Alessandro Bastoni : "Je veux m’en aller"

Alessandro Bastoni est le protagoniste du second épisode de Frog Talks, le poadcast d’Andrea Ranocchia, est celui-ci s’est livré en toute franchise sur son aventure Nerazzurra

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"Je suis bien ici, j’ai 24 ans et je suis l’un des plus anciens, c’est ma cinquième année ici et je suis arrivée lorsque j’avais 19ans, le Monde Inter est très beau, tu joues devant 75 milles personnes, et en ce moment je ne me vois pas ailleurs qu’ici,  c’est vraiment ma maison. Je suis arrivé de l’Atalanta, j’étais à l’Inter et après trois semaines, je suis parti en prêt à l’Atalanta je m’étais rompu le ménisque et j’ai connus de sérieux problèmes lors de mes deux premières années."

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"Après ma première saison à Parme, j’ai eu la chance de trouver Antonio Conte à Milan, j’étais en pleine guerre à ce moment-là car je m’étais dit : "Je veux m’en aller." L’Inter venait de recruter Diego Godin, il y avait Milan Skriniar et Stefan De Vrij, j’avis disputé 25 match avec Parme, c’était une belle saison et c'est lui qui a insisté pour que je reste."

Nicolò Barella

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"Nous parlons énormément ensemble, nous avons même connu une fatigue hallucinante sous Conte, mais c’était très bénéfique d’y passer. Simone Inzaghi a trouvé face à lui un groupe de garçon parfaits, nous avions tous la bonne mentalité, même celui qui ne jouait pas s’entrainait bien. Nous les jeunes, nous avons bien fait de rester quelques années derrière toi, Marcelo Brozovic et  Samir Handanovic."

Une croissance exponentielle

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"Être bien en place a toujours été l’une de mes caractéristiques, A l’Atalanta, chez les plus jeunes, il n’y avait pas de cours de gymnastique, on ne faisait que s’axer sur la technique. C’est aussi là-bas que j’ai développé le fait de ne pas avoir peur de m’imposer. : Aujourd’hui, lorsque j’ai Çalhanoğlu qui veut qu'on joue le ballon lorsqu’il est à mes côtés, je n’ai aucune peur de le faire, nous sommes en harmonie. Parfois, je joue sur la ligne de 5, parfois en Mezzala, et même Hakan revient quelque fois dans la ligne arrière et je me retrouve à faire le Playmaker : Je me sens bien."

La Seconde Etoile

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"Notre rencontre à Istanbul nous a tant appris, nous avions connu un bon parcours en Ligue des Champions : Nous nous sommes tous regardé droit dans les yeux car nous avions tout de même perdu 12 matchs de championnat et nous voyions tout de même des vidéos avec des tifosi défiler comme des trains. Nous sommes devenus plus compacts, en défendant tous ensemble."

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"Nous avons compris, face à City que nous pouvions être à leur niveau et nous avons très bien commencé notre saison, sur la lignée de celle terminée. Cette année, nous voulons réaliser le bis, ce serait bien de parvenir à nouveau en Finale et ce serait encore plus beau de la gagner : La Finale était vraiment surréelle. En début de saison, nous pensions juste à la regarder à la télé, mais à la place, nous étions là pour y tenter le coup."

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"Nous étions tous très serein car nous ressentions la pression que City avait de devoir l’emporter. Nous avions joué le coup et nous avons eu une paire d’occasions où ils sont resté scotchés. Nous allons toujours de l’avant pour les " Gente che "ama soltanto te" e fa chilometri su chilometri  per l'Inter" : J’ai déjà vu des Tifosi âgés de 85-90 ans être au Stade à attendre le Car. Cette passion, cette ferveur que te donne les gens me font dire "Mais pourquoi tu irais voir ailleurs ?"Nous sommes un beau groupe, avec tant de jeunes garçons comme colonne vertébrale, italiens ou pas comme Lautaro qui est Argentin mais qui est ici depuis tant d’années."

Alors tombé dans le piège ou pas ?  

®Antony Gilles – Internazionale.fr