Interview de l’entraîneur de l’Inter au journal « Il Giornale » :
"J’espère que le football à Milan revienne à son niveau, qu’il divertisse les gens. Milan mérite d’être un exemple du top. Si Milan fera une grande équipe, l’Inter sera aussi grande : l’un tire l’autre, malgré la rivalité"
Difficultés diverses?
"Inzaghi pour des questions de jeunesse d’équipe. Moi j’ai pris une équipe qui était à mi-chemin, ce n’est jamais facile. Il faut du temps et de la patience. Mais je suis satisfait pour le moment. Cela dit, il nous manque 5-6 points, oui c’est vrai."
L’Inter est-elle encore plus décevante qu’on ne s’y attendait ?
"Nous pourrions être encore plus bas. Mais nous pouvons remonter. Nous sommes au milieu, mais nous sommes sur le bon chemin. Je suis content des dernières prestations, contre la Sampdoria et contre Torino. Mais nous devons gagner à la maison. Cela dit, le football est ce qu’il est."
Vous vous renforcez, mais avez-vous besoin d’un Cassano ?
"Nous cherchons des joueurs qui peuvent jouer en Europe. Non, Cassano, non. Jusqu’à hier, je ne savais même pas qu’il était libre. Nous n’en avons jamais parlé."
On reproche trois choses à l’Inter : de mauvais défenseurs, pas de leadership et attaquants mal servis…
"Les inattentions que l’on a vu contre Torino ne doivent plus se produire. Les autres buts viennent de l’habitude de défendre à 5. C’est dû au changement de module. Il y avait toujours un joueur en retard. Mais après 3-4 mois, on n’a plus le droit de se tromper. Nous devons beaucoup améliorer la technique. Il faut montrer un vrai leadership sur le terrain. Les attaquants doivent beaucoup bouger, vivre pour marquer, être agressifs. Je le dis aussi pour Kovacic, il doit être décisif. A 20 ans, ceux qui sont bons, sont décisifs."
Thohir dit que d’aller en Champions n’est pas indispensable : mais est-ce vrai ?
"Oui, mais l’Inter est toujours l’Inter. Nous travaillons pour arriver en Champions League et également plus. Si cela se passe mal, nous construirons une équipe pour l’an prochain. Nous miserons sur le scudetto, nous serons prêts. Moi je vois de belles choses que certains ne voient pas. Lorsque les défis semblent impossibles, ils se produisent. Regardez le scudetto avec City : nous l’avons gagné à la 94ème minute du dernier match après avoir récupéré 8 points sur United."
Le vin offert par Ferguson vous manque-t-il ?
"Il était très bon, je m’en souviens. Il me l’avait offert après une victoire à Old Trafford. Ici, nous ne faisons pas ainsi. C’est déjà dur de se serrer la main à la fin du match. C’est une autre culture."
Voilà, par exemple, il y a ceux qui critique l’attitude de Thohir, trop tranquille, qui ne s’agite jamais.
"Car nous, nous sommes agités, énervés. Lui, il a un autre mode de vie, comme les anglo-saxons. Mais cela me déplait pour dimanche dernier. Nous avions recréé de l’enthousiasme avec les joueurs achetés. Cela ne devait pas se passer ainsi."
Thohir a plus de connaissances dans le basket que de le football, est-ce un avantage ?
"J’ai des connaissances en basket, lui je ne sais pas (rires). Mais je crois qu’il en a également dans le football. Lorsqu’il me parle des formations, il le fait de manière logique. Et il est juste qu’il m’en parle et me donne son avis."
A propos de votre départ de l’Inter, vous aviez dit : « pour des faits récemment passés.. » Avez-vous oublié ?
"C’était un grand désespoir de quitter l’Inter ainsi. C’est une mauvaise histoire car ce sont des mensonges. Mais je crois que la personne qui a fait le communiqué n’est plus ici. Et je me suis dit qu’il faut savoir pardonner."
Aujourd’hui, c’est une autre Inter. Mancini voulait Tourè, il coûte peu..
"Yaya est l’un des meilleurs joueurs au monde. Il a joué dans beaucoup d’équipes. Il est allé en Belgique, en Espagne, en Angleterre. Il ne lui manque que l’Italie. Cela pourrait être la bonne occasion pour lui de venir cet été."
Aujourd’hui, il faut des grands entraîneurs pour convaincre les joueurs ?
"Il y a des équipes qui attirent les joueurs, comme l’Inter. Mais à City, il fallait beaucoup travailler pour séduire des gars comme Tourè ou Silva. Manchester City n’était pas une grande équipe, mais elle montait en puissance. J’ai discuté un mois avec Silva pour le convaincre. Et j’en ai fait de même avec Shaqiri."
Pour l’instant, vous n’avez que 3 renforts, c’est peu
"Nous construisons. Mais certains joueurs changent le visage d’une équipe. Yaya est l’un d’eux. A la fin de la saison, nous essaierons de le recruter. Ajoutons 3 champions à cette équipe et vous verrez que nous serons prêts pour lutter pour le scudetto."
Icardi reste ?
"Cela dépend de la situation. S’il marque trois but par match, si Guarin devient le meilleur d’Italie… Mais bon, j’espère vraiment que Icardi marque à chaque match et soit toujours décisif."
Vous êtes passé de Tevez à Aguero, à Drogba. Maintenant Icardi…
"Ajoutez également Dzeko et Burak. Icardi est jeune et il a des qualités. Mais il doit s’améliorer. Je me souviens aussi des situations avec Balotelli et Adriano, qui finalement se sont perdus. Les qualités ne suffisent pas. Il doit vivre pour la famille et le travail. Mais il travaille beaucoup."
De Balotelli à Osvaldo…
"On dirait que j’attire ces situations ? Avec Mario je me souviens que de bonnes choses. Nous avons gagné le championnat en Italie et en Angleterre. Quelques querelles font partie du quotidien. Avec Osvaldo, cela me déplait vraiment. J’ai été mal durant 3 jours. C’est un bon joueur, mais je n’ai pas compris pourquoi il a agit de la sorte."
Inter News
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