
De retour à Brunico (Italie) après un séjour un France pour se remettre d’une blessure à un genou, Patrick Vieira veut se poser comme un leader du groupe nerazzurro. Après un entraînement, il propose de raconter à des journalistes son projet d’une réalisation d’une école de football au Sénégal, son pays d’origine. Mais aussi ses ambitions, ses envies de remporter des trophées, de construire quelque chose de solide avec l’Inter.
Vieira, Comment vous sentez-vous ?
Bien. Je suis arrivé dimanche après m'être entraîné en France, maintenant je travaillerai tout seul pour les 15 prochains jours. Je veux bien récupérer parce qu'il ne m'avait jamais arrivé d'avoir un problème sérieux comme celui lors de la finale retour de Coupe d’Italie contre la Roma (Lésion d'un ligament du genou droit, ndrl). Et penser que j'étais déjà un rescapé d'un autre accident qui m'avait forcé à ne pas participer à des matchs importants.
Par exemple, celle contre Valencia qui s’est suivi de l'élimination de la Champions League. Avec vous sur le terrain, ce match aurait-il prit une autre tournure ?
Je ne le sais pas, mais ces pensées là dans le football ne comptent pas.
Eprouvez-vous du plaisir de les retrouver lors du tournoi en Angleterre ?
Beaucoup, mais maintenant cette élimination fait parti du passé. L'important est de ne pas commettre ces erreurs là pour bien faire.
Quel souvenir laissez-vous de la saison 2006-2007 ?
La force et le caractère de l'équipe. Nous avons bien fait parce que nous avions un groupe de joueurs bons techniquement, mais surtout forts mentalement.
Cette mentalité de gagneur a-t-elle été vraiment fondamental pour la conquête du Scudetto ?
Oui et il doit être notre arme même pour la saison qui vienne. Les grandes équipes sont fortes avec les pieds, mais même avec la tête.
De quoi l’Inter peut-il encore s’améliorer avec un score de 97 points en Championnat ?
Dans le football, tout peut s’améliorer. Peut-être nous pouvons jouer un football plus spectaculaire ou avoir plus d'unité. L'important est de toujours bien faire.
Faire mieux au niveau des résultats, cela veut dire gagner soit le championnat et la Champions League. C’est possible ?
Lorsque tu joues dans une grande équipe comme l'Inter, tu as l'obligation de gagner. Cela ne doit pas être une pression, mais une motivation.
Vous avez remporter tout ce qu’il y a à remporter que se soit au niveau du club qu’au niveau International. Il manque seulement la Champions League...
C’est vrai et je confesse qu’il me plaît de la lever au ciel...
Soyez sincère : avez-vous essayer de convaincre Henry de venir à l'Inter ?
Non, je suis un joueur, je ne m’occupe pas de mercato. Thierry est un champion qui jouera avec champions comme Messi, Eto'o et Ronaldinho. Il va au Barca avec grande détermination après avoir écrit l'histoire d'Arsenal.
Que pensez-vous de l’arrivée de Suazo ?
Tous voudraient l’avoir parce qu'il donne une certaine profondeur à l'équipe. C’est un renfort considérable.
Beaucoup soutiennent que, si il va bien, il pourrait être le grand achat de l’Inter.
Moi ?
Oui, vous.
Je crois pouvoir faire encore plus que l'an passé même si je suis content de mon rendement des saisons passées. Seulement déçu pour ma blessure lors de la Finale de Coppa.
Quelles sensations éprouveriez-vous quand vous allez affronter la Juve néo promue en Série A ?
Le même effet quand j’ai affronté le Milan, les saisons passées.
Pour se mesurer face à la Juve, le Milan et les autres, il vous faudra un grand Ibrahimovic...
Vous verrez qu' « Ibra » fera de grandes choses. Ces trois dernières années, il s’est beaucoup amélioré et toute l’Europe parle de lui, mais il peut devenir encore plus fort avec un peu plus de travail. Il a été exceptionnel à la Juve, mais il a très bien fait même l'an passé.
Adriano s'est présenté au retrait en bonne forme. Peut-il être présent cette saison ?
Il a les qualités et le potentiel. Physiquement, il est très fort et tactiqument, il est bon. Il lui manque seul un peu de confiance en lui.
Après un an à l'Inter avec Mancini, avec quels entraîneurs avec qui vous avez collaborer le compariez-vous ?
Wenger parce qu’il met l’équipe en avant et cela me plait.
Pourtant, il vous utilise dans un rôle qui vous plait pas.
C’est vrai, ma position préférée est toute autre (milieu dans un 4-4-2 et pas à droite dans le dispositif tactique nerazzurro, ndrl), mais avec ce module, j’en tire des satisfactions et pour le bien de l'équipe, on se sacrifie.
Pensez-vous déjà à la finale de la Super coupe Italienne contre la Rome ?
Nous voulons la gagner pour nous racheter de la défaite en Coupe d’Italie. Bien entamer les saisons est important pour le moral.
Ensuite il y aura le championnat et le 8 septembre, Italie-France à Milan.
C’est un match important pour la France et très important pour l'Italie. Je tiens à la gagner et à aller à l’EURO.
Vous contre Materazzi : quel défi !
Avec Marco, nous serons adversaires pour les 90 ', mais nous sommes amis avant et après le match.
Avez-vous un rêve pour votre carrière ?
Rester au top jusqu'à la fin et pour ceci, je dois travailler plus que les autres. Je n'accepte pas de jouer pour faire de la figuration.
A l’arrêt de votre carrière, vous y pensez ?
Pas encore parce que je suis encore jeune : les experts disent que les joueurs milieu défensif, ne sont pas mûre avant 27-28 ans et jusqu'à 33, ils sont au top. Je suis tranquille pour encore un peu de temps.
Arrêteriez-vous votre carrière avec le maillot de l'Inter ?
Peut être, même si dans le football on ne sait jamais. J'ai signé jusqu'en 2010 et ici je suis bien.
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