Notre défenseur Cristiano Biraghi a été le dernier à avoir été soumis à une session de questions-réponses en direct avec les tifosi dans le cadre de l'émission Ask proposée par Inter TV. il a commencé par évoquer la situation actuelle dans laquelle le monde se trouve à cause de Covid-19.
"C'est une période difficile pour tout le monde. Ma famille et moi allons bien, mais mes pensées vont aux familles qui ont été touchées par Covid-19, ainsi qu'à toutes les personnes qui travaillent pour le contenir et prendre soin des autres. Il est important pour moi de redécouvrir des choses plus normales comme un appel téléphonique plus long à un ami, passer plus de temps avec ma femme et mes enfants, cuisiner et surtout prendre le temps de réfléchir."
Il a ensuite parlé de ce qu'il fait pour s'occuper pendant le confinement.
"Ayant deux filles ma journée commence très tôt. Le staff nous a donné des instructions pour l'entraînement à domicile et je m'entraîne deux fois par jour, ce qui me permet de me défouler. Je fais une séance de musculation le matin et une séance de vélo ou de tapis roulant l'après-midi. Le changement de mon apparence ? J'ai adopté une approche "autodidacte" avec mes cheveux et ma barbe, une fois que tout sera fini, je vais définitivement aller chez le coiffeur !"
Biraghi a aussi évoqué son amour pour l'Inter et de ce que cela signifiait pour lui de pouvoir retourner au club l'été dernier.
"Mes débuts à l'Inter remontent à 2011, contre Twente à San Siro. J'étais jeune et pour moi c'était comme un conte de fées. Cependant, j'ai ressenti peut-être plus d'émotions lors de mes deuxièmes débuts, quand je suis revenu, depuis ce retour ma plus grande joie était de porter ce maillot et mon but en C3. Chaque fois que j'enfile ces couleurs, que ça soit le maillot du match ou d'entrainement, c'est incroyable. Chaque fois que je vais au centre d'entraînement Appiano Gentile je me souviens de mes souvenirs d'enfant, quand je voulais être là, à cette place, et que je tentais d'obtenir des photos ou des autographes des joueurs. C’est un sentiment difficile à décrire. J'ai toujours tout donné pour les équipes pour lesquelles j'ai jouées, mais avec l'Inter, étant fan, j'essaie toujours de donner un petit plus. J'ai toujours soutenu l'Inter, mon père a mis le maillot nerazzurri sur moi quand je suis né et c'est donc super que ça finisse comme ça."
Ensuite, l'Italien, prêté à l'Inter par la Fiorentina a parlé de ses coéquipiers, de son idole et de ses rêves.
"Notre groupe est très sain, authentique et soudé, en grande partie grâce aux joueurs qui sont là depuis un certain temps tels que Handanovic, Ranocchia et D'Ambrosio. Ils nous rappellent chaque jour ce que cela signifie de porter ce maillot. Je m'entends bien avec tout le monde dans l'équipe. J'habite près de Bastoni et Barella. Je joue aussi pour l'équipe nationale avec Barella et nos filles vont dans la même école, donc j'ai une grande amitié avec lui. En tant que tifoso de l'Inter, le joueur qui m'a le plus excité était Ronaldo "El Fenomeno".
Mon rêve ? Gagner un trophée avec ce maillot ! C'est un rêve que j'ai toujours fait. Je me souviens que chaque fois que l'Inter gagnait, je sortais toujours pour célébrer, donc gagner en tant que joueur serait super."
Biraghi a ensuite parlé de sa transition d'ailier à arrière.
"J'ai commencé à jouer en tant qu'ailier puis quand j'avais 13 ou 14 ans, j'ai un peu reculé et j'ai joué à ce poste depuis. J'ai toujours eu une prédisposition à jouer sur l'aile, d'abord en avant puis plus en retrait. Je dirais que Marcelo est parmi les meilleurs joueurs, car il a maintenu un tel niveau pendant tant d'années. En ce qui concerne l'histoire de l'Inter, j'ai vécu le temps de Chivu ici : c'était un grand joueur et un grand homme. Je l'ai toujours admiré. Il y a eu tellement d'arrières latéraux, mais je ne peux m'empêcher de mentionner Facchetti."
Pourquoi le numéro 34 ? Que pensez-vous des tifosi ici ?
"C'était le premier numéro qu'ils m'ont donné lorsque je suis passé de la Primavera à l'équipe première. Je l'ai pris et je me suis attaché à lui, et quand j'ai eu le choix, j'ai choisi de m'y tenir, y compris lorsque je suis revenu ici. Je ne peux que dire de superbes choses sur les fans interistes parce que je le suis moi-même. Les nerazzurri sont capables de souffrir mais aussi de célébrer au maximum, et ils sont toujours proches de l'équipe."
Biraghi a ensuite expliqué comment il avait été affecté par la mort de Davide Astori.
"Ce fut une période difficile pour moi, pour mes coéquipiers et plus que tout pour sa famille. Cela m'a fait beaucoup réfléchir et changer certaines choses dans ma vie. C’est aussi un plus lorsque je suis sur le terrain, je me bats aussi pour lui, car il était mon capitaine et il se battait toujours pour ses équipiers. Je pense souvent à lui avec ma femme et je parle à sa famille de temps en temps, ce sont des gens exceptionnels."
Il a conclu en leur envoyant un message.
"Restez proches de vos familles, restez à la maison, c’est la seule façon de nous aider les uns les autres pour traverser cette période compliquée. En ce moment, nous devrions applaudir celles et ceux qui travaillent 20 heures par jour pour aider les personnes infectées par Covid-19. Je parle des médecins, des infirmières et de bien d'autres. En ce moment ils sont en première ligne. Après nous reviendrons tous ensemble pour encourager notre Inter."
®alex_j - internazionale.fr
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