Arturo Vidal a accordé un long entretien pour Sky Sport. Il ne se cache pas, y aborde son passé bianconero et nos objectifs sans détours.
Comment ont été vos premiers mois ici ? Qu'avez-vous aimé et que pouvez-vous améliorer ?
"Je suis ici depuis trois-quatre mois et je suis retourné travailler de manière forte avec l'entraineur, comme quand il était à la Juventus. J'avais oublié ça au Bayern et à Barcelone. J'ai adoré revenir et m'entrainer comme je le fais actuellement."
Quelle est la chose que vous avez le plus aimé en arrivant ici ?
"Qu'il y ait des gens qui ont aussi faim que moi. Des jeunes qui veulent prouver qu'ils sont forts."
Quels enseignements l'élimination vous a-t-elle donné ?
"Mon rêve est de gagner la Ligue des Champions. C'est très difficile à atteindre. Ici c'est un nouveau projet avec de jeunes joueurs qui ont faim de gagner quelque chose. Je suis très triste de ne plus y être mais maintenant nous avons deux objectifs à viser."
Il y a eu sept victoires d'affilée au championnat, mais la peur de dire de jouer le titre est bien là...
"Nous voulions aller loin en Champions League et après l'élimination, bien sûr que nous avions peur de mal faire. L'important est de bien travailler car nous savons que cette année est difficile."
Mais peut-on prononcer le mot Scudetto ?
"Oui oui bien entendu. Je n'ai pas peur de le dire. J'ai beaucoup gagné, en Allemagne, en Espagne et je sens que c'est mon objectif. Mais nous devons travailler tous les jours, penser match après match, puis nous verrons si nous sommes prêts à le remporter."
Vous avez gagné partout, même avec le Chili. De quoi a besoin l'Inter ?
"L'année dernière l'Inter était proche de gagner le titre. C'est une jeune équipe qui a travaillé dur mais qui a commis des erreurs dans des moments décisifs, dans des rencontres où le faux pas est interdit. Cette saison nous devons être prudents et être plus concentrés. C'est un moment compliqué mais nous devons tous en tirer le meilleur parti, pour atteindre notre objectif, le Scudetto."
Quel est l'adversaire le plus dangereux ?
"La Juventus. Ils sont forts et ils ont confiance en ce qu'ils font. Ils gagnent depuis neuf ans mais ils ne sont jamais satisfaits. Pour notre part nous avons aussi confiance dans le travail que nous effectuons."
Lorsque vous avez signé ici, avez-vous pensé aux années où vous avez porté le maillot bianconero ?
"Toujours. J'étais là-bas durant quatre ans et c'était super. Je pourrais vous en parler pendant une semaine... Mais je suis concentré sur l'avenir, sur la nouvelle route que je prends en Italie. Je n'ai jamais eu de contact avec eux, par contre avec le coach je suis toujours resté en communication. Avant même d'arriver ici nous parlions déjà de se réunir dans une autre équipe. J'ai eu cette opportunité et j'ai dit « oui, je veux te suivre et faire de mon mieux pour gagner à nouveau ensemble »."
Avez-vous pensé à ce que vous ressentirez lorsque vous affronterez la Juve ?
"C'est déjà arrivé avec le Bayern. Je suis à l'Inter et je me dois de faire de mon mieux pour cette équipe, y laisser mon cœur sur la pelouse."
Tactiquement, comment avez-vous évolué ?
"A la Juventus je jouais plus haut, j'avais plus de chances de marquer. L'Inter joue différemment et je n'ai pas eu beaucoup d'occasions mais petit à petit j'arriverai à ma position classique."
Quelqu'un a dit « L'Inter n'a pas encore vu le vrai Vidal » ; vrai ou faux ?
"C'est vrai. Jusqu'à présent j'ai fait ce que l'entraineur voulait : aider l'équipe, la faire mûrir. Le vrai Vidal manque et en Italie, ils savent comment je suis."
Comment avez-vous trouvé Antonio Conte ?
"J'avais oublié comment c(était de travailler avec lui... Je suis allé au Bayern et à Barcelone où c'est différent de l'Italie. Il m'a donné un très fort 'réveil'... Mais ça va, j'aime ça. Chaque jour je m'entraine pour devenir un grand joueur et gagner des trophées."
Sa mentalité a-t-elle changé ?
"Non ! Il me semble que nous travaillons encore plus dur. Il fait tout ici. A la Juventus il était plus calme."
Et la vôtre ?
"Toujours la même, sinon je serais resté au Chili en vacances en bord de mer."
Combien de fois avez-vous été proche de rejoindre l'Inter ?
"Je l'ai toujours été. Les dirigeants ont tout fait pour m'amener ici mais ce n'était pas le bon moment auparavant. Là j'ai une bonne relation avec le coach et je veux faire de mon mieux ici, pour montrer à tout le monde le meilleur Vidal. Je suis à 100%."
Une chose a frappé lorsque vous avez quitté Barcelone, ce sont les nombreux messages de Messi et de vos ex-coéquipiers. C'est aussi ça ce qu'apporte Vidal ?
"Oui c'est ce que vous ne voyez pas sur le terrain. Ce qu'un joueur fait tous les jours avec le reste de l'équipe. Je suis toujours fidèle. Les gens me font ressortir leur affection, leur reconnaissance. Je l'ai ressenti partout. A la Juventus, à Munich, à Barcelone et c'est magnifique."
Pour terminer, avez-vous un souhait pour la nouvelle année ? Et est-ce que votre crête sera toujours là ?
"Oui elle le sera toujours. Et en 2021 je serais heureux si je gagne ! Je veux gagner. Faire ressortir le vrai Vidal et ensuite je veux que mes enfants soient heureux."
®gladis32 - internazionale.fr
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