Interviewé par la chaine YouTube "Football Emotion Italia" avant l’Euro 2024, notre Vice-Capitaine s’est livré sans détours aux questions-réponses qui lui ont été posées
Es-tu superstitieux ?
Citation"Avant, il y a 2-3 ans encore, je l’étais bien plus, je faisais des gestes bien précis avant chaque match, c’était quasiment une routine. A présent, je suis plus serein, j’aime rire avec mes équipiers avant le match et détendre l’ambiance."
Ces rituels te portaient vraiment chance ?
Citation"Je le faisais car j’y croyais. Par exemple, avant d’avoir la certitude de remporter le Scudetto, je ne me coupais plus les cheveux, mais son origine venait plus d’une déconne avec mes équipiers, ce n’étais pas vraiment à proprement parler d’un rituel."
Qu’as-tu éprouvé au coup de sifflet final du Derby Della Madonnina ?
Citation"C’était si beau, nous avions l’assurance nécessaire de remporter le Scudetto, mais parvenir à le gagner lors du Derby était un petit plus pour notre peuple, pour tout le monde. Nous avons tenté de le faire et nous sommes parvenu à rentrer à la maison avec ce résultat légendaire. Après le coup de sifflet final, j’ai exulté, mais j’ai ensuite serré la main aussi aux joueurs du Milan ensuite car je sais aussi ce que s’est de perdre un Scudetto lors de la dernière journée, c’était face à eux d’ailleurs, tout comme je sais ce que s’est de perdre la Finale de la Ligue des Champions et de l’Europa League. Je sais ce que ça veut dire perdre et j’ai senti que je me devais de faire ce geste envers eux, mais ensuite, je suis retourné immédiatement pour faire la fête avec mes équipiers."
A quoi tu as pensé lorsque l’Inter t’avais appelé ? T’y attendais-tu ?
Citation
"Je ne peux pas vous affirmer que je m’y attendais, mais j’avais bien conscience lorsque j’étais à Cagliari, qu’en étant convoqué en Nazionale que ma carrière allait commencer à s’envolait, que j’allais devoir quitter cette place où j’avais mes racines. J’avais reçu tellement d’offres avant et après cette session de mercato, mais j’avais épousé le projet de l’Inter, je me sentais que j’étais prêt pour accepter ce défi."
"Au tout début, tout m’était étranger, mais l’Inter m’a fait immédiatement comprendre que j’étais important, elle m’a accueilli comme si j’étais déjà un membre de sa famille, tout en a été plus simple, bien plus facile."
Combien de chaussures de football utilises-tu par saison ?
Citation"Il y a ce quelque chose chez nous les joueurs pour lesquelles une chaussure de football peut avoir plus ou moins de magie comparée à une autre, je ne le dis qu’elle te porte bonheur, mais c’est comme ça et lorsque je me sens bien dans mes baskets, j’ai du mal à en changer, mais j’aime bien aussi en changer ses couleurs, sinon cela devient monotone. J’utilise peut-être 6-7 paires par saison, voir peut-être moins."
Citation"Dans les matchs j’utilise aussi les baskets utilisés à l’entrainement, je le fais toujours, je n’aime pas le fait de prendre une nouvelle parie pour les matchs, je préfère lorsqu’elle est démoulée, je sens qu’il s’agit vraiment des miennes."
Quelle émotion as-tu éprouvé lorsque tu as inscrit ton premier but au Giuseppe Meazza, avec l’Inter ?
Citation"Je m’en rappelle car je ne l’espérais plus, je m’étais dit qu’il allait arriver lorsqu’il arrivera. Dans les faits, mon premier but, je l’ai inscrit en Ligue des Champions face au Slavia Prague, mais celui inscrit face à Vérone était bien plus marquant. Le premier était bien mais cela s’était soldé par un match nul, mais voir le Meazza exploser est toujours une sensation agréable, que cela soit pour un partage de point ou une victoire comme face à Vérone."
Que fais-tu de tes temps libres entre les matchs de l’Italie ?
Citation"Je parle en mon nom car je suis aussi avec un groupe de gars qui forme le bloc qu’est celui de l’Inter, j’ai tant d’amis avec lesquels j’ai grandi aussi. Le soir, nous nous retrouvons dans la chambre car je suis l’organisateur de la soirée : Nous parlons ou matons la télévision. L’après-midi, nous nous reposons aussi, et après le diner, place aux discussions qui peuvent-être longue et se terminer tard dans la nuit, peut-être même bien plus que ce que l’entraineur ne le veuille. Il y a aussi beaucoup de moment où l’on n’a rien à faire, car si tu t’entraines du matin, tu peux ensuite passer l’après-midi entière à ne rien faire."
Quel est le souvenir le plus spécial des Derniers Euros ?
Citation"Un des plus beaux était le match retour face à l’Autriche. Nous étions pratiquement éliminés du tournoi car Arnautovic avait marqué un but, avec un demi-orteil en hors-jeu. Après cette rencontre-là, je commençais à me dire que ce serait notre année."
Comment fais-tu pour passer d’adversaires en clubs à amis en équipe nationale ?
Citation"Le terrain est une chose. Sur le terrain, je n’ai que très peu d’amis, mais hors du terrain, j’en ai des milliers car je suis une personne totalement différente. Ce n’est pas seulement qu’n travail, c’est notre passion, c’est l’adrénaline, la compétitivité, l’envie de gagner."
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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