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    Victor "Antony" Newman
    Victor "Antony" Newman

    Pas de relégation, pas de pénalisation de points, pas d'enquête contre l'Inter

    Le cirque médiatique continue autour de l’actualité entourant l’Inter et le Milan qui ne cessent d’être aux "Unes" des différents quotidiens ces derniers jours, mais comme le renseigne le Corriere Della Sera, il y a lieu de contextualiser le tout

     

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    L’Inter (et le Milan) prend position

    Aussi bien le Milan que l’Inter ont adopté une ligne commune et incontestable : "Nous ne faisons pas l'objet d'une enquête".  Les deux parties se considèrent comme des parties lésées, comme l'a déclaré le Procureur Général de Milan, Marcello Viola, lui qui a défini les clubs comme des "parties lésées" lundi.

    A la Viale Della Liberazione, tous soulignent qu'à l'heure actuelle, aucun membre du club n'a reçu de convocation pour être entendu en tant que témoin. D'autre part, l'Inter, loin de sous-estimer le phénomène, a entamé depuis un certain temps des pourparlers continus avec le Ministère Public, auquel elle a remis un "Mémorandum défensif" déjà le 30 avril : La démarche était devenue opportune également à la suite des alertes lancées par les autorités et rapportées par les journaux concernant des faits d'infiltration criminelle dans le milieu des supporters organisés.

     

     

    La Digos était informée

    Dans le Mémorandum, qui tient également compte de l'audition de l'Inter devant la commission Antimafia de la municipalité, outre l'illustration des modèles d'organisation et de formation améliorés (par exemple, les leçons données aux joueurs sur la manière de traiter les ultras), on part de la conviction d'avoir agi dans le "Respect de la Légalité", "en liaison constante avec les autorités compétentes".

    Par exemple, il est répété que chaque étape du dialogue avec les ultras, et chaque décision de leur accorder ou non quelque chose, a toujours été effectuée en informant la Digos, même avec plusieurs communications quotidiennes, documentées avec "pec."

     

    Qu’est-ce qu’un PEC ?

    Citation

     

     

    La boîte aux lettres électronique certifiée est un nouveau service système qui permet aux utilisateurs d’envoyer des courriers électroniques ayant la même valeur juridique qu’une lettre recommandée avec accusé de réception, conformément à la norme italienne en vigueur (DPR 11 février 2005 n.68). Bien que ce système électronique puisse être très similaire au service de courrier électronique « traditionnel », plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées pour offrir aux utilisateurs la certitude de la valeur juridique de l’envoi et de la livraison de messages électroniques.

    La Posta Elettronica Certificata (boîte aux lettres électronique certifiée) a la même valeur juridique qu’une lettre recommandée avec accusé de réception, y compris l’heure exacte de confirmation de livraison. Le système Posta Certificata (boîte aux lettres électronique certifiée) offre la garantie du contenu du message : les caractéristiques des protocoles de sécurité de notre système rendent impossible pour quiconque de modifier le contenu du message et ses pièces jointes. Le Posta Elettronica Certificata (Courrier électronique certifié) garantit, en cas de litige, l’opposabilité du troisième message.

    Le terme « certificata » fait référence au fait que le fournisseur de services doit remettre à l’expéditeur (utilisateur PEC) un récépissé qui constitue une preuve légale de la livraison du message et de ses pièces jointes, le cas échéant. De même, le prestataire du destinataire envoie à l’expéditeur l’accusé de réception.

    Les prestataires certifient ensuite les confirmations :

    que le message a été envoyé

    que le message a été délivré

    que le contenu du message – ni ses pièces jointes, le cas échéant – n’a pas été modifié

    Chaque confirmation de livraison est suivie d’une confirmation de référence temporelle qui précise la date et l’heure de chaque opération décrite ci-dessus.
    En cas d’erreur survenue dans l’une des étapes décrites (acceptation, envoi et livraison), le prestataire de services envoie des alertes à l’utilisateur PEC, permettant à l’utilisateur d’éliminer tout doute sur l’état d’expédition du message. Afin d’éviter que l’expéditeur du message n’égare les accusés de réception, la trace électronique des opérations est conservée par le prestataire pendant 30 mois, permettant la lecture, avec la même valeur juridique, des reçus.

     

    Source: www.altapec.it

     

     

    La Digos a également été informé de la décision d'attribuer les fameux billets supplémentaires pour la Finale de la Ligue des Champions. Le Mémorandum indique que "La Curva Nord a eu accès à environ 1.500 billets, après que l'Inter se soit adressée aux forces de Police." Les relations avec le Virage Nord interiste en particulier étaient entretenues par la Slo, le responsable des contacts directs avec les groupes ultras.

     

     

     

     

     

    Détaillons un peu le tout

    Les Macro-Zones sont au nombre de quatre, à lire les documents de l'ordonnance, elles génèrent des revenus aux ultras : Sur deux d’entre elles, les vendeurs de rue et le merchandising avec le logo de la Curva, l'Inter souligne qu'elle n'a rien à voir.

    Pour les parkings, avoir appris la parenté de Caminiti avec le patron de la 'ndrangheta Papandrea, la relation avec la société Kiss&Fly a été rompue.

