Lors du Derby d’Italie, qui s'est tenu ce samedi 28 avril, il était déjà écrit qu'Orsato et la Juve allaient avoir la peau d’une Inter héroïque. L’Inter a joué un bon match, sans doute le plus beau et le plus rude de sa saison, mais elle a perdu.
Pourquoi ? Car, elle a joué presque toute la partie en 10 contre 11 et qu’elle était menée au score lors de cette expulsion. Nous pouvons tous nous rassembler, se faire « moquer », mais la vérité est qu’il n’y a aucun commentaire à réaliser sur une partie qui n’as pas eu lieu, c’était un non-match, avec un vainqueur désigné à l’avance, sauf que le Courage de nos Nerazzurri a bien failli bouleverser certains plans.
Ce samedi, la mise en scène réalisée dans la Scala du Calcio, pourrait être comparé à un mélange de Retour vers le futur et de Ghostbuster, à savoir voire resurgir "les fantômes du passé", Ce match est, à présent, une référence qui fait resurgir une toute histoire autre sportive de la Juventus, une histoire d’un arbitre qui prends plusieurs décisions controversées et qui sont toutes en faveur de l’équipe Turinoise. Comme quoi, 20 ans après l’épisode Ronaldo-Iuliano, rien n’a changé….
Gagner sans gloire et rêver du Triplé
À la fin, les " vainqueurs" sur papier, ceux qui empochent les trois points sont les Bianconeri gagnent, ceux qui se plaignent et qui restent une victime non-consentantes, restent les Nerazzurri. Et la presse s’en donne à cœur joie, avec un tel match, aucune chance de perdre les 10 millions de clients/lecteurs potentiels qui choisissent de ne pas rester trop écarté du sujet.
Revenons sur le match
Suite à une indécision de la défense Nerazzurra, Douglas Costa ouvre "méritoirement" le score pour la Juventus. Trois minutes plus tard, le spectacle peut commencer
Un duel d’homme a lieu, Daniele Orsato averti Vecino pour une faute qui mérite un carton « Orange », en effet, même si Mandzukic s’en sort avec dix points de sutures, Vecino ne part pas délibérément pour blesser le joueur. D’ailleurs, le premier réflexe de l’arbitre est d’avertir Vecino. Mais le mal et fait et "un joueur Juventine" est blessé, et ce dernier reste étrangement et anormalement longtemps sur le terrain...
Quoi de mieux, pour passer le temps que d’utiliser la Var ? Problème la Var peut être consultée en cas de discussion sur un penalty, des buts inscrits sur hors-jeu (comme ce fut le cas pour Icardi lors du Derby Della Madonnina) ou inscrit sur base d’une irrégularité, voire l’expulsion directe d’un joueur (Dans le cas où l’arbitre expulse le mauvais joueur, il peut visionner les images pour corriger le tir), mais en aucun cas, la Var ne peut être employée pour revisionner une faute similaire à celle de Vecino.
Dans un tel cas, la Var aurait dû être employé à l’encontre de Barzagli et de Pjanic, plus tard dans le match, il n’en a rien été. Après visionnage, Orsato estime que l'intervention est passible d'expulsion. C'est donc un rouge prétentieux qui tue le match dès le quart d’heure. L’erreur principale d’Orsato a été de ne pas sortir un rouge direct. À partir du moment où il sort le jaune, il se devait de conserver ce jugement.
Conséquence sur le match, une pluie de carton est annoncée sur le Meazza, les deux équipes s’affrontent avec nervosité et Orsato décide de compliquer la vie à la Bande à Icardi qui ne sait plus saquer depuis plusieurs matchs à enjeux.
La Juve aurait dû finir à 9, l’Inter aussi, mais dans les arrêts de jeu de la seconde mi-temps...
Pjanic avait été averti en première mi-temps. Auteur d’une première faute passible d’un jaune sur un Nerazzurri, ce dernier se voit immunisé. En seconde mi-temps, le fantôme Ronaldo-Iuliano est de retour et Pjanic utilise son collier d’immunité : Sous les yeux d’Orsato, Pjanic se permet de foncer sur Rafinha avec ses genoux et le coude, le Nerazzurri fini au sol. Cette faute, et la presse est unanime méritait amplement un second avertissement.
