La pandémie mondiale Covid-19 a eu un impact profond sur les valeurs des joueurs selon une analyse de KPMG Football Benchmark. Dans son analyse, KPMG a évalué l'impact de la pandémie sur les 32 meilleures équipes en comparant les valeurs de joueurs avant et "après" la pandémie.
En février 2020, notre effectif avait une valeur totale de 653 M€. Cette valeur a chuté de 14,9% à 556 M€. Sur les six clubs italiens présents dans le top-32, l'Inter a connu la plus faible dévaluation de ses joueurs. En effet, le Napoli perd 19,8%, sa valeur de son équipe passant de 591 M€ à 474 M€. Concernant la Juve, elle dévalue de 15,4%, passant de 751 M€ à 635 M€, La Louve recule de 16,4%, la Lazio de 17,4% et celle de nos cousins de 19%.
Les clubs étant incapables d'accueillir du public et de jouer leurs matches, tous leurs revenus ont été affectés par l'absence de billetterie, ainsi que par la renégociation, la suspension ou l'annulation des droits TV et de divers sponsors. Dans le même temps, les coûts d’exploitation (c’est-à-dire principalement les salaires des joueurs) n’ont pas diminué au même rythme, ce qui a eu un impact négatif sur la rentabilité financière et la liquidité des clubs.
Il faut noter que KPMG a effectué deux études : arrêt total de la saison (scénario 1) et avec reprise (scénario 2). Voici pourquoi les clubs ont tenu à reprendre leurs championnats respectifs. La valeur totale des 4 183 joueurs dans les 10 championnats considérés a diminué de 10 milliards d'euros, une baisse de 26,5% depuis février pour le scénario 1. Cette valeur diminuerait de 6,6 milliards euros, une baisse de 17,7% dans le scénario 2. Bien entendu, ces chiffres seront affinés dans les mois qui suivent.
Andrea Sartori, responsable KPMG des sports, a conclu que:
"Compte tenu de la dévaluation des joueurs et des performances des plus grands clubs au cours des derniers mois, les prévisions de KPMG concernant la dévaluation maximale du secteur du football se situent entre 20% et 25%, par rapport à nos résultats publiés au 1er janvier 2020. Cela dit, je pense que les pics de dévaluation peuvent varier de 15% à 30%. Cela dépend de la solidité du club, du niveau d'endettement, de la composition des revenus et de la dépendance des activités de trading des joueurs. De toute évidence, la situation de chaque club et l'impact des valeurs devront être évalués individuellement lors de la disponibilité de leurs états financiers 2019/2020."
®alex_j - internazionale.fr
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