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Dans une interview accordée à Nicolo Schira via Instagram, notre ancien ailier Francesco ‘Checco’ Moriero s’est exprimé sur une série de sujets liés à l’Inter, en commençant par comment il est arrivé chez nous à l’été 1997.

 

"Fin mai, un mercredi soir, je suis allé dîner avec Derby County qui voulait m'emmener en Angleterre. Après la réunion, j'avais un rendez-vous le lendemain pour l'Angleterre afin de signer le contrat, mais pendant la nuit, j'ai reçu un appel de Galliani. Il me voulait à l'AC Milan alors je suis allé à Milan. J'ai passé l'examen médical et signé pour les Rossoneri. Je suis parti en vacances et quelques semaines plus tard, Sandro Mazzola m'a appelé pour aller à l'Inter. L'AC Milan voulait Andre Cruz, qui avait déjà un accord avec l'Inter, donc le Milan a proposé à l'Inter une liste de joueurs et Gigi Simoni m'a choisi. Du coup, je me suis retrouvé avec Ronaldo. Mais, pendant la première semaine, personne n'a rien compris, car j'étais partout dans les journaux avec les maillots du Milan et de l'Inter!"

 

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La célébration du cirage de chaussure.

"Lors de mes débuts au Meazza, Recoba a renversé le match en marquant deux superbes buts. Je me suis mis à genoux, lui ai dit de mettre le pied dessus et j'ai poli sa chaussure. C'était un geste d'humilité et d'hommage envers la grandeur d'un coéquipier. Je n'ai pas beaucoup marqué, j'ai préféré construire des buts mais quand j'ai marqué, ils me l'ont fait aussi. J'ai forcé Diego Simeone à polir ma chaussure !"

 

 

 

A propos de Baggio arrivant en 1998.

"Je fus un petit cupidon et j'ai amené Roberto à l'Inter. J'étais dans sa chambre lors de la Coupe du Monde 1998 et je lui ai parlé de Ronaldo, Moratti et Simoni. J'en ai parlé jusqu'à ce qu'il accepte l'offre du président Moratti."

 

A propos de Totti.

"Je savais que Francesco avait des problèmes avec la Louve et j'ai longtemps essayé de le convaincre de venir à l'Inter. Il y a pensé. Mais finalement il aimait trop la Roma et il n'avait pas envie de partir."

 

Sur Luigi Simoni.

"C'était un super manager et un vrai gentleman. Il savait comment gérer et prendre soin de vous, c'était un homme loyal qui vous disait tout en face. Ce fut l'une de ses plus grandes forces. Après qu'il fut limogé, nous sommes tous allés voir la direction du club pour essayer de les faire changer d'avis, mais nous n'avons rien pu faire. Des années plus tard, je pense que Moratti regrettait de l'avoir renvoyé."

 

La victoire en C3 en 1998.

"Nous nous sentions très forts, nous étions sûrs de gagner. Nous nous sommes heurtés à une Lazio très forte mais ce ne fut pas un match. Nous avons gagné 3-0 et nous avons célébré toute la nuit."

 

Lippi comme manager.

"Il y avait Ronaldo, Baggio, Zamorano, Recoba et Bobo Vieri. Je pense que c'était une des attaques les plus fortes de tous les temps. C'est vraiment dommage qu'en raison de blessures et de problèmes divers, ils n'aient pu jouer autant ensemble sinon nous aurions beaucoup gagné. Avec Lippi, tout a bien commencé et après avoir perdu le derby, il a décidé de ne plus me faire jouer. Je ne faisais plus parti de ses plans, j'ai donc accepté de partir au Napoli (en 2000, ndlr)."

 

A propos de Massimo Moratti.

"C'est une personne fantastique. Nous avons toujours voulu gagner spécialement pour lui. Il nous appelait tous les lundis pour commenter le match. Le samedi, il venait à Appiano pour nous stimuler. Il nous a toujours tenu des discours incroyables pour nous pousser à gagner à l'exception du derby car il considérait le match contre le Milan comme le plus facile."

 

Au tour de Taribo West.

"Taribo était un fou fou et avait toutes sortes de couleurs dans ses cheveux. Avant chaque match, il bénissait Ronaldo. Je me souviens d'un lundi où il s'est battu avec Lippi devant tout le monde et a dit que Dieu lui avait dit qu'il devait jouer pour l'Inter et Lippi a répondu que Dieu ne lui avait rien dit (West est maintenant pasteur, ndlr)."

 

Coach à l'Inter ?

"J'adore travailler avec des jeunes et j'aimerais bien, je ne le nierai même pas. Ce serait merveilleux de travailler côte à côte avec Antonio Conte."

 

Rédigé par Alex_j - Internazionale.fr


Réactions & Commentaires

Commentaires recommandés

Totti, joueur iconique de la Louve, il aurait dû venir chez nous pour y être un joueur de légende, un joueur de légende parmi tant d’autre, au lieu de ça il a gâché toute sa carrière au sein du même club.

Palmarès de Totti avec la Roma 5 titres en 24 ans de carrière sous le même maillot, bravo a lui 🤣.

Modifié par Rainezero

A cette époque on avait la meilleure attaque au monde,Vieri c’était un tueur,un poison,si je dit pas de conneries ,il me semble qu’il avait une prime à chaque but marqué,ce qui fesait de lui le joueur le plus riche à l’époque,on avait toujours les joueurs les mieux payés au monde . 

Cette équipe était parfaite mais en Europe ça ne fonctionnait pas,et lippi qui ne veut pas faire jouer nos meilleurs joueurs ensemble,il disait il ne peuvent cohabiter sur la pelouse,cet empafé.

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