Les tableaux d'affichage parlent d'eux-mêmes. Roberto Mancini n'a plus qu'une idée en tête : gagner. Et ce, quelle que soit la manière.
Plus de muscle, moins de cerveau
Déjà, ça n'aura échappé à personne, le Mancio a décidé de blinder son équipe derrière. Un retour au 4–3–3 ou au 4–3–1–2 avec au moins huit joueurs censés protéger la cage d'Handanović. Pour le moment, Juan, Murillo, Medel et Santon ont la confiance du coach et redonnent du corps à cette arrière-garde interista. Et puis, ce milieu de terrain Kondogbia, Melo et Guarín tout en muscle et testostérone ne laisse que peu de place à des séquences offensives léchées. Surtout que la créativité de l'équipe n'est plus que l'affaire d'un homme, Brozović ou Perišić (qui va devoir se faire au poste) selon leur disponibilité. Difficile, donc, de servir convenablement la double pointe Icardi-Jovetić, pourtant prometteuse. Et difficile, du même coup, de briller devant.
En bref, le système de l'Inter mis en place par le Mancio est clair. Il préfère garder le contrôle du score, engranger les points tant que possible, « ça nous permet de travailler plus calmement », quitte à ne pas beaucoup faire trembler les filets et à ne pas être très beau à regarder. Et ça, c'est une nouveauté dans la méthode Mancini. Que ce soit avec la Fiorentina, la Lazio, City ou l'Inter, il a généralement toujours privilégié la liberté créatrice plutôt que la rigueur militaire. Jamais le Barça, pas forcément des buts à tout va non plus, mais au moins une volonté de construire et d'avoir le contrôle du ballon.
La jurisprudence Manchester City
Après, tout est relatif. Nous n'en sommes qu'à la
Par Ugo Bocchi pour sofoot.com (quelques changements dans la retranscription, l'article ayant été écrit avant le match contre le Hellas)
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