Allez demander au Torino ce qu’ils pensent de ce type de faute, eux qui ont été victime, dans le sens d’inverse, de l’expulsion de l’un des leurs, pour une faute similaire, contre la Juventus, à savoir une faute de Baselli sur Pjanic, dans un match arbitré par Orsato… Plus que des paroles, l’image parle d’elle-même…
De même Barzagli a également était l’auteur d’une faute de niveau "Orange" sur Mauro Icardi en première période. Le niveau de dangerosité était similaire à celui de Vecino, si l’interiste a été exclu, le juventine aurait dû l’être également, car il s’en prend au pied d’appui et Icardi aurait pu quitter le terrain réellement blessé.
Mais il est interdit de s’en prendre à un Bianconero déjà averti, surtout que si Pjanic avait été expulsé, l’Inter aurait affronté une Juventus, à arme égale, réduite à dix également, mais surtout l’Inter avait créé l’exploit de revenir non seulement au score, mais de prendre l’avantage à la marque, à ce moment-là, l’impact psychologique aurait été énorme.
Mais l’arbitrage en Italie est ce qu’il est : Pjanic a descendu Rafinha et le deuxième jaune pour le bosniaque semblait inévitable, pourtant, c’est bel et bien D’Ambrosio qui reçoit un avertissement pour protestation, avec en conséquence, une suspension pour le prochain match de championnat.
Dans un match faussé, Notre Inter, dont on dit qu’elle a le mental fragile a fait preuve de courage, à l’image de son Capitaine, qui a prouvé à tous, qu’il a notre maillot dans le sang. Elle a disputé une rencontre avec courage, avec de la qualité et ce match aurait pût rentrer dans la légende Nerazzurra.
Tout vol en éclat
L’Inter est épuisée sur le terrain en cette fin de rencontre et la Juve joue l’attaque totale. Luciano Spalletti prend alors deux décisions qui vont lui coûter le match, mais il fallait procéder à des remplacements, jouer à 10 contre 11 face à une équipe qui joue l’attaque totale est très dur à encaissé pour une équipe qui n’a eu de cesse de se donner.
Luciano assumera également son erreur de jugement en conférence de presse son erreur, allant même à dire qu’il est prêt à en assumer les conséquences. Quelles erreurs ?
Les remplacements : Rafinha sort pour Valero. L’idée était bonne : Renforcer le milieu de terrain avec un joueur défensif plutôt qu’offensif.
Ensuite, l’erreur à ne surtout pas commettre : Remplacer Mauro Icardi et aligner Davide Santon. Ce changement consistait à la base à blinder notre défense et à contenir les assauts finaux de la Vieille Dame en jouant en 5-2-2 (ou 5-4-0 c’est selon) avec le duo Candreva-Perisic en "pointe". Notre Inter a donc été retouchée au milieu de terrain, améliorée sur l'aile droite et déforcée en attaque, la conséquence est simple, le bloc de la Juve, avec le départ d’Icardi et de Rafinha a pu monter d’un cran et cela se sera avéré payant.
La charge virile de Skriniar, en toute fin de rencontre, aurait pu et aurait du, vu l’impartialité d’Orsato être sanctionné d’un carton rouge directe. En effet, sans cette charge, l’argentin partait seul au but défier un fantomatique Handanovic. Cependant, cet épaule contre épaule est également une preuve de la force mentale de l’Inter. Tu peux nous provoquer, nous n’hésitons pas à te rentrer dedans, nous ne nous laisserons jamais abattre. Skriniar a continué à jouer, Higuain, lui se tenait son épaule…pauvre chou…
Spalletti a merdé c’est un fait, mais Spalletti est la pierre angulaire, à partir de laquelle le club doit se reconstruire avec patience. Il est clairement impossible de croire que l’on peut remporter un Scudetto, voir disputer les premiers rôles de Serie A, en une saison, et en ne faisant pas preuve de stabilité et en révolutionnant à tout va.
Ce football, cette Serie A, ne tourne pas rond et répond à une logique de Patronage qui ne crée que des fans vulgaires, des personnes qui ont perdu cette étincelle pour le Calcio. Preuve en est la vague d’insultes dont a une nouvelle fois été victime Davide Santon, « coupable » idéal sur les deux buts inscrit par la Juve en fin de match.
Seuls les fans bien éduqués peuvent se rendre compte que ce résultat est le fruit d’un match hypocrite. La Juventus aurait pu concéder la plus cuisante de ses défaites lors d’un Derby d’Italie, et au lieu de la jouer correcte, elle est partie dans la provocation, avec Higuain qui a titillé le Meazza en imitant la célébration de Mauro Icardi, honteux !
