L'année passée, l'Italie du football a été foudroyée, frappée en plein cœur avec le décès inattendu de Davide Astori, international italien et Capitaine de la Fiorentina. Un article paru dans le courant du mois de juin dans la Gazzetta Dello Sport, aurait pu passer inaperçu, mais la lecture de ce dernier fait froid dans le dos, car non seulement le joueur aurait pû être sauvé, mais d'après cette expertise : "Il n'est pas mort dans son sommeil".
Internazionale.fr vous en avait fait part en mars dernier...
...et vous avait promis de vous informer des résultats des examens pratiqué sur le Capitaine de Florence...
"Le cœur du capitaine de la Fiorentina ne ralentissait pas, mais il s’accélérait. S'il avait partagé sa chambre, avec un équipier, celui-ci aurait peut-être pu le sauver...." Telles sont les conclusions des Professeurs Carlo Moreschi et Gaetano Thiene, des experts qui ont été nommés par Barbara Loffredo, et qui ont travaillé dur pour expliquer cette nuit tragique.
"Ce rapport nie la thèse menée jusqu'à présent, sur ce qui est arrivé au capitaine de la Fiorentina dans la nuit du 4 au 5 mars, alors qu'il était seul dans sa chambre d'hôtel à Udine, en vue du match opposant son équipe à l'Udinese au Frioul. A l'époque, il a été dit que le cœur de David avait ralenti son rythme cardiaque (bradyarythmie) au point de l'interrompre. Selon cette hypothèse, le défenseur de 31 ans serait mort dans son sommeil."
Mais ce n'est pas le cas, dans le rapport présenté, les experts font part de "tachyarythmie"
Soit une accélération soudaine des battements du cœur, qui a commencé à battre de plus en plus vite, jusqu'à ce qu'il finisse par s'arrêter.
"Selon les experts cette nuit-là, Astori se serait réveillé et aurait pu être sauvé s'il n'était pas seul, si un coéquipier aurait été présent et aurait déclencher l'alerte.. Les deux professeurs soutiennent également qu'il s'agit du premier épisode violent, d'une maladie qui n'avait jamais été démontrée auparavant. "
"Je ne peux rien prévoir. Je peux seulement vous dire qu'un dossier est ouvert à ce sujet et que ma collègue étudie les documents. Dès que le travail sera terminé, nous déciderons de poursuivre l'enquête ou d'en demander l'archivage." a déclaré le procureur d'Udine, Antonio De Nicolo.
Suite à ces preuves juridiques, les enquêteurs de Florence souhaitent savoir si un examen médical aurait révélé cette maladie cardiaque. Selon l'ANSA, ces derniers travaillent maintenant pour déterminer si la maladie aurait pu être diagnostiquée plus tôt, et si, tel était le cas, s'il aurait été possible d'intervenir.
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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