Le CEO de l'Inter Milan, Giuseppe Marotta, a du tenir un rôle crucial dans les coulisses du club cet été: celui de médiateur entre le coach Simone Inzaghi et le président Steven Zhang.
C'est une information dévoilée par la Gazzetta.it, selon laquelle le Directeur Sportif de l'Inter vient de passer un été très compliqué, jonglant d'un côté entre la nécessité d'un équilibre financier par son président Steven Zhang ; et de l'autre les demandes sportives de l’entraîneur.
Marotta savait très bien que la tâche serait ardue cet été, puisque l'objectif de dégager 60M€ de profits nets durant la fenêtre mercato a été publiquement dicté. Dès lors, il semblait compliqué d'éviter la vente d'un grand nom de l'équipe.
Néanmoins Marotta et ses équipes ont abattu un travail acharné, d'abord pour faire partir les joueurs les plus coûteux qui ne faisaient plus partie du projet (Vidal, Vecino, Sanchez, Kolarov, Sensi, Lazaro); puis réussir à faire entrer de l'argent frais avec les ventes à un montant significatif de Pinamonti (Sassuolo) et Casadei (Chelsea).
Le plan du Padrino est d'atteindre partiellement l'objectif financier grâce aux ventes de cet été, ce qui laisse ensuite jusqu'à la fin de l'année fiscale en Juin 2023, pour compléter l'objectif plus sereinement. En soi, ce ne sera pas une tâche aisée, qui pourrait demander des sacrifices supplémentaires; Mais Marotta est de plus en plus convaincu que la meilleure façon d'agir reste de ne pas faire de sacrifice majeur sur le côté sportif et de garder l'équipe telle qu'elle est aujourd'hui.
De son côté, Simone Inzaghi ne lâche rien. Le coach semble s'être imposé au sein de l'organigramme Nerazzurro, et ses commentaires sur le mercato et en conférence de presse sont le signe qu'il compte bien faire parler son influence. L’entraîneur bénéficie de l'entière confiance de Marotta, et sa récente prolongation de contrat lui permets de s’affirmer davantage dans le club. Son travail est en train de convaincre Steven Zhang que, bien qu'il ne soit pas idéal d'avoir loupé l'objectif de rentabilité sur ce mercato, il pourrait être bien plus coûteux de compromettre la compétitivité sportive de l'équipe.
De fait, Marotta se trouve "le cul entre deux chaises", entre le club qui veut que l'équipe réussisse tout en priorisant sans concession le bas de bilan comptable ; et le coach bien conscient de la situation, qui travaille au quotidien avec les joueurs et ferme la porte à tout compromis ou sacrifice.
Selon vous, ce trio managérial est-il à risque ?
®QG1989 - Internazionale.fr
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