LONDRES - "As-tu dormi, Zlatan ?"
"Non, pas du tout."
C’est ce qu’il se produit après les parties : trop d'adrénaline, disent en général les footballeurs.
"Je n’ai pas fermé l’œil" dit Zlatan Ibrahimovic.
Après une partie comme celle d’'Anfield, il se succède tant de choses supplémentaires.
Et il peut arriver que les yeux soient des pestes.
Et qu’ils se fassent beaucoup plus de petits qu’ils ne le sont, qu’ils ont l’envie de se fermer, en fixant un point éloigné.
Depuis mardi soir, l’idée même qu’avait l’Inter sur la Champion’s League s’est éloigné, de même que celle d’Ibrahimovic, qui, parfois, s'ébranle, en poursuivant la brèche qui s’ouvre soudainement.
Qu’as-t’il dit à Moratti, hier soir ? Est-ce que les tifosi ont vraiment contesté Mancini à l’aéroport ?
Avant de s’abandonner à plusieurs regards perdus du dans le vide, comme un grand point d'interrogation, égal à ceux qui ce sont ouvert dans le cerveau du suédois?
Qui, déjà deux heures après Liverpool-Inter, cherchait désespérément quelque chose à manger dans le restaurant en secouant la tête, et non parce qu'il aurait, seulement, demandé quelque chose, à Materazzi
Hier Ibrahimovic a, aussi expliqué, cette torpille sur son équipier, ce "Demandez à Materazzi" avec une perceptible grimace, à celui qui lui avait demandé, ce qu’il s’était produit en première période.
Et il l'a expliqué en sous-entendant des choses inventées, du genre qu’il aurait du attendre d’être averti une seconde fois après quatre-vingt minute, et non depuis trente.
Et ce, en ne pêchant pas dans la diplomatie du lendemain.
C’est ce qu’il se produit, lorsque l’adrénaline monte d’un cran et que l’envie de ne pas tout perdre plonge dans l’amertume, et te fait penser que cela aurait pu mieux se passer.
Ibrahimovic, était-ce une accusation de votre part? Etes-ce le cas ?
"C’était une constatation."
"L'épisode qui avait conditionné toute la partie concernait Marco."
"Donc, cela me me semblait normal d’aller lui demander, ce qui c’était passé."
Comment est-ce possible qu’il ait pris ces deux avertissements, étaient-ils mérités ou non ?
"Vu l’interprétation de ma phrase, on pensait que je jugeais Materazzi coupable, n’est-ce pas ?"
"J’ai, personnellement discuté, avec à Marco."
"E il m’a dit qu’elles n’existaient pas, s’il le dit, je le crois, cela veut dire que l’arbitre s’est trompé."
Est-ce que c’est l’Inter, qui s’est toilée ?
"Je crois que l'Inter a fait une belle prestation durant quatre-vingt-cinq minutes."
"Ensuite Cordoba s'est fait mal."
"Et il s’agissait déjà d’un coup dur, car Ivan réalisait, jusque là, une très grande prestation."
"Mais pas seulement lui, nous avions tous lutté et même à dix, j’ai cru qu’en donnant notre maximum, nous pouvions y arriver."
"Ensuite, durant les cinq dernières minutes, nous avons pris deux buts qui ont été terrible, comme un couteau enfoncé dans le coeur, après tout le travail que nous avions fait, jusque là...."
Vous dites, "une belle prestation durant quatre-vingt-cinq minutes", n'est-ce, peut-être pas, un peu trop optimiste, car, même avant l'expulsion de Materazzi, vous étiez trop en difficulté ?
"Trouvez-moi des équipes qui arrivent à Anfield, et qui font une promenade de santé contre le Liverpool."
Vous sentez-vous coupable ?
"Qu'est-ce que je peux dire ?"
"J’ai physiquement, et mentalement travaillé, en pensant, uniquement, à hier soir."
"Je me suis, ensuite, retrouvé à devoir courir et c’est tout."
"Que peut faire un attaquant dans une telle rencontre ?"
On attend toujours plus d'Ibrahimovic, surtout dans ce genre de partie
"Je suis habitué à le prouver sur le terrain."
"Cela veut dire que je dois, encore, travailler plus, que je dois, encore, courir plus...."
Pouviez-vous faire quelque chose de plus mardi soir ?
"J'étais tout seul contre quatre : je crois que j’ai fait ce que je pouvais."
"Plus que cela, sincèrement, je ne sais pas qu'est-ce que j'aurais pu faire."
"Vu la tournure des événements, il ne s’agissait pas d’une partie où il fallait chercher à dominer : "il fallait se défendre,à rester compact, et j'ai cherché à aider l'équipe."
Et maintenant ?
"Maintenant nous devons avoir confiance pour le match retour."
"La confiance de nous qualifier, c’est un devoir d’y croire, et non une façon de parler."
Serait-ce la bonne partie pour aligner trois pointes ?
"C’est est une décision que Mancini devra prendre."
"Nous devons, au minimum, inscrire deux buts."
"La première sera d’attaquer."
"Car, tel est notre jeu, nous sommes faits pour attaquer, pour ne pas nous défendre."
Et la deuxième ?
'Nous aurons besoin d'une chance : Celle de jouer à onze contre onze, une partie normale, « juste », car celle de mardi ne l'était pas"
"De cette façon, on pourra voir, qui, entre l’Inter et Liverpool est le plus fort."
"Et, je crois que nous sommes les plus forts."
Posté le 22 février 2008 à 00.00 par Ibracadabra Il Genio & Randy
Sources associé(e)s: Gazetta.it
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