Longue et intéressante interview de Michele Di Gregorio dans La Repubblica. Un retour sur ce qui a été sa carrière, en commençant par sa jeunesse avec les Nerazzurri.
Citation"J'ai dû faire un pas après l'autre. Quand vous êtes dans la Primavera de l'Inter, vous pensez déjà que vous êtes un joueur, vous avez les sponsors, le confort, tout semble déjà fait. J'étais allé trop loin, mais j'ai bien fait de revenir en arrière. L'Inter? C'est une expérience qui m'a formé, parce qu'on m'a donné des éducateurs avant les entraîneurs, qui ont fait la différence quand tu commences à penser que l'entraînement est un sacrifice, quand tu vois tes amis partir en voyage, quand tu commences à sortir le soir, que tu manques beaucoup de premières fois."
Citation"Cela a été éducatif, et m'a préparé à entrer dans un vestiaire où la relation n'était plus avec des jeunes garçons mais avec des hommes de 34 ou 35 ans pour qui gagner le salut est fondamental pour maintenir une famille.
Moi abandonné par l'Inter ? Non. Pendant les cinq années de prêt, cela m'a permis de rester en haut, comme lorsque je suis allé à Avellino, qui a fait faillite peu de temps après. Après tout, si j'ai rompu mes liens avec l'Inter, c'est à cause d'une manœuvre astucieuse de Galliani, le numéro un, qui voulait le droit de rachat parce qu'il croyait beaucoup à la promotion de « son » Monza et il avait raison. Je ne suis pas rancunier. L'Inter a fait quelque chose pour moi que je n'oublierai jamais, en me soutenant lorsque j'ai perdu mon père à l'âge de 13 ans."
Sur le retour à l'Inter, Di Gregorio a une idée claire :
Citation"Je ne m'y attendais pas vraiment. Mais si c'était arrivé, j'aurais voulu le faire par la grande porte. Je n'aurais jamais fait de la figuration. Je n'ai jamais dit à personne 'je viendrai si vous me garantissez une place de titulaire', mais 'je viendrai si vous me dites que vous me voulez exactement."
Di Gregorio cite deux personnes qui ont été fondamentales pour sa carrière.
Citation"L'une est mon agent, Carlo Alberto Belloni, qui m'a dit mille fois de changer si je voulais faire carrière. Mais j'ai toujours pensé que si j'arrivais, j'arriverais à ma façon ou je n'arriverais pas. Je voulais réaliser mes rêves sans me déformer ni faire de compromis. L'autre est Luciano Castellini, qui résume un peu ce que j'ai dit plus haut sur le secteur des jeunes de l'Inter. Moi, fan de l'Inter ? En fait, ma famille était fan de Milan, mais j'ai toujours admiré les joueurs plus que l'équipe: Kakà et Abbiati, Zanetti et Julio Cesar, Buffon et Del Piero, dont la non-réaction lorsqu'à Rome il a pris cette gifle de Cufrè a une immense valeur pour moi. J'admirais Handanovic, c'était un rêve de m'entraîner avec lui, d'avoir ses conseils. Je n'ai jamais compris pourquoi il faut détester quelqu'un parce qu'il vient d'une autre équipe."
Citation"La première fois que j'ai gagné là-bas avec Monza, c'était une émotion indescriptible, sans parler de ce qui se passera dimanche, avec la rivalité qui crée une belle atmosphère."
®Zanetti63 - Internazionale.fr
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