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Amantino Alessandro Mancini se dévoile ce vendredi, dans cette nouvelle émission de trente minutes qui est dédiée aux Nerazzurri sur la chaine thématique Sky Sport 1.

 

Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer l'intégralité de cette interview :

 

Comment est née l'idée de la danse sur le terrain à Athènes ?

 

"Maicon, moi et les brésiliens étions mis d'accord depuis un moment, à Athènes j'ai réussi à marquer et donc il m'est venu spontanément l'idée de faire cette danse."

 

"À Rome, j'exprimais ma joie différemment, je faisais de la Capoera (ndr: mixte entre danse et art martial), fortement utilisé chez nous".

 

Restera-il un rite chaque fois que vous marquerez un but pour l'Inter ?

 

"Je chercherai à faire des choses différentes, peut-être une autre danse, peut-être referai je de la Capoera : c'est bon d'exulter de cette manière, tu t'amuses et t'amuses également le public".

 

Vous attendiez vous à un début de saison aussi brillant ?

 

"Oui, je m'y attendais, parce que cela fait six ans que je joue dans le football italien et m'insérer dans un groupe de qualité et avec un entraîneur aussi bon comme Mourinho a été très facile. Même si je dois encore m'améliorer, je suis très satisfait du départ avec l'équipe".

 

D'où vous vient toute cette sûreté ?

 

"Du fait de croire en moi. Connaître mes qualités et ensuite travailler dans un groupe et une équipe aussi fort te transmet tant de tranquillité pour réussir à bien jouer dans n'importe quelle occasion".

 

C'est étonnant la complicité que vous avez avec Zlatan Ibrahimovic sur le terrain: une question de feeling ?

 

"Jouer à côté de Zlatan est facile, il a une technique fantastique ; tous connaissent sa force, il est donc facile de le comprendre, donc il est facile de jouer avec lui sur le terrain."

 

"C'est important pour nous : nous devons continuer ainsi, en sachant que nous devons encore nous améliorer. Jouer avec est très simple, parce qu'il comprend tout très vite. Je dis toujours que Zlatan sert un ballon rond, jamais un ballon carré…".

 

Vous avez marqué à Athènes, à Gênes et dans l'action finale d'Inter-Catane vous avez effleuré le but…

 

"Ce sont des schémas que nous réalisons toujours pendant les entraînements. La technique et la vitesse sont notre force, donc tout devient facile."

 

"L'Inter, dans son histoire, a toujours eu des joueurs brésiliens et cette année nous sommes cinq. Ce sont des gars de grande qualité et qui montrent leurs valeurs. Nous sommes contents que cette chose arrive et aussi pour ce qui arrivera plus tard."

 

"Du moment que nous jouerons bien ici, n'importe qui arrivera dans le futur jouera également bien. J'ai commencé ma carrière en tant qu'ailier, mais j'ai toujours eu des caractéristiques offensives, je défendais parce que je devais défendre, même si dans le football d'aujourd'hui on ne peut pas avoir un défenseur en équipe avec mes caractéristiques."

 

"Aujourd'hui je peux dire que je préfère attaquer plutôt que défendre, parce que ma force consiste à attaquer".

 

Qu'est-ce qui a changé par rapport à la Rome de Luciano Spalletti ?

 

"Lorsque je jouais à Rome je reculais beaucoup plus."

 

"Avec Mourinho, ils nous demandent, attaquants que nous sommes, de reculer jusqu'à un certain point. Il me donne plus de liberté d'attaquer."

 

"Ici je recule moins par rapport à la façon dont je jouais à la Rome. Comme cela, lorsque tu arrives devant la porte, tu as plus de force et de lucidité".

 

Que signifie avoir la mentalité de Champions ?

 

"Tu dois être une équipe concentrée, conscient de ce que tu veux obtenir."

 

"Une équipe dangereuse, pleine d'enthousiasme qui joue dans des stades pleins de gens, donc une Inter déterminée et connaissant sa force… Si tu n'as pas tout cela, tu joues mal et tu perds".

 

Est ce vraiment important un entraîneur comme Josè Mourinho ?

