Aleksander Ceferin, numéro un à l'UEFA, a accordé un entretien pour le Corriere dello Sport du jour. Il est clair et prévient toutes les fédérations, les championnats nationaux doivent se terminer. Dans le même temps il assure que les compétitions UEFA se termineront en août, sauf cataclysme.
"Personne ne veut l'étiquette d'irresponsable. Les organisateurs des compétitions nationales se dotent de protocoles de sécurité très sérieux, à appliquer avec une rigueur absolue. Le risque zéro n'existe pas, à aucun niveau et ce dans n'importe quel environnement de travail. Nous sommes tous équipés pour nous protéger. J'ai beaucoup de respect pour les joueurs de Serie A et les dirigeants, et je ne crois à aucune tentative de boycott. Ceux qui s'arrêtent, passeront par les barrages pour les coupes européennes." (12h15: précision de l'UEFA sur ce sujet : « les clubs doivent se tenir prêts à jouer les tours de qualification selon les modalités d'accès prévues. Il n'est pas mentionné de changements dans les compétitions », communiqué officiel).
Ces derniers jours l'UEFA a montré quelques signes d'irritations sur nos incertitudes à reprendre ou non. Vous confirmez cette préoccupation ?
"Priorité absolue à la santé publique, mais comme dans tous les secteurs nous avons également le devoir de respecter les engagements pris. Les compétitions nationales et européennes sont physiologiquement liées. Nous voulons des clubs qui ont remporté les championnats et les coupes nationales, qualifiés sur la base de résultats. C'est l'essence même du sport, pas seulement du football."
La mise en quarantaine obligatoire de deux semaines pour les contacts proches de la personne infectée, comme c'est le cas en Italie, n'est-elle pas un obstacle ? Comment l'Europe réglemente-t-elle ça et quel rôle l'UEFA peut-elle jouer ?
"Je respecte les décisions des autorités scientifiques. Elles ont une grande responsabilité de défendre la santé des personnes. Ce qui se passe en cas de positivité d'un joueur est l'étape fondamentale pour la poursuite des compétitions. Je n'ai aucune compétence en la matière, mais je vois que dans certains pays, comme l'Allemagne, les solutions adoptées sont plus ciblées et fonctionnelles à la continuité de l'activité. Et non pas à son interruption brutale."
®gladis32 - internazionale.fr
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