    Enfin, il reste la question des billets : L'Inter affirme n'avoir jamais fourni de billets gratuits ou à prix réduit aux Ultras, et lorsqu'elle a déclaré à la Commission que la vente à la sauvette ne semble pas être l'activité la plus rentable des ultras, elle n'a pas voulu sous-estimer ce phénomène, mais à souhaiter se référer à l'existence d'autres activités criminelles que l'ordonnance confirme.

    Milan de son côté réitère sa volonté de collaborer avec les enquêteurs pour fournir toutes les informations demandées. Il est certain que les deux clubs ne voient pas les extrêmes d'une mise en accusation et font confiance au bon déroulement de la procédure en cours

     

    "Lors de la conférence de presse d'aujourd'hui concernant les enquêtes sur les Ultras de Milan et de l'Inter, le procureur milanais Marcello Viola a montré sa coque de téléphone portable de marque Inter..."

     

    Que peuvent risquer l’Inter et le Milan ?

    La réponse se retrouve du côté du Club le plus connu des forces de l’Ordre en Italie : La Juve et seule une amende salée pourrait finalement découler au terme de la procédure: Il n'y aura pas de pénalisation, ni même de sanction sportive pour l'Inter et le Milan. En 2017, la Juve a été condamnée à une amende et sa Curva Sud a été fermé pour une journée de championnat, ce qui fait donc Jurisprudence!

     

    Résumé détaillé par la Gazzetta Dello Sport

    Citation

    Des pénalisations sportives pour l'Inter et le Milan ? La réponse est non. Notamment parce que le précédent qui a concerné la Juventus en 2017, toujours pour des relations inadmissibles avec des Ultras, est important. Mais reprenons dans l'ordre. Comme toujours dans ces affaires, la Justice Ordinaire a ses délais, la Justice Sportive d’autres, et ils généralement beaucoup plus rapides."

     

    Citation

    "Le procureur Fédéral de la FederCalcio, Giuseppe Chiné, a demandé ces dernières heures aux Procureurs du parquet de Milan, l'ordre de détention préventive et les actes d'instruction non couverts par le secret de l’enquête. Pour l'instant, rien n'est arrivé à Via Campania. Chinè a besoin du dossier pour vérifier des comportements relevant de l'ordre sportif, de la part des deux clubs ou de leurs membres"

     

    Il s'agit d'un acte en bonne et due forme qui anticipe d'autres événements à venir : Les joueurs impliqués dans l'affaire seront probablement appelés à répondre aux questions du Procureur sur la nature réelle des relations interdites par les règles de la FIGC.

     

    • Le paragraphe 1 de l'article 25 du Code de Justice Sportive sur la prévention des événements violents stipule : "Il est interdit aux clubs de contribuer, par des avantages financiers ou autres, à la création et à l'entretien de groupes organisés et non organisés de leurs supporters, sauf dans les cas prévus par la législation nationale en vigueur. Cette infraction est sanctionnée par une amende qui, pour les clubs de Serie A, va de 10. 000 à 50.000 euros."

     

    • Le paragraphe 10, quant à lui, parle des membres du club, qui "ne peuvent pas avoir de relations avec des représentants de groupes ou des groupes de supporters qui ne font pas partie d'associations ayant une convention avec les clubs. Ces conventions, stipulées dans les conditions prévues à l'article 8 du décret-loi n° 8/2007 converti en loi par la loi n° 41/2007, doivent être validées par la Fédération. Dans tous les cas, ces relations doivent être autorisées par le Délégué du club pour les relations avec les supporters. En cas de violation des dispositions du présent paragraphe, les sanctions du paragraphe 9 s'appliquent".

    • Le paragraphe 9 prévoit pour les violations au sein de la Serie A une sanction de 20.000 euros.

     

    Merci la Vieille!

    Citation

    "En 2017, dans le cadre de l'affaire des relations de la Juventus avec les ultras de la Curva Sud, le Procureur Fédéral de l'époque Giuseppe Pecoraro a demandé 30 mois d'inhibition et une amende de 50.000 euros pour Andrea Agnelli, et deux journées de championnat à huis clos plus une journée supplémentaire de suspension pour la Curva Sud à l'Allianz Stadium. Finalement, la Cour Fédérale a annulé les 30 mois à Agnelli, qui a été condamné à une amende de 100.000 euros. Le club a par contre été condamné à une amende de 600.000 euros et à une journée de la Curva Sud à huis clos"


    Et la suite

    Si les Ultras sont auditionnés par les forces de l’Ordre, le Procureur Milanais Marcello Viola a rencontré les avocats de l'AC Milan et de l'Inter dans le cadre de la procédure de prévention ouverte à l'encontre des deux clubs, deux clubs qui ne font pas l'objet d'une enquête. Il n'y a pas de calendrier ni de date limite, a-t-on indiqué, mais la procédure est en cours et devrait permettre de rompre les liens entre les ultras et leurs activités illicites et les dirigeants des clubs confirme l’Ansa.

     

    N'en déplaise aux mauvaises langues, l’Inter restera toujours bien en Serie A  👉👌 !

     

    ®Antony Gilles – Internazionale.fr


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