Ce genre de match vous fait perdre l'amour de ce sport et augmente certaines vérités dont le Calcio n’a pas vraiment besoin. Une vérité qui se reflète sur les terrains Européens : Comment une équipe qui remporte six titres de suite, dans un Championnat aussi tactique et complexe, n’est pas capable de remporter la Ligue des Champions ? La réponse est toute simple : En Europe, la Juventus n’est pas protégée, et lorsque tu disputes une rencontre à armes égales devient également très compliqué.
Jindong Zhang furieux
Dans un pays, la Chine où le Respect et les Règles prédominent, voir l’Inter se faire "voler" de la sorte, n’a pas plus au numéro Un du Suning : Benvenuto à l’Inter Signore Zhang !
Est-ce que cette rencontre changera sa vision des choses sur notre club et la Serie A en particulier, rien n’en est moins sûr… Ce qui est sûr par contre, c’est que les relations entre la Direction Interiste et Juventine sont à nouveau détériorées, comme à l’époque où le club était présidé par Massimo Moratti
L’Inter a des raison d’être furieuse contre Daniele Orsato, un arbitre peut apprécié pour son passé récent. Orsato est, actuellement, celui qui a réduit quasiment à néant les rêves de qualification en Champion’s League, de l’équipe à Spalletti. Mais il a également permis à l’Ac Milan de se sauver « ses fesses » lors du Derby retour de la saison passée. Il est également celui qui a permis l’exclusion pour plusieurs match d’Icardi, lors du précédent Derby d’Italie en étant pourtant pas l’arbitre principal de la rencontre…
Comme le révèle le Corriere della Sera, le Club Nerazzurro n’entend pas rester une victime consentante, ce que l’on aurait pu croire après la déclaration "diplomatique" de Steven Zhang.
L’Inter veut faire entendre sa voix auprès du Procureur Fédérale Giuseppe Pecoraro, à la FIGC. Jindong Zhang a également l’intention de dénoncer cette situation auprès de l’AIA et d’autres autorités plus importantes dans le domaine du football, mais il semblerait qu’Orsato soit dans les bons papiers de Pierluigi Collina. L’ancien arbitre respecté de tous, qui occupe à présent une place importante à l’UEFA dans le cadre, justement de l’arbitrage.
De son côté, la Juve ne se cache plus d’adopter un comportement inadéquat, sur le terrain avec un Higuain qui, au culot, imite la célébration de buts d’Icardi,
De plus, un échange, filmé devant la presse entre Allegri et « Taglia », le quatrième arbitre pose question. De même, Allegri a préféré miser sur le basket en interview d’après-match, lorsqu’il s’est retrouvé dans les cordes, face aux critiques d’un Ex-Nerazzurro : Daniele Adani.
Traduction raccourcie de la vidéo : « C’était du bon travail » (Allegri) « Promis » Tagliavento. Ces deux déclarations « raccourcie » peuvent être sujette à plusieurs interprétations.
Rizzoli doit intervenir
On apprend également que Nicola Rizzoli a pris l’option de laisser une journée de championnat de repos à Daniele Orsato ou de l’envoyer s’occuper de la Var lors de la prochaine journée de Serie A.
L’Inter a voulu réagir tête froide
Ce dimanche, la Direction Interiste s’était donnée rendez-vous à Milan, après avoir revisionné le match, Luciano Spalletti, Piero Ausilio et Giovanni Gardini n’ont pu contenir leur calme. Une colère qui se fait également ressentir au niveau du Suning, car Jindong Zhang a très mal vécu la rencontre, A un point tel qu’un communiqué du club a été réalisé.
Pour autant, l’Inter peut conserver 10% d’espoir de se qualifier pour la Champion’s, il faut espérer que la Lazio ne réalise pas un six sur six lors de ces deux prochains matchs. L’Inter, elle, devra réaliser un neuf sur neuf pour avoir l’espoir de jouer sa « Finale », un match où le vainqueur sera qualifié pour la Champion’s League. Pour se faire, l’Inter devra espérer un faux-pas de la Lazio, dont le match le plus dur sera face à l’Atalanta. La blessure de Ciro Immobile, qui est incertain également face à l’Inter, pourrait avoir une incidence sur cette incroyable fin de saison
L’Inter et Le Napoli, même combat ?
Maurizio Sarri, l’entraîneur du Napoli s’est également livré sur la rencontre à Sky Sport : "Le Napoli est l’équipe qui est revenu le plus souvent au score en Serie A, nous ne sommes donc pas une équipe de débiles. Il existe des arguments qui peuvent confirmer certaines théories. Vous connaissez le fond de ma pensée. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, le Napoli, a fait un très mauvais match. Mais certaines situations peuvent avoir d’importantes répercussions."
