Le légendaire défenseur de l'Inter Giuseppe Bergomi a discuté sur la chaîne Sky Sport Italia sur divers sujets. Il a commencé par évoquer le jeu et le manager dont il se souvient le plus tout au long de sa carrière, passée entièrement à l'Inter.
"Je me souviens d'un match en particulier : la victoire contre Aston Villa en Coupe UEFA (C3 1990-1991, ndlr). Nous avons gagné 3-0 au match retour après avoir perdu 2-0 au match aller. Quant au manager dont je me souviens le plus, ils m'ont tous donné quelque chose mais si je dois en nommer qu'un, je dirais Giovanni Trapattoni."
On lui a alors demandé combien de temps il lui avait fallu pour remarquer que Javier Zanetti, qui allait lui succéder comme capitaine à sa retraite, deviendrait un top-joueur.
"J'ai été le premier à lui souhaiter la bienvenue, ainsi qu'à Sebastian Rambert. Je me souviens encore de notre première séance d'entraînement. Vous ne pouviez pas lui chiper le ballon. J'ai alors compris que quelqu'un dans l'équipe serait sur le banc à sa place. Il pouvait jouer en défense et au milieu de terrain et était un leader."
Ensuite, on lui a demandé ce qui distingue l'Inter du reste des autres clubs.
"Être un joueur de l'Inter signifie beaucoup. Chaque équipe a son propre ADN et ses propres valeurs. Celles de l'Inter sont complètement différentes. Porter le brassard impliquait d'être un exemple, transmettre des valeurs et un sentiment d'appartenance. Les fans savent ce que le joueur donne et ils veulent qu’il mouille le maillot. Les valeurs de l'Inter sont différentes et un peu particulières, l'ADN de l'Inter est unique."
Bergomi a aussi discuté de l’une des recrues du mercato hivernal, Christian Eriksen, un joueur qui jusqu’ici a du mal à répondre aux attentes.
"J'avais identifié certains de ses problèmes et Capello l'a dit aussi. Bien qu'il soit bon sur le ballon, il n'aime pas le contact physique. Lorsque vous jouez là où il joue, vous devez savoir comment intercepter le ballon. Il sait donner la balle et c'est un bon tireur, ce sont ses meilleures qualités."
En conclusion, on lui a demandé si Il Fenomeno Ronaldo était le meilleur coéquipier avec lequel il ait jamais joué.
"Non, je mettrais Lothar Matthaus devant lui. Il était un vainqueur absolu. Je n'ai jamais vu personne faire ce qu'a fait Ronie mais Lothar était le plus grand, les plus complet."
®alex_j - internazionale.fr
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