Aller au contenu

Ce samedi soir, à Giuseppe Meazza, deux des plus grandes entités du football européen, l'Inter et le Milan, s'affrontaient dans le cadre de la 24ème journée de Série A. L'enjeu était énorme pour les deux formations. Pour les hommes de Simone Inzaghi, il y avait la possibilité de s'échapper en tête de la Série A, en prenant 7 points d'avance sur son adversaire du jour. Les Rossoneri quant à eux avaient une formidable opportunité de récoller à 1 petit point de son rival Nerazzurri. Et c'est bien l'équipe de Stefano Pioli qui raffle la mise au cours d'un fantastique Derby della Madonnina. Retour sur un match qui laissera de gros regrets à l'Inter.

 

L'Inter de Simone Inzaghi est fidèle à elle-même. Elle prend les commandes du jeu dès la première minute. De son côté, le Milan presse haut les Nerazzurri, avec notamment un "marquage à la culotte" de Franck Kessié sur Marcelo Brozović, le cerveau du milieu de terrain de l'Inter.

 

Le début de match est plutôt haché, les contacts sont rugueux, autoritaires. Le jeu de l'Inter se passe en grande partie sur le côté du Néerlandais Denzel Dumfries, qui rencontrait un sacré client, en la personne de Theo Hernandez. 

Au milieu de terrain, la bataille tactico-physique fait rage : Marcelo Brozović, Nicolò Barella et Hakan Çalhanoğlu d'un côté, et Ismaël Bennacer, Sandro Tonali et Franck Kessié de l'autre. L'on sent de grandes qualités techniques des deux équipes. 

 

Cela se confirme quelques minutes plus tard. Çalhanoğlu décale Ivan Perisić dans l'intervalle, qui centre fort en première intention au second poteau. Tout là bas, Dumfries mange Theo Hernandez et envoie une tête placée dans le tier inférieur des cages de Mike Maignan. Le stade exulte, mais bien malheureusement, Perisić est signalé hors-jeu au départ de l'action. C'est la première grosse alerte pour le Milan.

Dans la foulée, à la onzième minute, c'est Brozović qui tente sa chance de loin. Sa frappe est déviée par Pierre Kalulu puis miraculeusement stoppée par Maignan.

Les vagues déferlent, notamment du côté droit, où Dumfries domine Theo Hernandez. Le piston Interiste réalise très certainement son meilleur match sous les couleurs Nerazzurri.

Barella déclenche lui aussi, de l'extérieur du droit. Sa tentative passe à côté du poteau droit de Maignan. Sur l'action suivante, Dumfries parvient à se retrouver seul en face à face avec Maignan. Mais le portier français remporte encore une fois son duel. Encore après, Edin Džeko contraint Kalulu à mettre sa tête pour sauver la maison Milanaise, sur une remise de la tête de Lautaro Martínez. Les occasions défilent, mais le but lui ne vient pas. Le Milan est noyé par l'Inter.

Au milieu de terrain, le trio Nerazzurri prend l'ascendant sur celui des Rossoneri. Brozović se joue de Kessié, tandis que Barella et Çalhanoğlu se baladent à ses côtés. Devant, le duo Džeko-Lautaro domine la charnière Romagnoli-Kalulu. Derrière, l'Inter musèle parfaitement les attaquants Milanais, en particulier leur côté gauche Rafael Leão-Theo Hernandez. L'Inter maîtrise son match et son adversaire.

 

La première frayeur pour l'équipe d'Inzaghi vient d'une frappe lourde de Tonali. Samir Handanović s'employe pour détourner la tentative du milieu Italien. Dans la foulée, une frappe de Leão est déviée de justesse par Perisić, qui voit le ballon filer à quelques centimètres du but d'Handanović.

 

Le couperet tombe à la trente-huitième minute. Çalhanoğlu botte un énième corner dans la boite, et Perisić, qui vient de sauver une balle décisive, reprend le ballon de volée. Sa reprise ras de terre ne laisse aucune chance à Mike Maignan, enfin battu. Le Turc égalise Sergej Milinković-Savić au nombre de passe décisive en haut du tableau des passeurs de la Série A. La domination Interiste est récompensée. 

