Paco D’Onofrio, avocat et expert en justice sportive, s’est entretenu avec Cronache di Spogliatoio. Celui-ci s'est livré sur répercussions possibles envers l’Inter suite au Scandales liés aux Ultras comme suit : "C’est un problème d’ordre public. Une enquête criminelle, d'un côté, une enquête fédérale, de l'autre : La première est très grave. Pour la seconde la question est beaucoup plus contenue"
Citation
"D’après ce que j’ai lu, je suis convaincu qu’il peut être exclu que l’Inter en particulier puisse avoir des points de pénalité de la justice sportive. Pour deux raisons : des points sont retirés lorsqu’il y a complicité active du Club, qui est en fait une victime ici. Ensuite, l’attitude de ses membres, d’après ce qui se dégage, est, encore une fois, passive : Le code de la justice sportive interdit tout contact et cette expression est fondamentale."
"Le contact doit être actif : Si je reçois un appel téléphonique d’une personne agaçante, je serai hypocritement docile et je ne ferai rien. Ce serait différent si un membre du Management appelait directement un ultras. Cela me convaincrait qu’il pourrait y avoir une responsabilité du type omissif des clubs et que cela entraînerait une sanction minimale. La structure de l’Inter a été considérablement renouvelée ces dernières années : un protocole de sécurité a été activé et une direction de la sécurité qui n’existait pas, confiée à d’anciens membres des forces de l’ordre, a été créée: Qu'est-ce que le Club pourrait faire de plus ?"
Que se passera-t-il maintenant ?
Citation"Giuseppe Chinè voudra entendre les personnalités qui auraient eu un contact avec les supporters en question pour comprendre si ces phrases sont contextualisées ou s’il y a une conversation continue : si la première hypothèse se produit, il n’y a pas de responsabilité, si au contraire la seconde est établie, cela pourrait constituer un acte répréhensible."
Le risque de suspension ?
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"Le règlement prévoit que, si le fait est établi, les membres en question seront suspendus et les clubs recevront une amende. La justice sportive, cependant, lorsqu’elle décide de sanctionner des personnes, a tendance à considérer la condition suivante : Un dirigeant pourrait avoir une période de disqualification plus longue qu’un entraîneur ou qu'un joueur parce que la disqualification d’une personne qui va sur le terrain est plus impactante."
"Il y aurait donc une différence à faire entre les Managers de l’Inter et les membres du noyau sportif de l’Inter si les responsabilités sont établies. Et d’après ce que j’ai lu, il ne me semble pas qu’il y ait des responsabilités au niveau fédéral qui puissent leur être attribuées. Je pense que l’enquête fédérale sera courte : Le parquet a 60 jours pour clore l’enquête."
"Dans le pire des cas, elle devrait se terminer par une sanction pécuniaire à l'égard du Club, qui pourrait être justifié suite à un défaut de négligence, de vérification des faits dont elle avait connaissance"
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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