Le Corriere della Sera a tenté d'analyser les propos tenus par Antonio Conte hier soir, après la victoire contre l'Atalanta lors de cette dernière journée de Serie A. Des déclarations fracassantes contre son équipe dirigeante.
L’entraîneur reproche au club de ne pas l'avoir protégé dans les médias, surtout en ce qui concerne la lutte pour le titre et les fausses attentes générées. Conte a tout de suite su que l'équipe n'était pas au niveau de la Juventus. L’entraîneur a subi des attaques et il s'est senti seul. Sa relation de confiance avec l'équipe a été remise en question mais le groupe l'a toujours suivi, comme le montrent les résultats sur le terrain. Les autres attaques visaient la construction de l'équipe, en référence à Romelu Lukaku. La société n'a pas décidé de conclure l'achat du belge tout de suite alors que le risque était de le voir partir à la Juventus, si Dybala faisait le chemin inverse. Lorsqu'il a parlé il y a peu de "pré-emballé", il voulait dire que le club lui avait immédiatement demandé de renvoyer Icardi, Perisic et Nainggolan. Des promesses lui avaient été faites, comme Arturo Vidal, mais elles n'ont pas été tenues. En règle général, les profils recherchés par l'Inter ne correspondaient pas à ceux indiqués par Conte.
La référence à Steven Zhang, le double sens :
Il souhaite avoir une relation directe avec le numéro un pour faciliter la compréhension sur ce qu'il faut pour progresser, et le rendre plus proche de l'équipe, alors qu'il est en Chine depuis plusieurs mois. Conte ne démissionnera pas, certainement pas avant la conclusion de l'Europa League. Non seulement parce qu'il a un contrat à 12M€ l'année jusqu'en 2022, mais aussi parce qu'il est convaincu qu'avec l'arrivée des bons hommes (sous entendu ceux qu'il souhaite), la Juventus sera réellement menacée.
Le club ne le renverra pas non plus. Il ne peut pas pour des raisons économiques et surtout il ne le veut pas. Car lors de sa première saison, Conte a égalé l'Inter du Triplete de Mourinho au nombre de points, avec un petit point d'écart sur la Juventus. Pour rappel, la saison passée l'Inter était à -21 points de Turin. Y a-t-il de la place pour réparer la blessure de Bergame ? Il y en a, mais certaines attitudes de la direction envers le coach doivent changer. Comme le fait de vraiment mener un mercato probant sans pour autant proposer des solutions alternatives. Avoir également une structure qui, sur et en dehors du terrain, rame dans le même sens en mettant de côté son individualisme.
®gladis32 - internazionale.fr
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