 

"Il est fondamental d'avoir un entraîneur qui t'estime et qui te désire. Je suis content des mots que le mister a employé pour me comparer."

 

"Maintenant je cherche à donner ma contribution sur le terrain, et à faire toujours au mieux. Avoir un entraîneur comme Mourinho, qui t'estime, te donne toujours l'envie de jouer et d'aider l'équipe. Moi j'apprécie ses entraînements."

 

"Les méthodes qu'il utilise sont différentes : cela fait deux mois que nous sommes ensemble et nous n'avons jamais répété le même exercice. Lorsqu'on arrive le matin tu ne sais jamais qu'est-ce que tu feras sur le terrain. Tu as toujours le ballon aux pieds. Tu t'y habitues et t'exécutes les exercices avec plus de gaîté parce qu'avoir le ballon toujours aux pieds c'est une chose merveilleuse."

 

"Mourinho est une personne très sincère, qui te dit toujours tout en face. Et il sait te dire « aujourd'hui, tu as mal joué »… Sa sincérité m'a fortement frappé".

 

Quels sont les points communs entre Mourinho et Fabio Capello ?

 

"Je n'aime pas faire de comparaisons. Je préfère laisser cela à vous journalistes, cependant il y a beaucoup de similitude dans le discours en ce qui concerne la gestion du groupe, ils sont semblables en ce point. Ce sont deux entraîneurs qui connaissent le football".

 

Mourinho a dit que, sans Mancini, la Rome n'est pas la même que l'année passée…

 

"Dans la vie personne n'est irremplaçable."

 

"Certes, ces mots font plaisirs. Mais ce n'est pas forcément vrai. Personne ne peut ressentir un manque lorsque quelqu'un s'en va."

 

"A la Rome j'ai donné ce que je pouvais. J'ai marqué une soixantaine de buts, ce qui fait beaucoup pour un joueur qui joue à mon rôle. Mais j'ai tourné la page."

 

"Aujourd'hui, j'appartiens à l'Inter et je pense seulement à l'Inter."

 

"Je suis navré tout de même pour les mauvais moments que traversent les giallorossi. Cela fait pas mal d'année qu'ils n'avaient pas aussi mal démarré une saison. Je suis resté un peu surpris, même si je pense qu'ils se reprendront, parce que c'est un groupe qui possède tant de qualité".

 

Qu'est ce qui vous manque le plus de Rome ?

 

"Je dois remercier Rome, le club, la ville et les tifosi. Même si maintenant je suis à l'Inter et qu'ils me sifflent, c'est normal."

 

"Cependant, à mon avis, j'ai écrit des pages importantes avec la Rome. Donc la Rome restera dans mon coeur : elle m'a tout donné. Je suis reconnaissant à la Rome".

 

Luciano Spalletti a dit que lorsque tu étais remplacé tu faisais la grimace. Maintenant avec Mourinho cela n'arrive plus…

 

"Ce n'est pas vraiment cela mais, durant ce moment là je voulais donner ma contribution à l'équipe et il me l'enlevait. Cependant, c'est son choix. C'est normal qu'il se fâche à ce moment là".

 

Amantino, vous avez peu gagné par rapport à votre valeur ?

 

"Je suis arrivé trois fois second dans le championnat italien, même si il me manque de gagner quelque chose d'important, un championnat ou la Champion's League."

 

"Je suis très confiant pour cette année. Je pense que nous pouvons gagner quelque chose de très important…. Plus nous gagnerons, mieux ce sera. Une équipe comme la nôtre doit toujours penser à la victoire".

 

Tant de grands clubs vous désirez: Lyon, Barcelone, Milan et Juventus. Pourquoi avez vous choisi l'Inter ?

 

"C'est un club qui m'a toujours plu, je suivais toujours Ronaldo lorsque il jouait ici, au Brésil on parlait beaucoup de l'Inter. L'équipe me plaisait beaucoup dans son nom comme dans sa structure".

 

A la Rome il y a Francesco Totti, un symbole… Est-ce la même chose avec Javier Zanetti ?

