Buteur hier contre l'Arménie, Ivan Perisic a honoré sa centième cape avec la Croatie. Quelques heures auparavant cet exploit, il est revenu pour le site officiel de sa fédération sur sa carrière en sélection et sur cet exploit en particulier :
"J'en suis ravi. Peu de joueurs peuvent se vanter d'avoir joué cent matchs ou plus avec ce maillot. Bien sûr je me souviens de ma première sélection, elle restera toujours gravée dans ma mémoire indépendamment du fait de la défaite ce jour là (défaite 1-0 en Géorgie, ndlr). Chaque rencontre est plus ou moins importantes mais quand il s'agit de l'équipe nationale, chaque match est spécial pour moi."
Une histoire d'amour qui a connu son apogée en 2018 avec cette finale de Coupe du Monde en Russie :
"Pour nous tous qui avons eu le privilège de faire partie de cette histoire, la Russie restera à jamais dans nos cœurs, mais aussi tout ce qui a suivi à notre retour en Croatie. Cet accueil inoubliable à Zagreb, à Split mais aussi à Omis chez moi. C'est quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie. Notre génération a atteint son apogée lors de cette Coupe du Monde où tout s'est emboité parfaitement dès le premier jour de préparation. Nous avons vécu l'un pour l'autre, respiré ensemble et cela s'est vu dans nos résultats. C'est pour nous, pour le reste de nos vies."
Avec un moment mémorable, cette demie contre l'Angleterre :
"C'était le match de notre carrière. Nous savions ce que signifiait ce duel avec les anglais. C'est la rencontre la plus mature de l'histoire de la sélection croate. Bien qu'ils aient pris les devants, nous avons fait notre jeu et nous y avions toujours cru. Maintenant que je m'en remémore, j'en ai encore des frissons et je serai toujours heureux de revenir sur cette soirée. Je n'arrive pas à me sortir l'idée que nous avons bien joué en finale mais à cause d'un concours de circonstances les champions du monde sont français. Bien entendu malgré la défaite nous étions fiers de tout ce que nous avons accompli, mais nous nous demanderons toujours si tout à Moscou devait se passer comme ça. Nous étions une équipe, un groupe. Nous avions la raison, le désir et la foi mais malheureusement nous n'avons pas réussi. Le plus important c'est qu'après nous avons pu tous nous regarder dans les yeux, conscients que avions tous laissé notre cœur sur le terrain et que nous avions donné."
®gladis32 - internazionale.fr
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