Après une première année dans le club d'Atlanta où il a fini troisième de saison régulière (éliminé en demie de play-offs), Frank de Boer est rentré aux Pays-Bas pendant la pause. Il fait le point et donne un avis toujours aussi amer sur sa courte expérience à Milan.
Comment s'est passé votre saison ?
"Ce fut une année très intense, avec un gros programme de matchs et de nombreux voyages. Aux États-Unis tout est spectacle. Le traitement du supporter est différent. Par exemple à Atlanta nous descendons de l'autobus pour être en contact avec les fans, pour qu'ils puissent prendre des photos."
Saviez-vous qu'à Atlanta vous auriez eu le temps de construire quelque chose ?
"Oui et c'était l'une des raisons qui m'ont poussé à accepter. Un entraineur a besoin de six mois pour faire connaissance avec ses joueurs et vice versa."
Après trois ans les regrets sont toujours présents :
"Ici Atlanta est un très jeune club, sans passé historique et c'est un avantage. A l'Inter c'est différent et cela joue beaucoup. Il y a eu d'anciens présidents puissants qui s'exprimaient sur moi dans les médias, un directeur technique influent, des agents impliqués... Vous savez c'était comme de la politique et lorsque vous entrainez un club comme celui-là, il faut savoir jouer de nombreux rôles. Ce n'est pas mon cas, ce n'est pas ma force. Je suis ce que vous voyez, je suis toujours de bonne foi."
N'est-ce pas un peu naïf ?
"Oui d'un côté mais de l'autre je ne veux pas voir l'ennemi partout. Pas même maintenant malgré des expériences désagréables. Je ne veux pas traiter des personnes comme cela."
®gladis32 - internazionale.fr
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