Orsato ? Comment peut-on récupérer cette passion pour la Serie A ?
"Je veux penser uniquement qu’au terrain. C’est qu’clair qu’en Angleterre, voir chaque année un champion différent te permet d’avoir plus d’affections pour les équipes de Premier League, il faut y réfléchir. Ici, la situation est très différente et le risque est de perdre des milliers de passionnés, car ils savent qu’ils n’auront aucune chance de titres et que des dés sont pipés à l’avance. Cette situation appauvri le système au final et cela appauvri également les « Riches » et se répercute également sur l’équipe nationale."
Solidarité Nerazzurra
Brozovic s’est fendu d’un message sur Instagram : pour lui, peu importe ce qu’il s’est passé lors du match, c’est bel et bien l’Inter qui en est ressortie victorieuse en disputant la rencontre, durant plus de 70 minutes en infériorité numérique, suite à une expulsion qui fait débat.
Rafinha, qui est l’ultime joueur à être arrivé à l’Inter est tombé amoureux de l’Inter. La flèche de Cupidon porte la marque des Tifosi qui font preuve d’affection pour le joueur. Le brésilien souhaite continuer son aventure à Milan car il a compris ce sens d’appartenance unique qui n’appartient qu’à l’Inter et au groupe Nerazzurro : "À la suite d'un des derbys les plus électriques d'Italie, le footballeur brésilien a ressenti un amour très important envers sa personne. Et le Brésilien a tenu à renvoyer l’ascenseur aux Tifosi sur les réseaux sociaux : "En si peu de temps, je ressens un sentiment que je ne peux pas expliquer. Je suis Fier de faire partie de cette équipe, plus unis que jamais, je n’arrêterai jamais d’y croire."
La déclaration de Rafinha a des implications qui vont au-delà d'une relation de plus en plus proche avec les Tifosi de l'Inter. Il représente une énième phrase qui démontre son attachement à l’Inter et sa volonté de rester à Milan, également au terme de la saison. Cette situation n'est pas du tout évidente compte tenu de la somme plutôt élevée exigée par le Fc Barcelone lors du transfert en Italie en janvier, néanmoins, l’Inter tentera de satisfaire Rafinha et, ce après le 20 mai.
Le club commencera à traiter avec les Catalans pour étudier les formules possibles pour conserver le Brésilien à Milan. Ausilio l'a placé parmi les objectifs prioritaires de la prochaine saison et s'entretiendra avec Barcelone pour les convaincre de répondre aux besoins de l'Inter et de ceux de Rafinha qui se sent de plus en plus partie de la famille Nerazzurri.
En fin de match, le Capitaine Mauro Icardi a fondu en larmes. Après avoir vu la victoire de l’équipe d’Allegri, cette image est très similaire à celle de Ronaldo le 5 mai 2002, période où l'attaquant n'a pas pu se retenir sa tristesse de voir un objectif fixé lui échapper, une similitude qui n’échappera à personne, puisqu’il s’agissait également de la dernière journée de championnat et que le match se tenait au Stadio Olimpico…Espérons juste, que cette fois-ci l’histoire finale sera différente : Ronaldo, Champion du Monde, allait signer au Real durant le Mercato estival qui avait suivi…
Icardi, suite à ce match, s'est avéré être un vrai interiste, Il Capitano, un surnom qui, ces dernières années, pouvait seulement être attribué à Javier Zanetti.. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il a repris le brassard de Capitaine de notre Vice-Président, de notre Parrain, de Pupi.
Le groupe a brillé samedi, même dans le drame. Icardi est resté seul sur le terrain avec Ivan Perisic pour recevoir une standing ovation des Tifosi. Icardi n’a pas eu honte de pleurer devant quatre-vingt mille personnes et des millions de fans qui suivaient son désir à la télévision. Paulo Dybala est allé le serrer dans ses bras et l’a soutenu également au retour au vestiaire….
C’est dans ce genre de moment qu’un joueur peut révéler sa vrai nature et Icardi a prouvé son amour pour l’Inter. Il l’a d’ailleurs toujours déclaré en public : "Porter le brassard du capitaine et jouer en Ligue des Champions avec Inter est le désir que j'ai toujours eu. »
Rester Zen immédiatement en après-match
La Direction Interiste a également pris la décision d’envoyer Steven Zhang, le Numéro deux du Club. Soyons réaliste, Erick Thohir n’en a plus rien à faire de l’Inter. Luciano Spalletti a été également envoyé pour les interviews. Il s’agit là d’une décision prise avec une grande lucidité, afin de pouvoir protéger les êtres humains que sont nos joueurs. En effet, le but était de protéger nos joueurs d’une déclaration à la Buffon lors du match de Madrid, car des sanctions similaires à celles de 1998 étaient à prévoir en cas de faux-pas….
