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  • Victor "Antony" Newman
    Victor "Antony" Newman

    TÊTE À TÊTE AVEC JOSÈ MOURINHO

     

    Image IPB

     

     

    MILAN - Josè Mourinho a été interviewé par le directeur du TG1 Gianni Riotta pour l’émission hebdomadaire qui approfondit l’actualité TV7 qui passera en ce jour, vendredi 8 août 2008, sur RaiUno, à partir de 23h20.

     

    Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer l'intégralité des déclarations du Special One :

     

    Mourinho, que diriez-vous si vous deviez expliquer à un martien ce qu’est le jeu du football ?

     

    "Je préfère dire que c’est plus qu'un jeu, d'un point de vue socio-culturel c’est le phénomène le plus important du monde d'aujourd'hui. Dans notre culture latine c’est beaucoup plus qu'un jeu, c’est beaucoup plus que quatre-vingt-dix minutes. Quatre-vingt-dix minutes sont seulement une période à l'intérieur des sept jours de la semaine où l’on vit le football tous les jours. Le football pour nous est vital."

     

    Un de vos collègues, Arrigo Sacchi, soutient que le football est la chose la plus importante parmi les moins importantes. Partagez-vous son point de vue ?

     

    "Je suis d'accord, mais je préfère dire que le football est beaucoup plus important dans la vie de tant de personnes. Je comprends ce que veut dire Arrigo : je sais bien que, lorsqu’on parle de pauvreté, de guerre, d'enfants avec tant de problèmes, ou lorsqu’on parle de phénomènes sociaux et économiques de notre monde, alors le football est sûrement moins important. Cependant le football est important dans la vie de millions et millions de personnes."

     

     

    A 45 ans, vous avez déjà gagné 11 trophées. Quand vous êtes arrives en Angleterre vous avez dit "Je suis le Special one". Qu’avez-vous de spécial ?

     

     

    "Je n’ai pas dit cela, c’est une histoire montée par la presse anglaise. J’ai gagné la Champions League le 24 mai, je suis arrivé en Angleterre le 26 mai, deux jours après. Durant la conférence presse de présentation, on m’a demandé si je pensais avoir les qualités pour entraîner dans un football comme le leur. J’ai répondu : "L'autre jour j’ai conquis la Champions League, comment faire pour ne pas avoir la qualité pour travailler en Angleterre? ". Alors, ils m’ont demandé si je me sentais être un entraîneur spécial, j’ai répondu oui parce que j’ai gagné tant de choses et parce que je viens à peine de gagner une coupe importante avec un club comme Porto. Les jours suivants je suis devenu le 'Special one'. Ce n’est pas un problème, mais moi je suis spécial seulement à la maison avec ma femme et mes enfants."

     

     

    Quelques journalistes disent que vous êtes arrogant, les joueurs que vous avez entraînés soutiennent le contraire, c'est-à-dire que vous êtes un entraîneur qui aime le dialogue. Que dites vous de si particulier à vos joueurs ?

     

    "Il y a toujours une chose en commun dans mes premiers jours dans les quatre clubs pour lesquels j'ai travaillé. Le premier jour je dis toujours que je promets d'être honnête, rien de plus. Ceci parce que c’est la chose la plus importante du premier jour au dernier jour lorsque nous travaillons ensemble. Je suis honnête et je dis à mes joueurs seulement la vérité. Lorsque, par exemple, je suis arrivé en conférence presse et que les journalistes me demandent quelque chose relative à l'équipe, je réponds seulement si d'abord j'en ai parlé avec les joueurs. Ainsi aucune des choses qui sortent sur les journaux deviennent un problème. Si, par exemple, un journal parle de l'échange au Mercato de Tiago-Stankovic, Dejan peut est tranquille parce que j'ai parlé avec lui et je lui ai dit qu'il restera."

     

    A 45 ans sont déjà sortis deux livres qui racontent votre vie. Vous avez grandi au Portugal, vous n’avez pas été un grand footballeur, puis vous êtes devenu un grand entraîneur. Cela vous a déplu de ne pas avoir été un grand footballeur ?

     

    "Non. Avant tout, je veux dire une chose sur les biographies, certaines ne sont pas autorisées et disent tant de mensonges. Je ne peux rien y faire, je dois vivre ma vie familiale avec passion et tranquillité. Ma maison est fermée, la lumière que porte mon travail ne plaît pas à ma femme. Nous sommes une famille très heureuse. Puis le football reste le football et nous devenons une personne très célèbre dans la société, mais dans l’absolu je suis une personne normale."

     

     

    Votre femme s'appelle Matilde et s'occupe d'une association d’aide aux enfants....

     

    "Ma femme est très importante. Après sa licence en philosophie elle n'a jamais travaillé parce que j'ai beaucoup voyagé pour entraîner : Porto, Lisbonne, Barcelone, Londres et maintenant Milan. Il a été impossible pour elle d’avoir une carrière. C’est une maman fantastique et avec un cœur qui pense toujours à aider les autres. Elle me semble même plus fantastique parce que la tranquillité lui plaît, elle n'aime pas la notoriété. Elle apprécie d’aller au supermarché, dans les magasins sans que les gens sachent que c’est mon épouse. Ceci me plaît vraiment."

     

     

    Un entraîneur de l'Inter qui s'appelle Eugenio Bersellini et qui a gagné un Scudetto, lors du jour de la fête, à la question sur qu’est ce qu’il lui avait fait plus plaisir, il répondit en parlant d'un joueur qui tirait toujours du pied droit et qu’en cette occasion spéciale avait marqué du pied gauche. Dans votre histoire, y a-t-il eu un épisode particulier qui a attiré votre attention ?

     

     

    "Il m'en vient un à l’esprit qui est arrivé au début de ma carrière, lorsque j’entraînais une petite équipe qui maintenant joue en Serie B portugaise, la Leria. Lorsque j'étais dans le plus grand championnat. À la fin de la saison je voulais un club meilleur et j’ai dis que je ne resterais pas, cependant j’ai promis que certains viendraient avec moi. En janvier, nous étions troisièmes au classement et le Porto m’appelle. À la fin de saison, cinq de mes joueurs vinrent au Porto avec moi, un an après nous avons gagné ensemble la Coupe Uefa, l'année suivante la Champion’s League."

     

     

    Les journalistes portugais m'ont conseillé de vous demandez ce que vous entendez par "pression élevée" ? Ils disent que c’est un peu votre manie....

     

     

    "On peut appeler de la haute pression, mais on peut le dire de manière différente. Cela me plaît que l'équipe fasse un pressing haut dans la moitié adverse. Mais c’est important d’avoir une culture tactique suffisante pour jouer dans un mode différent, pendant quelques matchs nous avons besoin d’être en bloc et de défendre derrière la ligne médiane. Dans l’absolu, cela me plaît l'idée de faire un pressing, lorsqu’on entame la première phase de la possession. Ceci signifie que les défenseurs doivent jouer sur la ligne médiane et les autres joueurs doivent se trouver plus haut."

     

     

    Dans la vie aussi, vous servez-vous de cette pression elevée ?

     

     

    "Non, dans la vie c’est différent. Dans la vie je suis en basse pression, sans aucun risque. Famille, tranquillité, paix, amour. Je ne prends aucun risque même point de vue des investissements économiques, je suis un super-défensif."

     

    Un "Catenaccio" ?

     

    "Oui, oui… vous me retrouvez tranquillement dans mon jardin, je suis très défensif dans la vie."

     

    Les Jeux Olympiques commencent, les suivrez-vous ? Les autres sports vous passionnent-ils ?

     

     

    "Je suis un homme de sport, l’esprit des Jeux Olympiques me plait beaucoup tout comme de la manière dont ils sont nés. Même si malheureusement il y a eu quelques problèmes avec le dopage et avec d’autres choses. Même si un sport ne me plaît pas tellement, j'apprécie tant la force d'un athlète d'arriver à conquérir une médaille et porter sur le podium le drapeau de son pays. À ce point on ne peut plus parler de non professionnalisme ou d’amateurisme. Beaucoup pratiquent des sports individuels et travaillent avec un ou deux entraîneurs sur une longue période pour affronter un seul adversaire. C’est une très belle chose."

     

     

    Vous connaissez le football portugais, espagnol et anglais. Quelles sont les premières idées que vous vous êtes fait sur le climat du football italien ?

     

     

    "C’est une atmosphère latine, complètement différent de l’anglais. Ce que j'ai vécu à Brunico avec l'Inter je l'avais vécu en stage avec le Barca. A Chelsea, contrairement, personne n’est venu aux entraînements en trois ans et demi, aucune personne présente et on peut aller en ville tranquillement, c’est une vie paisible. Durant quatre-vingt-dix minutes, par contre, les émotions sont inoubliables, même si on jouait un match de coupe contre des équipes de ligues inférieures. En Angleterre, ce sont des émotions de quatre-vingt-dix minutes, avec beaucoup de monde à tous les matchs. Au Portugal, en Espagne et en Italie, par contre, à la fin du match commence un autre match. Celui que l’on joue pendant la semaine, où l’on parle du match que l’on a joué et de celui qui arrive."

     

     

    L'Inter aime se définir comme "Pazza", ne serait-ce pas l’heure d’y apporter un peu de sagesse ?

     

     

    "Lorsque j'arrive dans un club, je peux y rester dix ou vingt ans, mais également un an ou un mois. Parce que dans le football tout est possible. Mais si tu arrives dans une équipe comme entraîneur tu dois penser y rester cinquante ans, je ne dois pas travailler pour le lendemain, mais pour le futur du club. Luis Scolari, par exemple, est arrivé à Chelsea il y a un mois et a déclaré de n’avoir jamais vu un club aussi organisé avec une très belle structure pour les entraînements: ceci peut être considéré comme un titre, parce que j'ai travaillé pour réaliser cette structure. On doit travailler pour le club, pas en mode égoïste et pas pour nous, nous avons toujours besoin de faire un projet à long terme. Je sais qu'ensuite il faut gagner et que l’on doit chercher à porter des joies et des coupes, mais pour avoir la conscience tranquille et faire au mieux mon travail de professionnel je dois travailler avec le club."

     

    Mais savez-vous ce que veulent les tifosi de l'Inter, Massimo Moratti en premier ?

     

     

    "Évidemment nous voulons tout gagner. Le président Massimo Moratti a une grande expérience dans le football, il sait que nous jouerons contre des équipes fortes et importantes. En Serie A il y a trois-quatre équipes avec un grand potentiel, en Champions League dix-douze ayant nos mêmes ambitions. Il n'est pas facile de gagner. Le président et moi cependant nous pensons de la même manière : nous ne voulons pas gagner seulement aujourd'hui, nous voulons un club gagnant dans le temps et nous travaillons ensemble dans cette direction. Je m’entretien toujours avec Marco Branca et Gabriele Oriali : nous avons tous une grande expérience et nous devons travailler avec tranquillité pour le présent et le futur."

     

     

    Selon un article apparu sur "Il Corriere della Sera", Mourinho est révolutionnaire en football et conservateur en politique : est-ce vrai ?

     

    "Conservateur en politique oui, révolutionnaire dans le football non. Je suis simplement une personne avec des idées très claires, une philosophie avec beaucoup de sobriété du travail, j’ai une confiance totale en mon potentiel et personne ne me fera changer. Je n'ai pas l’intention de révolutionner, comme le dit monsieur Capello je n'ai rien à enseigner en Italie. Je dirais même plus : il dit que je n'ai rien à enseigner, je dis que je ne veux pas enseigner."

     

     

    Pourquoi êtes-vous conservateur en politique ?

     

     

    "Avant tout parce que je ne suis pas un spécialiste, je suis seulement informé et intéressé par tout ce qui touche la société. La politique est importante. Lorsque j’écoute un politicien parler de football, pour lui c’est positif parce que le football devient encore plus important dans la société. Mais comment puis-je parler de politique ? Comment puis-je ne pas être conservateur ? Si on doit faire, entre guillemet, 'révolution politique', on doit en savoir beaucoup plus que moi. Je le dis sans aucun problème: pour l'équilibre dans la vie c’est important."

     

     

    Le Président du Conseil en Italie est également président du Milan. L'avez vous déjà rencontré ? Il dit être le président de l'histoire du football qui a le plus gagné....

     

     

    ''Non, je ne l'ai pas rencontré. Mais est-il vrai que c’est le président qui a le plus gagné ? ''

     

    Il dit que oui et dit d'avoir toutes les statistiques qui le confirment, mais le Real Madrid le contredit....

     

    "Je ne saurais pas vous dire. Mais ceci n'est pas très important : le Real Madrid et le Milan sont deux clubs avec une très grande histoire et sûrement que monsieur Berlusconi est très orgueilleux de son histoire avec le club dont il est président."

     

    Ronaldinho redeviendra-t-il un grand joueur ?

     

    "Je pense que oui, c’est très important pour le football italien. L'autre semaine au Trophée Tim j'ai parlé avec quelques personnes que je connais au Milan, nous disions qu'aucun joueur important n’a quitté l'Italie cette saison. Ils sont tous restés et sont arrivés des joueurs importants comme Ronaldinho, Riise et Muntari. C’est très important, le championnat pourra être magnifique, compétitif, créer une passion dans le monde entier. Nous devons avoir l'ambition de faire quelque chose de beau comme l’ont fait les équipes anglaises depuis quelques années, en plaçant trois équipes dans les demi-finales de Champion’s League et deux en finale. Le Milan doit gagner absolument la coupe de l’UEFA, ce n'est pas une équipe pour cette coupe et, si elle la joue, il doit la conquérir. Nous, la Juventus, la Roma et la Fiorentina, par contre, après la phase de groupe, nous deviendrons ennemis. D'abord nous devons chercher à passer ce tour tous les quatre."

     

    La "Gazzetta dello Sport" a écrit que Mourinho est le favori pour gagner le scudetto....

     

    "Je dirais qu’à l’heure actuelle que si nous sommes favoris ou que si nous finissons dernier pour moi cela ne change absolument rien."

     

    Qu’est-ce qui vous a le plus frappé en arrivant en Italie ?

     

     

    "Il sourit....les moucherons qu’il y a dans l'après-midi ici à Appiano, c’est très difficile de s’entraîner avec tous les moucherons qui il y a autour… Blagues à part, je suis un citadin du monde et je connais le monde. J'ai joué en Italie une demi-finale de la coupe UEFA, mais pas de Champion’s League. Je connais bien l'Italie, même au niveau social. Je n'ai pas eu de surprises et pas de problèmes d'adaptation."

     

     

    On dit que Mourinho se trouve meilleur avec des jeunes joueurs pas célèbres parce qu'il les motive et il en tire le maximum....

     

    "Je ne suis pas d’accord. L’âge n’a pas d’importance : un homme de vingt ans peut penser et jouer comme un vieux, un homme de quarante peut être mentalement jeune et porter tant d'expérience. Un vrai gagnant n'est jamais fatigué de gagner. La chose importante pour moi et qu'un footballeur s'adapte à ma philosophie de jeu, un joueur qui puisse arriver parce qu'il est apte au rôle que je veux qu'il occupe. Ceci est ce qui s'est passé avec Muntari : il doit être clair pour tous que Lampard était notre première option, cependant nous savions que la situation était très difficile, au contraire presque impossible. Muntari attendait qu'on résolvait la situation : lorsque nous avons décidé que nous le voulions, nous savions déjà que le garçon avait le potentiel et les conditions pour donner le meilleur avec nous."

     

     

    Pour qui supportent vos enfants ?

     

    "Mes enfants supportent pour leur papa, évidemment et il n' y pas de problèmes. Ils n'oublient pas l'histoire, pour eux participer à des instants importants vécus à Porto ont été inoubliable. Ensuite trois années, très importantes également du point de vue personnel, à Londres avec trois titres et la Coupe d'Angleterre. Dans le cœur ils ont la couleur bleue, celui du Porto et celui de Chelsea. Maintenant pour eux c’est une nouvelle vie : l'Inter est la nouvelle vie et la nouvelle passion. Cependant ils savent que, lorsque le soir je reviens à la maison, c’est impossible d’être une personne différente que je gagne ou perde. Ma femme dit toujours "à la maison, pas de football". Cependant, pour mes enfants, c’est important que leur père gagne et soit heureux."

     

    Posté le 08 aout 2008 à 13.15 par Olivier

     

    Sources associé(e)s: Inter.it


    Réactions & Commentaires

    Commentaires recommandés

    C'es un interivew très personnel qui nous permet de connaître encore un peu mieu José je trouve et que je suivrais sur la RaiUno ce soir sans aucun doute.

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    Merci Oli pour cette Big Interview :nikel:

     

    J'adore sa réplique sur un certain president de l'A.C. Milan :bigrin:

     

    Et on a deux petits interiste en plus désormais :phear:

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    Merci pour l'interview :nikel:

    On en apprend un peu plus sur José et sur sa philosophie dans le jeu et dans sa vie personnelle.

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    Merci Oli', Mourinho "The special one" il ne l'a pas volé ce titre :D

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    Merci Oli, pour cette ptit traduction :bigrin:

     

    Bonne interview, on apprend un peu mieux qui est Mourinho ;)

     

    Pressé de voir le "Inter 100 e lode" de Mourinho ;)

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    Merci pour la traduc :)

     

    On en apprend pas mal

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    Merci Oli, pour cette ptit traduction :bigrin:

     

    Bonne interview, on apprend un peu mieux qui est Mourinho ;)

     

    Pressé de voir le "Inter 100 e lode" de Mourinho ;)

     

    Si t'aimes autant, c'est toi qui le traduira :phear:

     

    :bigrin:

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