Champion d’Europe, Nicolò Barella s’est livré à la Gazzetta Dello Sport: "Le Championnat sera remporté par l’équipe la plus équilibrée et qui fait le moins d’erreur, nous, nous en avons fait un paquet. Mais en même temps, nous nous sommes réunis pour résoudre cette question tous ensemble et les résultats sont visibles."
Que s’est-il passé lors de cette fameuse confrontation ?
"J’ai une règle : Je ne m’exprime jamais sur ce qui se passe dans le vestiaire : Tu peux y vivre de beaux moments et, pour d’autres, il faut savoir se regarder droit dans les yeux et échanger : Il faut aussi parfois se rejeter la faute à soi-même avant de la rejeter sur les autres: À un moment-donné, nous avions perdu notre concentration, nous avons cru que vu ce que nous étions parvenu à faire et à gagner auparavant : Que tout nous était dû que cela allait être suffisant pour monter sur le terrain et gagner. Mais cela n’arrive jamais ,surtout dans notre championnat, qui est d’ailleurs le plus difficile auquel j'ai participé."
"Cette saison est très longue et étrange, coupée par une Coupe du Monde, mais nous y croyons: Notre objectif reste inchangé : Essayer de gagner le Scudetto."
Sa blessure à part, avez-vous le sentiment de retrouver le même Lukaku que sous l'ère Conte ?
"Son départ avait été un coup très dur, également en raison de la façon dont cela a eu lieu: Durant la phase de préparation. Nous avions créé un lien spécial avec ce groupe. L'Inter de Conte avait été créé autour de Lukaku, puis l'année dernière nous avons construit quelque chose d'aussi bon là où il était absent. A présent, c'est au tour de Romelu de s'intégrer dans notre nouvelle façon de jouer : Nous connaissons sa force et son envie, surtout lorsqu’il est sous le feu des critiques : Et C’est pour cette raison que je ne suis pas inquiet quant à sa réintégration."
Onana vous a qualifié de "Monstre" et c'est un compliment : Que pensez-vous de votre nouveau gardien de but ?
"C'est un gardien de calibre international, différent de Samir Handanovic qui a fait partie des trois meilleurs du monde pendant une décennie : André est très moderne, bon avec ses pieds, super réactif et avec une grande personnalité."
Avez-vous échangé avec Skriniar qui est en pleine réflexion ?
"Je ne me le suis jamais permis et je ne me permettrai jamais de lui donner des conseils. Chacun fait ses propres choix et ensuite, à la fin de sa carrière, nous verrons s'ils étaient bons ou mauvais. J'espère qu'il restera, cela va de soi, car en plus d'être incroyablement fort, c'est un frère".
Que ressent un Champion d’Europe à l'idée de regarder une Coupe du monde de l’extérieur ?
"Je n'ai pas encore vu la moitié d'un match car il faut comprendre le sentiment que j'ai en moi : Je ne suis pas lucide face à une telle tristesse. On dit que le terrain a toujours raison, mais pour moi, dans ce cas-ci, il a rendu un verdict injuste. Aujourd'hui, cela nous a touché, demain ce sera quelqu'un d'autre : Celui qui remporte un Euro ou la Coppa America mérite d’avoir le droit de participer à une Coupe du Monde."
Même maintenant, alors que nous arrivons au dénouement au Qatar ?
"Je regarderai peut-être quelque chose : Et si l'un de mes coéquipiers gagne, je serai aussi heureux pour lui, comme si c’était moi-même qui venait à l’emporter : J'aimerais que Brozovic prenne sa revanche après avoir perdu une Finale."
Comment vous voyez-vous pour la prochaine Coupe du Monde avec l’Italie…Vous voyez-vous comme joueur de l'Inter ?
"Nous devons d'abord nous qualifier. Mais oui, je me vois sur le terrain en 2026 toujours en tant que joueur de l'Inter. "
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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