MOTTA : "JE NE MANQUERAI PAS LA FINALE"

MILAN - "Je suis heureux, très heureux, c’est super de voir ça, même si j’ai été éloigné des terrains, les gens en m’ont pas oublié, c’est important." Thiago Motta a accueilli avec un grand sourire les centaines de messages que les fans ont envoyés. Des questions et des renseignements posées sur un chat, auxquels le milieu Brésilien a répondu pour Inter Channel, racontant tout à Edoardo Caldara et Roberto Scarpini. 

Internazionale.fr vous propose de découvrir les déclarations du milieu nerazzurro :

Stefano de Conegliano est physiothérapeute, il demande à Motta quel était son problème au genou et quel traitement il a suivi ?

"J’ai eu un souci avec le cartilage de mon ménisque interne, juste en-dessous du genou. Ce n’était pas quelque chose de sérieux, mais qu’il fallait régler au plus vite pour ne pas que ça s’aggrave. J’ai donc dû me le faire nettoyer. C’est arrivé lors du stage aux USA, j’ai senti une douleur au genou et ça avait enflé. Malgré le traitement, ça n’est pas passé pendant un mois, donc les Docteurs Combi et Benazzo ont décidé que je devais voir un docteur aux USA pour essayer de résoudre ce problème."

Alberto et Carmela de Catania font savoir qu’ils restent persuadés que l’Inter peut remporter le Scudetto. 

"Je le crois aussi. Nous avons traversé un mauvais moment, une période difficile, mais le championnat est encore long, il reste beaucoup de matchs à disputer et j’espère que nous serons champions à la fin de la saison. Je suis sûr que nous sommes assez forts pour le faire. Espérons juste que nous aurons plus de chance avec les blessés qui reviendront au bon moment, car lorsque nous sommes tous disponibles, nous sommes une équipe très solide."

Erika de Florence voulait savoir ce qu’à ressenti Thiago Motta lorsqu’il a manqué la finale de la Champions League. 

"C’était dur. J’étais même incapable de dormir pendant plusieurs nuits. Je n’arrivais pas à croire que je ne jouerais pas la finale, qui était un rêve et un objectif pour moi, un objectif que je m’étais fixé lors de mon arrivée dans un grand club comme l’Inter. Mais au final, j’étais tout de même heureux car nous avons gagné et je faisais parti de ce groupe. Mais maintenant, il y a une finale tout aussi importante qui arrive et je serai là cette fois. Je ne sais pas si je jouerai ou non, parce que c’est le coach qui décide, mais je suis disponible et si je joue, je me donnerai à 100%. Je suis sûr que nous allons bien faire. Nous voulons tous gagner ce trophée."

Est il vrai que le Mondial des Clubs est plus important pour les sud-américains que pour les européens ? 

"C’est vrai, car c’est le tournoi le plus important. Le championnat brésilien et la Copa Libertadores sont des compétitions difficiles, mais elles ne sont pas suivies à travers le monde, tandis que si vous jouez le Mondial des Clubs, vous savez que la planète entière vous regarde. Pour certains, ça leur permet de se montrer afin de venir par la suite jouer en Europe dans une grosse écurie européenne. Si nous arrivons en finale, ce sera donc un match très difficile, mais nous devons d’abord penser à notre demi-finale parce que les coréens de Seongnam et Al Wahda sont des bonnes équipes, même si nous ne les connaissons pas."

Paola et Gaia de Ferrara rappellent que l’Inter a déjà gagné un tournoi Mondial, celui de l’Inter Campus en 2009, ce qui a rendu de nombreux enfants très heureux. Maintenant, c’est au tour des pros du club de montrer autant de détermination.

"C’est très important d’aider les autres, encore plus lorsque vous êtes fortuné. Concernant notre détermination, ça ne fait aucun doute : nous sommes les premiers à vouloir remporter ce trophée. Nous voulons retrouver cette joie de gagner, comme l’an dernier. Le club nous a réitéré sa confiance après une excellente saison dernière, à nous de répéter cet exploit."

Filippo de Milano nous fait part de sa joie lors du but de Thiago Motta contre Parma.

"C’était très sympa de revenir à la compétition et de marquer un but. Pour un joueur, la joie que procure le fait d’inscrire un but est incroyable. Ça fait grimper l’estime et l’esprit, et l’estime est très importante pour un footballeur. Et un but, c’est quelque chose qui apporte toujours beaucoup de joie."

Giorgio de Milano, en tant que fan, demande d’avoir la chance de rêver encore avec le Mondial des Clubs.