L’Inter a fait le choix de laisser parler la presse et de faire gérer sa tension par Luciano Spalletti, notre entraîneur a d’ailleurs su se montrer adroit vis-à-vis des chroniqueurs de la Rai.
Ces trois points de perdu laisse la Juventus s’envoler vers un septième Scudetti depuis une partie surréelle et remplie d’émotions : Des émotions qui traversent tout le peuple Nerazzurro mais qui confirme l’évidence : Il était écrit que l’Inter ne pouvait pas gagner ce match et ne devait surtout pas être capable d’arracher un point à la Juventus. Une vieille Dame qui voit un bien aigri Gianluigi Buffon, faire le show sur les réseaux sociaux.
Joao Cancelo, de son côté a également brillé sur les réseaux sociaux :
Enrico Varriale, chroniqueur sportif italien a également tenu à s’exprimer sur le Derby et sur le sort du Napoli :
"Ce soir, j’ai vraiment tout vu et tout entendu. Du sang, de la discrimination lors de la faute Barzagli sur Icardi, qui aurait dû valoir un second avertissement au joueur turinois, et donc une expulsion. Pourquoi personne ne s’exprime sur le fait que Pjanic pas été exclu pour un double avertissement ? Pjanic, à plusieurs reprises aurait dû être expulsé. C’est normal que le Napoli a fini par céder, il était confronté à quelque chose que l’on ne sait pas combattre."
NB : Le Napoli a d’ailleurs, pour une toute autre raison, disputé l’intégralité de son match face à la Fiorentina à 10 contre 11.
Mourinho avait raison…
En 2010, alors que l’Inter venait d’être sacrée Championne d’Europe, Josè Mourinho s’était entretenu une dernière fois avec Massimo Moratti. Lors de cette entrevue, le lusitanien avait déclaré "Ils vont vous faire payer pour ce que nous venons de réaliser". Réponse de Moratti : "Je sais". Huit ans plus tard, nous en avons la confirmation.
Pour clôturer ce spectacle à la Scala, la Curva Nord pourrait être vidée de ses supporters pour deux rencontres. En effet, le Procureur Fédéral a accepté le fait de se pencher sur les épisodes découlant des échanges entre Matuidi et les Ultras de l’Inter. L’Inter était déjà « avertie » suite à un comportement similaire de ses Tifosi, au terme du match Inter-Napoli.
L’Inter ne sera jamais la Juve, preuve en est, lorsque l’Inter dispute une Finale Européenne, elle, elle la gagne !
Piu Che Mai, Fiero d’Essere Interista !
Tableau Récapitulatif
Résumé du match
Réactions de Tramontana
Inter 2-3 Rubentus
Buteur(s) : 15’ D.Costa (J), 52’ Icardi (I) ,65’ aut Barzagli (J), 87’ Aut Skriniar (I), 89' Higuian(J)
Inter (4-2-3-1): Handanovic; Cancelo, Skriniar, Miranda, D'Ambrosio (94’ Karamoh ) ; Brozovic, Vecino; Candreva, Rafinha ( 80’ Borja Valero), Perisic; Icardi (85’ Santon)
Sur le banc : Padelli, Berni, Lisandro Lopez, Ranocchia, Dalbert, Eder, Pinamonti
Entraineur : Luciano Spalletti
Rubentus(4-3-3): Buffon; Cuadrado, Rugani, Barzagli, Alex Sandro; Khedira( 61’ Dybala), Pjanic( 80’Bentancur), Matuidi; Douglas Costa, Higuain, Mandzukic(65’ Bernardeschi).
Sur le banc: Szczesny, Pinsoglio, Lichtsteiner, Benatia, Howedes, Asamoah, Marchisio
Entraineur: Massimiliano Allegri
Arbitre: Orsato di Schi(f)o
Averti(s): 5’ Cuadrado (J), 15’Vecino (I), 21’ Pjanic (J), 45’Barzagli (J), 52’ Mandzukic (J), 57’ D’Ambrosio, 77’ Alex Sandro (J)
Espulsé(s): 18’ Vecino (I)
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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