Mais si sportivement parlant, le Calcio prend cher sur le terrain, il n’en va pas de même pour les primes récoltés pour ceux qui ont participé. En examinant les rapports semestriels de l’Inter, de la Juventus et de l’Atalanta, Calcio&Finanza a pu découvrir l'impact financier de la plus belle des Coupes d'Europe. Un impact sans précédent car les revenus générés nettement plus élevés que ceux des années précédentes.
La Vecchia
En commençant par la Juventus, qui comme Milan a été éliminée lors des barrages par une équipe néerlandaise comme le PSV, les Bianconeri de Thiago Motta ont terminé à la 20e place de la première phase du groupe unique.
Avec cette nouvelle formule et l’élimination du format de groupe, l’UEFA a introduit des bonus économiques pour chaque position atteinte après les huit matchs de la première phase, qui s’ajoutent ainsi aux revenus liés à la simple participation : Là tous les clubs sont égaux et ont reçu 18,62 millions d'euros.
Il convient donc d'ajouter les bonus de résultats et les droits de télévision, qui sont à partir de cette année divisés en parts de marché européennes et part de marché non-européennes dans un seul pilier appelé "Value" et qui regroupe les anciens éléments "Ranking" et "Market Pool"
Dans son rapport semestriel, la Juventus reprend également les revenus de la billetterie pour les matchs joués à domicile, mais sans compter ceux joués après le 31 décembre 2024, soit les deux derniers de la première phase de groupe et les matchs de barrage.
Ceci étant dit , le total des revenus de la Ligue des champions pour la Juventus s’est élevé à 69,3 millions d’euros, dont 64,1 millions d'euros de primes de l'UEFA (qui seront revu à la hausse compte tenu des derniers matchs disputés en janvier et 5,2 millions d'euros de revenus via son Stade.
La Beneamata💚🤍❤️
Les sommes sont bien plus élevées pour l’Inter qui, comme mentionné, est la seule équipe italienne à atteindre les huitièmes de finale. Les Nerazzurri de Simone Inzaghi ont terminé quatrièmes de la phase de championnat, évitant ainsi les séries éliminatoires.
Pour le club de Viale della Liberazione, l'excellent parcours réalisé dans la plus haute compétition européenne a également apporté d’importants avantages économiques: D’après le rapport semestriel au 31 décembre 2024 d’Inter Media and Communication, la société par laquelle affluent les revenus des médias et des sponsors du club Nerazzurro, il est clair que le club s’attend à collecter environ 90 millions d’euros!
Il s’agit d’une augmentation substantielle par rapport aux 72 millions d'euros collectés la saison dernière. À ce chiffre, il faut d’ailleurs ajouter celui relatif aux recettes du Stade, mais ceux-ci restent inconnu étant donné que le rapport semestriel d’Inter Media et Communication ne reprend pas les sommes relatives aux quatre matchs disputés au Giuseppe Meazza San Siro lors de la première phase.
Il est à noter que l'affluence moyenne a diminuée en passant de de 66.0597 spectateurs contre les 69.136 lors de la phase de groupe de la saison dernière
La Dea
Enfin, il y a l’Atalanta, qui a clôturé le premier semestre 2024/25 avec un chiffre d’affaires de 216,7 millions d’euros et un bénéfice qui a atteint 65,4 millions d’euros, en forte hausse par rapport aux 13,3 millions d’euros du premier semestre de la saison 2023/24.
Le "coup de pouce" est venu de sa participation à la nouvelle Ligue des champions de l’UEFA: Les Bergamasques indiquent des revenus d’environ 59,8 millions d’euros tintés du bleu européen au cours des six premiers mois. Un chiffre qui sera également plus élevé dans son cas, compte tenu des matchs qui ont été joués en janvier et qui ne sont pas comptabilisés dans le rapport semestriel.
NB: Aucune statistique n'a été communiquée sur le Milan par Calcio&Finanza, la faute très certainement à l'arrivée des centaines de conteneurs, à Milanello: Ceux-ci renferment les milliers de cigares de célébration de Sergio Conceiçao!
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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