Les conversations vidéo avec les joueurs nerazzurri se poursuivent, et aujourd'hui, le protagoniste c'est Antonio Candreva. Depuis son domicile, il a répondu aux questions des fans envoyées sur les réseaux sociaux de l'Inter :
"Nous traversons une période vraiment difficile. Nous espérons tous que cela se terminera le plus tôt possible mais c'est toujours une situation grave et il est important de rester à la maison, de respecter les règles afin que nous puissions revenir à notre vie normale dès que possible. Nous avons un job unique, donc nous ne sommes pas habitués à passer temps avec nos familles, sauf pendant les vacances d'été. C'est certainement un avantage à tirer de cette situation, voir mon fils grandir chaque jour est super. Nous en sortirons plus forts qu’avant car il y a des choses que nous tenons pour acquises dans nos vies « normales », comme faire une promenade dans le parc. Maintenant, nous serons en mesure de réaliser l’importance que ces dites tâches. Je ne parle pas beaucoup de ma vie privée. Mon père se bat contre quelque chose d'horrible depuis un an et donc, en ce moment, je l'embrasse même si je ne peux pas être physiquement proche de lui."
"Jouer au foot me manque tellement. Les choses quotidiennes sur l'entraînement, les plaisanteries avec mes coéquipiers, les émotions de jouer des matches, les tifosi, tout ça me manque. Vous ressentez tellement d'émotions sous le maillot de l'Inter, jouer à San Siro dans un stade constamment plein de fans qui nous ont toujours soutenus est quelque chose d'incroyable. J'espère vivre ça de nombreuses fois et, bien évidemment, j'aimerais soulever un trophée."
"Mon plus beau but ? Pour moi, mon premier fut important, marqué dans le derby de Milan, c'était un but dont je me souviens avec tant de plaisir. Tout comme celui que j'ai marqué contre Lecce. Lorsque vous marquez un but comme celui-là devant vos fans lors du premier match de la Serie A, c'est incroyable, c'était comme si j'étais libéré. C'était une joie unique. Sur le terrain, ce que j'aime le plus, c'est de gagner. Quand on gagne ça apporte de la confiance et on peut célébrer, gagner facilite tout, même les entraînements la semaine suivante."
Sur Antonio Conte:
"L'entraîneur est un homme de peu de mots, mais ce qu'il dit va toujours directement dans votre tête. Pour lui, les concepts fondamentaux sont le travail acharné et le sacrifice de soi pour l'équipe. Il a été l'entraîneur le plus important de ma carrière et je n'ai que de bonnes choses à dire sur lui. Au fil des ans, cette grande famille a accueilli certains grands champions, en faire partie et porter cette tunique me remplit de fierté, je suis honoré de la porter et je la respecte chaque fois que je suis sur le terrain."
Quelques faits sur sa vie privée :
"Nous sommes une famille active, on ne passe pas notre temps dans le canapé et nous aimons faire de l'exercice. Allegra est très sportive elle-même, c'est agréable d'avoir quelqu'un d'autre dans la maison avec un esprit aussi athlétique. Pendant la journée, nous plaisantons, nous nous entraînons, passons du temps avec notre fils et trouvons des choses à faire tous ensemble. Mon plat préféré est l'Amatriciana. Nous mangeons bien à la maison et nous évitons la "mal-bouffe". Sauf le dimanche quand on mange de la pizza, mais c'est un plat complet ! Ma chanson préférée ? Ragazzo Fortunato de Jovanotti, mais c'est mieux si je ne le chante pas."
Sur sa carrière :
"Mes débuts professionnels, c'étaient Ternana contre Empoli, je jouais chez les jeunes et l'entraîneur a ensuite dirigé un peu l'équipe première et a décidé de me faire débuter au Castellani. J'étais très jeune à l'époque. Je suis né milieu offensif (trequartista). J'ai toujours préféré la liberté de cette position mais lorsque vous grandissez dans une équipe, il y a tellement de règles à respecter et jouer sur l'aile m'a donné une chance de grandir, d'avoir une certaine cohérence au fil des ans. Cette année j'aime beaucoup ma position dans le 3-5-2. Il faut être prudent dans les phases défensives et causer des problèmes quand on attaque. Je n'ai jamais eu d'idole, mais j'ai toujours aimé la classe et l'élégance des numéros 10. Depuis mon arrivée à la Lazio, j'ai toujours choisi 87 comme numéro car c'est l'année de ma naissance. J'ai passé un moment important là-bas, j'ai trouvé de la cohérence et ce fut une étape décisive dans ma carrière, car cela m'a donné l'opportunité de venir dans un grand club comme l'Inter, d'avoir la chance de porter cette tunique. Je me sens bien maintenant, j’ai beaucoup d’enthousiasme et de désir à me dépasser, j’attends toujours beaucoup de choses."
®alex_j - internazionale.fr
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