"Gagner encore, c’est meilleur que gagner la première fois et nous allons tout donner pour que ça arrive. Nous sommes les premiers à vouloir continuer à rêver et gagner. Nous ne sommes pas dans notre meilleure période, mais nous sommes une grande équipe, nous pouvons encore tout gagner, et nous allons tout faire pour. Et je suis sûr que les choses vont changer lorsque les blessés seront de retour parmi nous. Concernant Benitez, c’est un grand coach et je suis sûr qu’ensemble, nous pouvons apporter beaucoup de joie aux supporters. Je suis convaincu que cette sale période est désormais derrière nous. Nous allons nous donner à 100% et nous verrons ce qui arrivera, même si certaines équipes se voient déjà championne d’Italie (ndlr: il sourit) voire même d’Europe. C’est normal bien sûr, c’est de l’enthousiasme et ça fait parti du football, mais je suis convaincu qu’au final, nous apporterons beaucoup de joie à nos supporters. Tout sera oublié à la fin."

Anita nous écrit pour dire que les fans sont et seront toujours là pour supporter les joueurs, aussi longtemps qu’eux se battent pour l’Inter. En commençant par Abu Dhabi. 

"C’est important de savoir que les gens attendent ce Mondial des Clubs et qu’ils sont prêts à nous supporter, nous ne l’oublions pas. Ça nous donne de la force et de la confiance de savoir que les gens attendent cette joie que nous devons leur apporter. Lorsque je vais sur la pelouse, j’essaye d’avoir les idées claires, car je joue mieux ainsi, et en jouant mieux, sans vouloir faire de comparaisons avec Barcelone, nous pouvons gagner plus. Quand on joue bien tout devient plus simple, et ça empêche les autres équipes de bien défendre. Il faut quelqu’un qui soit capable de lire le jeu et je pense que c’est une de mes qualités: d’être capable d’accélérer ou de freiner le rythme d’une partie. Est-ce que j’aimerais être entraineur après ma carrière ? Je l’espère, je l’espère vraiment."

Y a t’il un joueur qui était une idole pour Thiago Motta ?

"Pas seulement un. Falcao par exemple, puis Cocu et Rivaldo. Mais chaque jour où je joue, j’essaie d’apprendre quelque chose de nouveau, car tu apprends beaucoup des grands champions mais aussi des jeunes qui viennent s’entraîner avec leur enthousiasme. Si vous avez l’esprit ouvert, vous pouvez apprendre quelque chose chaque jour. Comme je disais, j’ai beaucoup appris de beaucoup de personnes différentes. Si je dois penser à un entraîneur auquel je dois beaucoup de ce que j’ai appris, c’est Gasperini, qui est un entraîneur incroyable. Puis il y a eu des entraîneurs qui n’étaient peut-être pas les meilleurs au niveau football mais qui savaient te faire jouer à 200% mentalement: Mourinho était comme ça, mais pas juste lui, car Rijkaard était aussi comme ça, c’est un coach qui n’était pas le meilleur au niveau tactique, mais qui a été l’un des meilleurs coach que j’ai eu. Cependant, j’ai beaucoup appris de Gasperini, d’un point de vue mental et physique, mais aussi d’un point de vue football, beaucoup de choses qui m’ont aidées à me retrouver à l’Inter."

Simone de Polesella voulait savoir à quel point Thiago Motta se sentait Vénitien, car ses origines viennent de Polesella à Veneto.

"J’ai trouvé ça fantastique depuis mon arrivée en Italie. Je n’ai jamais été à Polesella par contre. Est-ce que je promets d’y aller après notre victoire au Mondial des Clubs ? Ok, je le promets (ndlr: il sourit). Je dois prendre ma revanche avant, car j’ai déjà participé à une finale du Mondial des Clubs contre l’Internacional Porto Alegre et ça ne s’était pas bien passé. Nous étions sans Eto’o, blessé, et Messi était blessé aussi. Nous avions pourtant bien joué mais ils avaient marqué sur une contre-attaque et ils avaient ensuite continuer de courir et de se battre. Ils étaient déterminés à l’emporter à tout prix et nous n’avions pas pu inverser la situation. J’espère que ce sera différent cette fois. Et je le répète, c’est important de sentir l’affection des gens autour de nous, car dans des moments comme ceux-ci, nous avons besoin de ces gens pour nous donner la force de faire plus. Nous avons une opportunité importante à Abu Dhabi et je suis convaincu que nous la saisirons. Je veux retourner à Milan avec le trophée dans les bras."

Rédigé par 100anni & p-h08 (inter.it)