Trente ans de projets, de talents et d'intuitions dans le football jeunesse. Disons au revoir au chef historique du secteur des jeunes Nerazzurri en Septembre, Roberto Samaden.
L'histoire entre Roberto Samaden, responsable du secteur jeunesse et qui occupe également des postes importants à la FIGC, et l'Inter touche à sa fin. La décision du manager de ne pas renouveler son contrat expirant en Juin a (presque) pris tout le monde par surprise. Et tout d'un coup, ces trente ans (oui, trente ans) de football junior extrêmement réussis semblent s'être envolés comme un souffle parce que pendant ces années, nous nous sommes aimés, nous avons grandi ensemble et nous avons tellement innové. Vraiment vraiment beaucoup.
Les Centres de Formation (fleuron du secteur jeunesse), les Académies, les nombreux projets menés avec un enthousiasme contagieux en disent long sur la vision de Roberto qui a permis à l'Inter de transmettre sa philosophie du football sur le terrain et de le faire avec compétence et passion. Formation des joueurs et des entraîneurs avec une attention aux activités de base, la Villa di Interello qui accueille les jeunes étrangers dans un cadre familial puis encore l'Inter Collège. Les nombreux projets menés pendant la pandémie pour ne pas laisser les enfants seuls. Combien de jeunes joueurs sont passés par le centre sportif de via Sbarbaro et ont respiré cette atmosphère familiale ? Une très longue liste de noms, qui se souviennent certainement du passage chez les Nerazzurri avec affection. L'Inter a toujours travaillé à la recherche de talents, elle l'a toujours fait avec des repérages sur le territoire et, quand elle en avait les moyens, avec des cibles étrangères. Un mélange qui a du succès depuis des années. Il y a des victoires et un nombre incroyable de finales atteintes. Et il y a des footballeurs nés et élevés à Interello qui se sont taillé une place importante dans les championnats de haut niveau. Quelqu'un comme Dimarco. Enfin et surtout, il y a les valeurs que le maestro Nerazzurri a toujours essayé de transmettre à ses garçons. Les valeurs dans le football comme dans la vie ne sont pas un détail. Jamais.
L'Inter est un sentiment et le travail de Roberto Samaden a été un long voyage dans lequel cet amour pour les couleurs Nerazzurra a trouvé une dimension parfaite dans laquelle se focaliser. Les amours de ce genre ne finissent pas mais lorsqu'elles sont si intenses, elles risquent de consumer les personnes impliquées. Après trente ans de travail toujours au top, sans s'arrêter car une fois une saison terminée la suivante se prépare tout de suite, les projets grandissant et se multipliant. Pour Samaden, un choix de vie a prévalu. Probablement ces dernières années, celles qui ont suivi la pandémie, les difficultés d'investissement du club des Nerazzurri ont peut-être aussi eu un impact: une lassitude due à l'ingéniosité avec un nombre limité de ressources, essayant de toujours se montrer compétitif. Des moments physiologiques dans une si longue relation de travail. Mais ce ne sont pas les circonstances qui ont consolidé la décision finale. Comment ne pas comprendre le besoin de reprendre son souffle et pourquoi pas, aussi de vivre de nouvelles expériences ?
Il y a eu une grande, énorme vague d'affection envers Roberto après que sa décision de ne pas renouveler soit devenue publique. Des initiés et aussi des fans de Nerazzurri. Mais si les années précédentes les clubs avaient peu à peu renoncé à le courtiser (bien qu'il n'ait jamais manqué d'intérêt), Samaden a toujours été très fidèle à l'Inter, depuis Samedi dernier son téléphone est forcément chaud. Il y a une file d'attente pour gagner un manager estimé, un grand professionnel et un travailleur acharné mais surtout une bonne personne. Beaucoup le courtiseront à partir de la FIGC, et qui sait quelle sera sa prochaine destination. Une équipe première ? Un projet de niche ? La Fédération ? Probablement quelque chose qui attise la flamme du sentiment. L'air frais qui émane d'un nouveau projet. Un nouveau voyage.
L'Inter, ayant appris la décision de Samaden de ne pas renouveler son contrat, n'est pas restée les bras croisés et a tenté de le retenir. Du président Steven Zhang à Beppe Marotta (qui en 2013 avait tenté de le faire venir à la Juventus), en passant par son ami Piero Ausilio. La vague d'affection du club a été immédiate et totale: la reconnaissance pour l'excellent travail de toutes ces années ne s'est pas fait attendre. Mais ce qui est immédiatement devenu clair, c'est que ce n'était pas un choix bradé. Un choix de vie n'est guère un choix négociable. L'histoire entre Roberto Samaden et l'Inter approche du générique de fin et bien qu'il y ait la tristesse typique des adieux, la salutation sera la belle que des amis spéciaux se permettent. L'héritage qu'il laisse à son successeur est important. Gagnant, honnête et sentimental. Très sentimental.
Traduction alex_j via FCInter1908.
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