 

"Totti à la Rome est un symbole, ils le portent en bras. Ici il y a « Pupi », qui fait parti de l'histoire de l'Inter".

 

Au Championnat : qui craignez vous le plus ?

 

"Les habituels: Juve, Rome, Milan."

 

"La Fiorentina a fait de bons achats et joue très bien.Je pense qu'il puisse être la surprise : un groupe très qualifié et un bon entraîneur. Je l'ai eu seulement pendant 40 jours à la Rome, mais on voyait que Prandelli était fait pour cela".

 

La Champion's League ne risque pas de devenir une obsession ?

 

"Nous visons fortement sur la Champion's, cependant nous n'oublions pas le championnat. Nous n'excluons rien, l'important est de faire ses preuves".

 

Y a-t-il une équipe en Europe plus en vigueur de la gagner?

 

"Je dirais peut être Chelsea".

 

Dans quel championnat voudriez vous jouer dans le futur ou dans lequel vous auriez voulu jouer si vous n'étiez jamais venu en Italie ?

 

"En Espagne. J'aime ce type de football parce qu'il y a beaucoup de technique. Cependant le meilleur et le plus difficile reste le championnat italien".

Une promesse aux tifosi de l'Inter ?

 

"La promesse que je fais aux tifosi de l'Inter est de donner toujours le maximum. Je ne peux pas promettre le championnat, la Champion's, ou les buts. Tout ceci vient en conséquence".

 

Regrettez-vous l'équipe nationale brésilienne ?

 

"J'étais dans l'équipe brésilienne il fut un temps de cela, mais comme ailier."

 

"J'ai participé à l'avant-dernière coupe d'Amérique. Je faisais partie de ce groupe qui par la suite l'a gagné. J'ai toujours été orgueilleux de mettre le maillot verdeoro."

 

"Je poursuis encore cet objectif."

 

"À l'Inter, peut-être, j'aurai plus de visibilité, je peux avoir plus d'opportunité. J'espère bien jouer avec l'Inter pour revenir en nationale et peut-être participer au mondial en Afrique du Sud en 2010".

 

Que vous reste-t-il comme souvenir de Gianfranco Bellotto ?

 

"À Venise je l'ai eu comme entraîneur pendant cinq mois. À part que je ne jouais pas, mais c'était son choix, cela a été une expérience qui m'a beaucoup aidé."

 

"J'ai réussi à connaître plus en profondeur le football italien, même si j'étais en serie B. J'ai appris l'italien. J'ai appris à connaître votre culture. Je regardais la serie A et jouais en B."

 

"Je suis reconnaissant à Venise parce qu'elle a été une expérience importante. Cependant, Bellotto, aurait pu me faire jouer un peu plus…"

 

"Blagues à part, nous nous sommes revus deux ans après, lorsque il entraînait à Modène : je le respecte et le salue".

 

Questions fûtiles. Pâte et haricots ou cuisine japonaise ?

 

"Pendant l'hiver, pâte et haricots, j'aime bien cela parce que ca tiens chaud. Cependant, une fois par semaine, la cuisine japonaise".

 

Amatriciana (ndr: spécialité de la ville d'Amatrice, à la limite du Latium et des Abruzzes) ou risotto à la milanaise ?

 

"Amatriciana".

 

 

Par Olivier (Inter.it)


Réactions & Commentaires

Commentaires recommandés

Il fait un debut de saison correct , esperons qu'il va etre régulier dans ses performances et que son entente avec Zlatan va continuer a se peaufiner.

Même si y a 5 Brésiliens désormais, je préfère toujours les Argentins aux Brésiliens. -_- M'enfin, s'il joue à un très bon niveau, ça me suffit.

Sinon pour la sélection, c'est rapé. Il a laissé passé son tour et je crois pas qu'il fera son retour dans la Seleçao, le niveau est beaucoup trop élevé pour lui.

merci Oli

on en apprend un peu plus sur lui

j'espère que mourinho t'apprendra à etre régulier

Dans ce cas le duo Mancini-Ibra pourra faire des ravages

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