Robin Gosens s’est livré au journal allemand Kicker suite à son transfère séduisant à l’Inter. Voici l’intégralité de ses déclarations basée sur la traduction italienne de nos confrères de FcInter1908.it : "Ce qu’il s’est passé, c’est qu’il y a eu mon merveilleux transfert à l'Inter, que je considère comme d’une beauté incroyable."
Étiez-vous tombé d'accord Newcastle ?
"C’est ce qu’il semblait : Tant de personnes ont écrit tant de choses comme s’ils étaient présents, comme bon leur semblait. Oui j’ai reçu une offre, mais je l’ai refusé, je n’ai jamais dit oui. Je suis toujours étonné de voir que certaines choses soient discutées d’une façon discrète entre les deux parties et qu’elles fuitent de cette façon ensuite: Tu te dis toujours : On va garder cela pour soi, et une heure après, tu lis tout sur le net, c’est vraiment énigmatique pour moi."
"J’ai pensé à Newcastle, mais je ne l’ai effectivement jamais pris en considération, car chaque fois que je dois prendre une décision, je la prends en dressant une liste de ce qui est Pour et de ce qui est Contre et je regarde ce qui pèse le plus dans la balance. Dans les Pour, il y avait un contrat important et la Premier League, dans les Contres, il y avait tellement de points négatifs que j’aurais compromis mes objectifs sportifs, je pense que c’est humain de m’être tout de même donné le temps de la réflexion."
Aurais-je du partir pour faire le même job avec un salaire plus lucratif ?
"Montrez-moi qui aurait dit non merci immédiatement. Avec cet argent, j’aurais probablement pu mettre à l’abri ma famille pour une paire de génération."
Vous avez donc renoncé à une valise pleine d’argent ?
"J’aimerai à la fin de ma carrière regarder derrière mois et pouvoir dire : J’ai obtenu le maximum de ma carrière sportive et je n’ai jamais ressenti ce feeling avec Newcastle dès le début."
Les tifosi auraient pût être furieux...
"Il faut savoir que ne serai jamais allée jouer n’importe où dans le désert : Newcastle évolue en Premier League, soit le meilleur championnat du monde. Il aurait été tout de même admis que cela aurait été pour un salaire bien plus important et je peux comprendre que des personnes m’ont accusé de revenir sur mes principes, c’est aussi pour cela que j’ai refusé d’y aller."
"Je reste malgré tout un grand romantique, je n’aime pas l’idée de se dire qu’il faut s’enrichir toujours plus, et je ne crois pas qu’il ne soit pas possible d’inverser cette tendance C’est évident que moi aussi je bénéficie de ce système : A l’Inter, je ne toucherai pas vraiment le salaire d’un apprenti."
Aviez-vous l’idée de quitter l’Atalanta en janvier ?
"Absolument pas, je n’avais pas prévu de recevoir une offre et de rendre des comptes à Newcastle et, je m’attendais encore moins à ce qu’un Top Club comme l’Inter m’attende au tournant. Après avoir vécu deux saisons, vraiment exceptionnelles, j’ai commencé à penser à un transfert, mais maintenant en hiver ? Cela faisait quatre mois que je ne touchais plus le ballon, c’est pour cela que c’était une surprise, mais une surprise triplement belle."
Quand avez-vous pris connaissance de l’intérêt de l’Inter ?
"C’était de la folie, le lundi soir j’ai reçu plusieurs messages de mon agent, mais j’étais parti dormir depuis peu. Il me disait que le Directeur Sportif de l’Inter l’avait convoqué dans son bureau à Milan sans ménagement et qu’il voulait me recruter déjà pour le mois de janvier."
Est-ce vrai qu’il y avait déjà eu une possibilité de rejoindre l’Inter en 2020 ?
"Oui, c’est pour cette raison que j’ai réagi avec prudence, mon agent m’a dit : Cette fois, cela devrait aller au bout. Et tout s’est accéléré si rapidement dans la journée de mardi. Les clubs se sont rencontrés et ont cherché à finaliser le transfert d’une telle façon que le mardi soir celui-ci était déjà certain. Le mercredi, les clubs avaient trouvé un accord et je suis allé à Milan dans l’après-midi car l’Inter voulait être certaine que j’avais bien été soigné de ma blessure. Jeudi, la visite médicale était passée, c’était vraiment irréel."
Pourquoi l’Atalanta s’était opposé à votre transfert, avant, et pas cette fois ?
"Je me le suis aussi demandé, après avoir salué mes équipiers dans le vestiaire, je suis allé voir le Président Percassi et je lui ai justement posé la question: Pourquoi maintenant, pourquoi en hiver ? Il m’a répondu, nous en avons parlé dans le club et nous sommes tombé d’accord sur le fait que tu méritais d’avoir ta chance dans un Top Club, tu t’es dévoué pour le club tu as toujours tout donné. A présent un Top Club s’est présenté et nous te laisser le rejoindre car nous te souhaitons le meilleur de tout notre cœur. Cela m’a profondément touché."
"Il y a encore quelque part, dans ce monde qu’est le mercato, un peu d’humanité. Je crois à ce que Percassi m’a dit, nous sommes dans une période pandémique et il y a aussi naturellement l’aspect économique : Je suis arrivé à l’Atalanta pour moins d’un millions d’euros et, à présent, l’Atalanta recevra une somme importante avec ma vente, c’est une situation qui convient à tout le monde."
