Un moment compliqué pour l'Inter qui a encaissé Dimanche sa troisième défaite en championnat. Mais Simone Inzaghi est persuadé qu'il a encore l'équipe en main et qu'il peut s'en sortir. Révélation de la Gazzetta dello Sport.
Simone s'est un peu livré au téléphone à des amis et surtout avec son frère, Pippo. Il mène la Serie B avec Reggina et l'a réconforté en lui rappelant que les moments difficiles existent en toutes saisons et qu'il en faut peu, peut-être un succès contre la Roma ou Barcelone, pour changer les choses et commencer une autre histoire.
L'état d'esprit de Simone a plusieurs facettes:
- il y a la colère à cause des mauvais résultats;
- l'amertume due à des erreurs;
- la conscience du travail accompli ;
- le regret des blessures et de certains épisodes.
Ici, le point de départ des réflexions d'Inzaghi est celui-ci : l'Inter changera de braquet jusqu'après la pause internationale et se remettra en ligne avec les objectifs du début de saison, c'est à dire se battre pour le Scudetto et la confirmation d'une dimension européenne retrouvée l'an dernier grâce à son travail. Le groupe est très relevé mais les Nerazzurri affronteront Barcelone avec courage et ambition dans la double confrontation qui peut déboucher sur la qualification. Cependant, pour pouvoir y parvenir, il faut une analyse profonde de la situation.
Simone n'a aucun doute sur le comportement des joueurs. Au contraire, le vestiaire rame de manière compacte, dans le même sens et suit les indications de l'entraîneur qui n'aurait aucun problème à plaquer quelqu'un au mur d'Appiano comme il y a des années à la Lazio. Cependant, il a l'impression que sur le terrain, chacun essaie de résoudre les problèmes par lui-même et ne compte pas sur ses coéquipiers pour surmonter les difficultés de l'équipe. Ainsi, à certains moments du match, l'Inter semble déconnectée et, conséquence plus évidente, des cartons jaunes et des corners pleuvent en faveur des adversaires. C'est avant tout un problème mental : il y a un peu d'anxiété et la frénésie génère d'autres complications. Une équipe comme l'Inter ne peut pas mettre tout sur le dos de la défense : ce n'est qu'en pensant en groupe qu'elle peut sortir de la crise.
Traduction alex_j via FCInter1908.
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