 

Les Rossoneri s'agacent, Theo Hernandez commet une vilaine faute sur Barella. Il s'en sort très bien, sans avertissement. La mi-temps arrive, mais Brozović en décide autrement. Le Croate envoie sur orbite Çalhanoğlu, mais une superbe sortie de Maignan coupe l'action et prive les Nerazzurri d'une balle de break. Dernière chaleure pour les coéquipiers de Tonali, les deux équipes rentrent au vestiaires sur ce score de un à zéro pour l'Inter. Tactiquement, Simone Inzaghi mate son adversaire du jour en bloquant tout ce qui fait ses forces. L'on parlerai presque d'une leçon de football.

 

Au retour des vestiaires, Alexis Saelemaekers, totalement inexistant, cède sa place à Junior Messias. Le match redémarre là où il s'était arrêté : un bon enchaînement de passe se termine dans les pieds de Çalhanoğlu,  qui est repris in-extremis par un énorme retour de Bennacer. Le match se poursuit de la sorte, avec tout de même un peu moins de rythme.

 

Mais tout va changer à la cinquante-huitième minute. Pioli sort Kessié et fait rentrer Brahim Díaz. Le petit Espagnol, de part son petit gabarit et son agilité, perturbe énormément la défense Nerazzurri. Partant de là, le Milan ressort progressivement la tête de l'eau. Tonali s'essaie sur coup-franc, sans succès, puis Leão, qui voit sa frappe terminée dans les travées de Meazza.

 

Le deuxième tournant du match vient à la soixante-dixième minute. Simone Inzaghi décide de sortir Perisić et Lautaro, pour faire entrer Alexis Sánchez et Federico Dimarco. Le match contre le Napoli, la semaine prochaine, est déjà dans les têtes. Mais ces changements sont le début de la fin pour l'Inter.

 

Olivier Giroud égalise à un quart d'heure du terme, sur une passe contrée de Díaz. Les Nerazzurri perdent le contrôle du match, notamment à cause de la sortie de Perisić, qui fût un des meilleurs sur la pelouse. Dimarco ne parvient pas à réaliser la moitié du quart de ce que faisait le Croate.

Le match va virer au cauchemar trois minutes plus tard, quand Giroud malmène Stefan De Vrij puis place une frappe puissante dans la petit filet droit d'un Samir Handanović pas exempt de tout reproche. Le Milan prend les devants et mène deux buts à un.

 

La désillusion est totale. Une Inter qui avait pourtant tant dominée les débats se retrouve menée à dix minutes du terme. Inzaghi abandonne presque le match en sortant Brozović, sous le coup d'une suspension. L'Inter sort de sa rencontre et se tend, à l'image de Milan Škriniar. Les quelques coups de pied arrêtés sont mal négociés par Dimarco, décidément pas dans un bon jour. Le match va s'achever sur une faute dangereuse de Theo Hernandez sur Dumfries, qui va écopé d'un carton rouge. Il sera suspendu pour la réception de la Sampdoria.

 

L'arbitre Marco Guida siffle la fin d'un Derby qui nourrira de gros regrets du côté des Nerazzurri, qui voient leur voisin se rapprocher à un petit point d'eux. À noter que l'Inter a toujours un match en retard, qui sera à joué contre Bologne. Toujours est-il que les hommes de Simone Inzaghi doivent vite se remettre la tête à l'endroit, car la semaine prochaine, ils iront au stade Diego Armando Maradona pour y défier le Napoli, qui a lui aussi la possibilité de revenir à 1 point en cas de victoire face à Venise.

                                                                             Tableau récapitulatif 

                           Résumé Vidéo

Inter 1-2 Milan 

Buteur(s): 38' Perisić (I), 75' 78' Giroud (M)

 

Inter (3-5-2): 1 Handanović; 37 Škriniar, 6 De Vrij, 95 Bastoni (82' 36 Darmian); 2 Dumfries, 23 Barella, 77 Brozović (82' 8 Vecino), 20 Çalhanoğlu (73' 22 Vidal), 14 Perisić (70' 32 Dimarco); 10 Martínez (70' 7 Sánchez), 9 Džeko

Banc: 7 Sánchez, 36 Darmian, 8 Vecino, 22 Vidal, 21 Cordaz, 33 D'Ambrosio, 11 Kolarov, 13 Ranocchia, 97 Radu, 32 Dimarco, 41 Curatolo, 5 Gagliardini

Entraîneur: Simone Inzaghi 

 

Milan (4-2-3-1): 16 Maignan; 2 Calabria, 20 Kalulu, 13 Romagnoli, 19 Hernandez; 8 Tonali, 4 Bennacer (80' 33 Krunić); 56 Saelemaekers (45' 30 Messias), 79 Kessié (58' 10 Díaz), 17 Leão; 9 Giroud

