Milan - "Nous ne sommes pas à vendre. On m'a dit le contraire, mais je ne sais pas pourquoi. Céder des parts est une possibilité mais ce n'est pas ce que nous recherchons" Telle est la déclaration d’Erick Thohir suite aux dernières rumeurs colportées sur son Inter. Le Président indonésien s’est dévoilé, ce 25 février 2016, sur l’avenir du Club :
"Nous voulons un partenaire commercial en Asie, en particulier en Chine. Beaucoup de club le font, par exemple Manchester City en Angleterre. Si quelqu'un veut les 5 % ok, mais pour l’heure je n’ai aucun nom à vous communiquer. Moratti a dit qu'il ne veut pas vendre, nous sommes partenaires et il y a une alchimie parfaite"
"On a déjà entendu dire que je ne m’y connais pas dans le football, mais c’est faux. J’ai par contre du apprendre à connaitre la Serie A. Le Calcio manque d’attrait à l’étranger. On y parle plus de La Liga et de la Bundesliga mais moins de nous. Je me suis toujours investi dans le club et je pose des actes concrets. Je profite de l’occasion pour souhaiter un joyeux anniversaire à Kondogbia...."
L’actualité sur San Siro se fait toujours brulante et Thohir se déplacera pour la première fois à Casa Milan.
La raison ? Un face à face avec Barbara Berlusconi. Il sera convenu de discuter non seulement des améliorations avant la finale de Champions League du 28 mai, mais aussi d’une approche plus large et plus en profondeur sur l'avenir du stade San Siro de Milan, où les deux équipes continueront à vivre.
"Avec des retards supplémentaires sur la refonte du système, il y a un risque que d’autres clubs comme la Roma, nous dépasse. La Juventus a atteint 40 millions d'euros en recettes suite à la vente des billets. Elle est l’exemple à suivre" admet le Président de l'Inter.
A ce sujet, même le CEO du Club, Bolingbroke s’est exprimé: "Durant deux ans, le Milan s’est orienté sur son propre stade et nous avons travaillé en pensant à gérer seul à San Siro. Nous avons créé un projet pour la refonte, puis ils ont changé d'avis. Ils ont demandé à voir le projet et à se le partager. Travailler ensemble peut s’avérer positif"
Antony GILLES
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