est un gamin.
Posté le : 19/08/07 à 16:41, par krifis
Source(s) associée(s) : Gazzetta
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