Notre ancien attaquant, Adriano, a répondu aux questions de fans et a discuté de ses expériences avec les Nerazzurri dans une interview parue sur YouTube.
Son surnom, Empereur.
"J'ai été surpris quand ils ont commencé à m'appeler ainsi, je ne savais même pas que cela me concernait. Le leader des fans est venu me voir après un match et m'a dit qu'à partir de là, je m'appellerais ainsi. J'étais très heureux parce que je n'ai jamais pensé que dans ma carrière quiconque m'appellerait Empereur. Mais Dieu m'a béni avec ça surnom."
Un retour à la normale difficile.
"C'est toujours difficile de ne plus jouer, malheureusement j'ai eu deux opérations sur mon tendon d'Achille et cela m'a posé beaucoup de problèmes. A mon âge ça compte un peu. J'ai arrêté de jouer avec mes amis, même si ce n'est pas facile. Malheureusement, j'ai dû m'arrêter car l'opération me dérangeait beaucoup. En effet, je suis grand, donc c'est difficile de se remettre d'une opération comme ça, deux fois et de recommencer à jouer comme avant. Avec beaucoup de tristesse, j'ai arrêté. Même aujourd'hui, jouer au football me manque encore. La bonne humeur des supporters brésiliens, du Flamengo et même de l'Inter, donc c'était un choix très difficile."
Conseils aux jeunes qui commencent.
"Je n'ai jamais abandonné dans les moments difficiles, ce n'est pas facile d'être footballeur. Beaucoup de gens le pensent, mais cela demande beaucoup de travail, il y a des obstacles à surmonter et il faut avoir la tête bien remplie pour ne jamais abandonner et continuer à poursuivre son objectif. Quiconque veut vraiment devenir footballeur les traverse, mais dans le football il y a des bons et des mauvais moments, il faut de la conscience et beaucoup de force pour ne jamais abandonner."
Ses émotions en tant que joueur.
"Voir la joie de ma famille n'a pas de prix. Pouvoir le transmettre aux fans est très gratifiant. Ensuite, la fierté d'atteindre vos objectifs, cela n'a pas de prix."
Son passage à Sao Paulo.
"J'ai vraiment aimé jouer là-bas, je me souviens que c'était en 2006-2007 (le 16 Novembre 2007 et deal finalisé le 19 Décembre 2007, ndlr) et j'étais avec l'Inter, et j'y suis allé en prêt. Ce fut court mais merveilleux. Nous n’avons pas pu gagner les Libertadores parce que nous avons perdu contre Fluminense (en quart de final, 1-0 et 1-3, ndlr). Mais c’était une expérience très importante pour ma vie et ma carrière. A l'époque où j'avais perdu mon père, venir à Sao Paulo m'a permis de reprendre ma carrière."
Sur l'Inter.
"Signer à l'Inter était comme un rêve pour moi, je regardais toujours les matchs à la télé. C'était un sentiment terrible d'avoir la chance de signer avec l'Inter. Lors de mon premier match, j'ai réussi à marquer sur un coup franc contre le Real Madrid et c'était très important pour moi. J'ai vraiment réalisé un grand rêve en jouant pour un club comme l'Inter. Je me suis battu si dur pour cela et Dieu m'a donné l'opportunité de rejoindre cette famille."
Sur la mort de son père.
"La plus grande perte a été la mort de mon père. Quand je jouais, je pouvais toujours compter sur son soutien. Mais depuis sa mort j'ai ressenti une grande tristesse, un grand vide. Mais la vie est comme ça, elle t'apporte des choses difficiles à comprendre, à vivre, et pour moi la perte de mon père était comme ça, la plus grande difficulté."
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