L’Atalanta recevra 25 millions d’euros de votre vente…
"Je laisse tomber le fait qu’il est absurde de se dire qu’un homme vaut plus qu’un autre, mais je pense valoir cette somme sur base du mercato actuel, et je ferais tout pour être à la hauteur de ce prix."
Quand avez-vous parlé avec Inzaghi ?
"Quand il était clair que les clubs avaient trouvé l’accord : Il m’a appelé pour me dire en souriant : "Vu comment les choses se sont mise en place, tu ne marqueras plus contre moi." Face à la Lazio, je marquais toujours avec régularité. Il m’avait dit que l’Inter cherchait un renfort pour faire des courses sur l’aile gauche et qu’il pensait depuis quelques temps déjà que j’étais le joueur adapté à ce poste : Je n’aurai pas de problème pour m’adapté, lui ai-je répondu."
L’Inter joue en 3-5-2 comme l’Atalanta….
"Je devrais avoir les mêmes libertés, surtout en phase offensives, c’est ce que m’a dit l’entraineur : Inzaghi m’a donné immédiatement l’impression de compter sur moi et d’avoir un plan bien précis me concernant. Pour moi c’est le plus important et j’en suis très honoré."
Quand retrouverez-vous les terrains ?
"Par chance, j’en suis à ma dernière semaine d’entrainement individuel. Je vais faire une nouvelle IRM et si tout va bien et que le muscle est guéri, je réintégrerai piano le groupe. Je devrais retrouver ensuite le rythme, mais cela ne devrait plus durer trop longtemps."
Initialement, votre retour était prévu à la fin du mois de novembre…
"Quelque chose s’est mal passé et j’étais trop confiant, de plus, il y avait les rencontres fondamentales face à la Juventus et face à Villareal en Ligue des Champions. Mon muscle n’a pas supporté la mise sous tension et j’ai de nouveau été blessé au même endroit, en jetant par la fenêtre deux mois de travail…"
Vous en voulez-vous ?
"En grande partie oui, j’ai appris aussi à mieux connaitre mon cors plus que quiconque et c’est pourquoi la décision me revient : Le médecin avait donné son accord et l’entraineur avait besoin de moi pour ces matchs important, mon ambition n’était pas à sous-évaluer car je voulais revenir le plus tôt possible sur le terrain et j’étais trop naïf. J’aurais dû prendre plus de temps, je m’en veux surtout à moi-même."
Liverpool ?
"Pour le match aller, vu mon étant de santé, je ne serai probablement pas encore sur le terrain. En général, Liverpool est considéré comme la pire équipe que nous aurions pêcher. Après le Derby, nous avons un autre match difficile face au Napoli. Si nous sommes dans notre état de forme habituel, nous pourrons aborder la rencontre face à Liverpool avec les épaules larges, ce sera du 50/50."
Nous vous avions vu pleurer lors du match de Ligue des Champions face aux Young Boys.
"C’était des larmes de tristesses car je savais déjà à ce moment-là qu’il ne s’agissait pas d’une petite blessure, je n’avais jamais rien ressenti de tel, j’ai pensé à un arrêt de six mois."
Avez-vous pensé à la sélection nationale ?
"Oui, absolument, l’équipe allemande est bien couverte pour chaque poste, chaque partie que je ne pouvais pas jouer était un motif pour ne plus être convoqué. L’équipe nationale est ce qu’il y a de plus grand pour moi. Le sélectionneur national Flick m’a immédiatement contacté pour me souhaiter une bonne guérison et ces derniers mois, il est toujours resté en contact avec moi pour savoir comment évoluait les choses."
Voulez-vous reprendre votre poste en sélection ?
"C’est mon désir et mon objectif, Je sais que je n’ai pas joué depuis longtemps mais je suis extrêmement motivé et je veux prouver que l’on peut compter sur moi. Et si j’y parviens, le sélectionneur n’aurais aucun problème à me réintégrer dans la liste."
La Coupe du Monde ?
"Je ne veux pas la rater, peu importe la raison."
Robin Gosens peut-il devenir le nouvel Andreas Brehme ?
"Brehme est une icône de l’Inter. Si je parviens à rejoindre ce statut, c’est que je serai parvenu à faire les choses correctement, j’aimerai énormément écrire une page d’histoire avec l’Inter."
On disait l’Inter dans une année de transition avec les départs d’Antonio Conte, de Romelu Lukaku et d’Achraf Hakimi….
"Lukaku et Hakimi ont été deux des meilleurs joueurs de la dernière saison, il faut féliciter le club qui malgré ces départs est à nouveau en tête du classement. L’Inter propose le jeu le plus attrayant de la Serie A, et je ne suis pas le seul à le penser."
Lorsque votre contrat à l’Inter se terminera, rêveriez-vous de poursuivre votre carrière en Bundesliga ?
"C’est mon objectif déclaré, mais je veux avant laisser mon empreinte à l’Inter, je garde au coin de ma tête le rêve d’évoluer un jour en Bundesliga."
Si ce n’est pas possible, Newcastle pourrait-il s’avérer être sportivement parlant par la suite ?
"Sur ce sujet, le mieux à faire est de ne plus m’exprimer."
®Antony Gilles – Internazionale.fr
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.