Banc: 10 Díaz, 41 Bakayoko, 25 Florenzi, 27 Maldini, 33 Krunić, 23 Tomori, 30 Messias, 22 Lazetić, 46 Gabbia, 7 Castillejo, 83 Mirante, 1 Tătăruşanu 

Entraîneur: Stefano Pioli

 

Arbitre: Marco Guida

VAR: Paolo Silvio Mazzoleni

Averti(s): 21' Romagnoli (M), 60' Çalhanoğlu (I), 72' Díaz (M), 76' Bennacer (M), 84' Škriniar (I), 90+1' Krunić (M)

Expulsé(s): 90+5' Hernandez (M)

 

Internazionale.fr ~ © Aurios-Inter


Réactions & Commentaires

Commentaires recommandés

je m endormé devant le match, on maitrisé je voyais juste 1 a 0 ou 2 a 0 no stress. super deja yavais  faute sur sanchez quand giroud lui pique la balle a sanchez.ca arrive de perdre, un non match ey yaura d autres, je m inquiéte pas pour le scudetto. mais c est  quoi ca de vrij nul , lautaro nul , handa nul.alors tout les gars sur ce forum qui protége tout le temps ses gars la , c est bien continué. handa il fait une faute de main, mais bon ses derniers temps , il a ete plutot bon.  maignan c est  superman 🤔.  maintenant faut surtout pas perdre a naples. forza inter

Je n’en reviens pas qu’on loupe cette occasions de virer l’AC une bonne fois pour toute . Ont les aurait laissés à 49 point et nous 56 sachant qu’on à encore un matche de retard . Ils sont nul ont est bien meilleur ont a cruellement manqué de rigueur sur la deuxième période c’est incroyable. Juste très déçus  de cette deuxième mi temps et d’Inzaghi et ces changements foireux . 
 

PS : moi qui a toujours défendu Giroud contre vent et marée , et bien voilà comment il me remercie . 

Je veux retenir une seule chose ! Dumfries qui creampie Théo Hernandez tout le match ! En dehors de la défaite je pense que ce match a révéler et débloquer ce gars et je pense qu'on en verra les retombées plutard ! Gros gros match de sa part ! 

Et que dire de ce match...

Surtout maignan par rapport à Giroud, avec un gardien comme ça c’est toute La Défense qui est en confiance, quand on voit les bouillons qu’ont mis dumfries et perisić sur les ailes aux calabria et Théo , il y a 2 classes d’écart entre nous et milan , il y a pas photo, là seule différence ils ont maignan et on a handa qui même a son meilleur niveau n’a jamais été au niveau d’un gardien comme maignan , malgré qu’il nous a sauvé une paire de foi pendant des années , mais là 38 ans c’est trop , stop stp handa , a la fin de saison stop , c’est déjà la 2eme saison de trop 

La seule chose qui permet de défendre De Vrij aujourd'hui c'est son passé. Ça lui donne un talisman.  

Mais franchement, faut en parler. Avec tout le respect que j'ai pour le Néerlandais, son niveau est inquiétant.  Avant il était au milieu d'une masse défensive sous Conte, mais maintenant le jeu est plus ouvert,  il a plus de mal dans l'anticipation, et puis son manque de vitesse se fait ressentir.

C'est LE moment de le vendre, d'en tirer une bonne plus value. 

Ramenez nous Bremer et je serais comblé. Ce mec là a une marge de progression tellement folle. 

En admettant qu'on prenne Scamacca et Bremer,  et en ajoutant Onana et Gosens,  on comble pratiquement l'ensemble de nos faiblesses, à savoir le gardien,  le remplaçant de Perisic et De Vrij et un bon buteur.

Il resterai que le banc à améliorer,  mais en ramenant des Agoumé, Zinho, et en prenant peut être Frattesi et des jeunes types Cambiasso, Parisi ou que sait-je, on devrait pouvoir bien remplacer les départs.

Après est ce que le club pourra faire tout ça...

Spoiler

Non

 

Rejoindre la conversation

Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.


Invité
Unfortunately, your content contains terms that we do not allow. Please edit your content to remove the highlighted words below.
Ajouter un commentaire…

Nerazzurri récemment passés par là 0

  • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

Information importante

En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies. Nous ajoutons des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer votre expérience sur notre site. Consultez notre Politique de confidentialité. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer...