Antonio Conte, visiblement déçu par cette défaite à domicile contre Bologne, a tenté de trouver une explication à la déroute de ses joueurs.
Difficile d'expliquer cette défaite malgré la supériorité numérique...
"Je pense qu'il doit y avoir une profonde amertume. Ça ne doit pas se produire dans une grande équipe, donc nous devons travailler pour le devenir. La déception est énorme, du moins en ce qui me concerne. J'espère que cette déception est également ressentie par les joueurs. Nous avons perdu une rencontre qui était à notre portée. Nous devons faire quelque chose de différent des neuf-dix dernières années."
Quelque chose vous a-t-il particulièrement en colère ?
"Je suis en colère contre moi même, car je suis le manager. J'ai mes responsabilités, je suis celui qui dirige dans ces situations, c'est donc normal d'être en colère d'abord contre moi-même. Ensuite je pense aussi que les joueurs doivent être en colère contre eux-mêmes."
Y a-t-il une fragilité émotionnelle ?
"Les circonstances ne sont évaluées qu'en les confrontant. Pour moi c'est la première année de collaboration avec l'Inter et j'ai pris un package préemballé, avec de nombreuses situations à améliorer. En même temps, je dis aussi qu'il est juste de remettre tout le monde en question, moi le premier. J'ai été appelé ici pour un projet, ramener l'Inter à la victoire. De toute évidence cela ne vient pas du jour au lendemain. De nombreuses situations laissent beaucoup d'amertume. Vous pensez être à tel ou tel niveau et au lieu de cela vous êtes beaucoup plus bas. D'ici à la fin, nous devrons tous prouver que nous méritons l'Inter. Sinon il sera juste de prendre d'autres décisions."
Pourquoi des remplacements si tard ?
"Eh bien... J'allais faire rentrer Sanchez et Valero à la 70'. C'était alors un match sous contrôle et à ce moment là nous avons pris le but égalisateur. Jusque là nous dominions, mais nous avons été capable de perdre cette rencontre."
Sur le pénalty, avez-vous indiqué Lautaro comme tireur ?
"Ce sont des dynamiques qu'il vaut mieux laisser dans le vestiaire, mais là aussi nous pourrions mieux faire."
Jeudi vous êtes déjà de retour, contre le Hellas Vérone :
"Nous serons de retour sur le terrain avec une belle plaie ouverte, le genre qui n'est pas facile à soigner."
®gladis32 - internazionale.fr
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