BELGRADE - Andrea Stramaccioni a donné sa conférence de presse avant le match d’Europa League contre le Partizan qui se tiendra à Belgrade ce jeudi à 21h05.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
"Il n’y a aucun vertige après le succès contre les bianconeri. Evidemment, la victoire de samedi nous a donné confiance, c’était un test important pour mon équipe, mais je l’avais dit avant le match et je le pense encore maintenant: nous sommes à la 11ème journée, il suffirait d’un ou deux résultats négatifs pour retourner où nous étions. Nous gardons donc les pieds sur terre car nous n’avons encore rien fait, et nous pensons à nous qualifier pour le tour suivant en Europa League."
Angelo Alessio, l’entraîneur adjoint de la Juventus a déclaré hier "L’Inter doit apprendre à gagner":
"La réponse de l’Inter est que nous avons parlé du match de samedi, même beaucoup, lors de l’après-match. Alessio peut dire ce qu’il veut, mais la seule chose que l’Inter a à l’esprit est le match contre le Partizan. Je crois que notre petit secret qui nous a accompagné jusqu’ici, est d’avoir affronté chaque match avec un grand engagement. Ca ne m’intéresse pas de parler de ce qui est fait, à présent, il n’y a que le Partizan."
L’entraîneur analyse ensuite le parcours de son équipe:
"Nous sommes certainement à un moment de la saison où l’Inter est engagée de manière très intense, que ce soit en championnat ou en Europa League. C’est quelque chose que nous savions et qui me permet de profiter de tous les joueurs du groupe, sur lesquels j’ai beaucoup d’attentes. Le match de demain est un match important, car une victoire nous permettrait de nous qualifier à deux matchs de la fin. A l’évidence, nous ne sommes pas à un moment positif numériquement parlant, car nous avons 12 joueurs indisponibles: 9 blessés et 3 qui ne sont pas dans la liste. Demain, l’Inter devra mettre sur le terrain des valeurs de grand caractère. Livaja titulaire ? Il fait partie d’un projet sur les jeunes sur lequel l’Inter compte et a confiance. Lorsque nous avons décidé de ne pas envoyer Marko en prêt, c’était avec l’idée de l’utiliser dans les matchs européens, je ne pensais sincèrement pas qu’il ferait aussi bien. J’ai trois attaquants, et demain ils ne pourront pas jouer tous ensemble, l’un d’eux se reposera, également parce que le match de samedi a été très fatiguant. Zanetti dans la défense à trois ? C’est un joueur de coté qui peut jouer haut et bas, à droite et à gauche, mais ça dépend des interprétations."
A propos des adversaires de jeudi:
"Je crois que le Partizan grandit beaucoup, match après match. Ils ont fait une très bonne première mi-temps à Milan, ils nous ont mis en difficulté. Je crois qu’ils ont toujours gagné à domicile et c’est là qu’ils ont joué le mieux. Demain, devant leur public, ils feront tout pour mettre l’Inter en difficulté. Nous, de notre côté, nous essaierons de ne pas répéter ce que nous n’avons pas bien fait au match aller. C’est une bonne équipe collective, avec des personnalités intéressantes comme Markovic et d’autres, j’espère qu’ils ne brilleront pas demain."
Sur les choix du turn-over:
"Sans entrer dans le détail de la formation, nous serons certainement contraints de changer quelque chose. En ce moment, sur les six défenseurs de l’organisme, seulement deux sont disponibles. Devant, il y a les blessures de Sneijder et Coutinho et l’indisponibilité d’Alvarez. Nous sommes 19 et nous avons dû appeler Pasa. Numériquement, nous sommes dans une situation d’urgence certaine. Je ne pense pas que des éléments blessés reviendront pour dimanche, à part Alvarez, et je crois que nous serons donc dans la même situation à Bergamo."
On revient sur le terme "insouciance" utilisé par le dirigeant de la Juve, Beppe Marotta, à propos du jeu de Stramaccioni:
"Je l’ai déjà dit: ni lui ni moi ne voulions faire de polémique. Ses paroles ont pris un sens qu’il ne voulait pas donner en réalité et donc tout est fini."
Sur les polémiques arbitrales qui ont duré 90 minutes lors du match contre la Juventus, Stramaccioni précise:
"Je pense que c’est normal qu’un joueur ou un entraîneur puisse faire un commentaire à chaud sur des épisodes d’arbitrage, je pense que ça fait partie du football. Ca fait partie de ce sport, un sport dans lequel le jugement de l’arbitre est fait avec un regard humain. Vous connaissez ma position, je n’ai jamais commenté le travail des arbitres, mais l’Inter - en tant que Société, joueurs et staff - a une confiance totale dans la classe arbitrale. J’ai eu l’occasion de parler avec le désignateur Stefano Braschi qui a tout mon, et notre soutien. Je pense que certaines paroles étaient liées à des épisodes x ou y, mais la qualité de la classe arbitrale italienne n’a jamais été remise en cause."
La victoire contre la Juventus a été accompagnée par une série de compliments envers l’entraîneur, qui garde néanmoins les pieds sur terre:
"A présent, le seul club ’bianconero’ que j’ai en tête est le Partizan, car je suis fait comme ça. Je suis très concentré sur le match de demain, notre adversaire mérite un grand respect et je suis le premier à transmettre la mentalité juste pour affronter le Partizan. Les compliments pour la victoire, ce n’est pas moi qui les ai pris, c’est l’Inter: la Société, les joueurs, le staff qui est derrière l’équipe, les compliments sont tous pour eux, mais moi je préfère les recevoir le 30 juin. A présent, nous devons faire un résultat contre le Partizan, dans un stade que j’ai eu l’occasion de connaître lorsque j’entraînais dans les secteurs jeunes, et qui sera bouillant. Jusqu’ici, nous avons toujours eu faim, nous sommes sur une série de victoires consécutives et nous devons réussir à maintenir cette tendance de volonté."
Rédigé par stan78 & p-h08 (inter.it)
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