Napoli-Inter : Pas de faute de main de Dumfries, l’Inter aurait dû recevoir un Pénalty !

Les adeptes de la Marotta League fustigeront et crieront au Scandale comme les adeptes de l’Arcom qui dégusteront avec plaisir le retour de TPMP ce soir ! Car à l’image de la célèbre émission, l’Inter s’en prend souvent plein la gueule

"Je jure sur les enfants de Lautaro que je l'ai pris de la poitrine"

Toutefois, qu’il s’agisse des Autorités Arbitrales ou des Emissions Sportives, tous s’accordent sur deux points fondamentaux du choc du week-end dernier : Il n’y a pas de faute de main de la part de Denzel Dumfries ! Mieux encore, un pénalty aurait dû être accordé suite à une faute dont il a été victime !

Analyse de l’Open Var - DAZN

Analyse de Mauro Tonolini, ancien arbitre qui a encensé le jugement de Doveri, de ne rien accorder

"La Main de Dumfries n’est pas punissable, c’est une décision correcte: La lecture de la situation Doveri et de la VAR est correcte : Dumfries à le bras dans l’axe (Sagoma = schéma, ils veulent dire qu’il est proche de lui) et il ne cherche pas à prendre de l’amplitude (à augmenter la surface d’intervention du bras) cette intervention n’est pas sanctionnable, c’est un bras qui se trouve dans un mouvement naturel, il n’y a aucun mouvement supplémentaire qui met en évidence qu’il cherche à aller sur le ballon."

Cesari détruit les Napolitains

Graziano Cesari, se montre plus dur encore sur Pressing envers les Napolitains qui crient au scandale

"C’est un fait de jeu très facile à résoudre, mais l’un des plus facile franchement : Les pénaltys pour une faute de main se donnent lorsqu’il y a une augmentation de la surface corporelle de la main ou du bras, lorsque ceux-ci sont soit au-dessus de l’épaule ou littérairement écarté."

Dumfries répond-il à l’une de ces conditions ?

"JAMAIS : Sa main se trouve absolument dans le volume de sa surface corporelle et il est tout aussi vrai que même sans le bras, le ballon aurait fini sur les côtes de Dumfries, c’est une décision si facile à prendre."

Validation de l’AIA, l’autorité italienne en charge des Arbitres

"Ce tir sur le bras dans la surface de Dumfries lors de Napoli-Inter a suscité pas mal de discussions : à la 33e minute, le défenseur des Nerazzurri a touché le ballon avec son bras écarté, mais un bras qui est resté à l’intérieur de son volume corporelle : C’est pour cette raison que le penalty n’a pas été accordé : Ce membre n’a pas altéré le volume du corps, et c’est la considération que l’arbitre et le VAR ont prise lors du match au Maradona, une décision promue par le Collège Arbitral dès le lendemain." souligne la Gazzetta Dello Sport

Le seul penalty de ce match a été celui refusé aux Nerazzurri pour une faute évidente de McTominay sur Dumfries

Naples s’en tire également bien lors du contact McTominay-Dumfries à la 20e minute de la première période, selon l'AIA relayée par la Rosea:

"Un impact très énergique a eu au milieu de la surface, sans la moindre possibilité que l’Ecossais ne dispute le ballon et son bras a heurté le cou du joueur de l’Inter. Pour les hautes sphères arbitrales, il aurait été plus approprié d’accorder le penalty, même si l’évaluation de l’arbitre sur le terrain doit avoir sa place... au premier rang" souligne la Rosea

Et si Même Zazzaroni vient à prendre la défense de l’Inter….

Le penalty non-sifflé de McTominay sur Dumfries a fait l’objet de discussion dans les studios de Pressing. Tout le monde s’accorde sur la faute sensationnelle du milieu de terrain de Naples. Penalty pour Cesari, Sabatini, Zazzaroni et Trevisani. Massimo Mauro tente de présenter un point de vue différent.

Mauro 

"Je sais que maintenant si vous me donnez les règles, que vous aurez le meilleur sur moi : Où va ce ballon qui arrive vers Dumfries ? À votre avis, McTominay le dérange-t-il : Je veux dire : Est-ce que cela dérange le joueur de l’Inter quand il le reprend avec sa tête ? Le football est pourri par ce type de pénalty car l’endroit où va le ballon n’a plus d’importance."

Zazzaroni

"Mais c’est toujours pénalty non ?  Ce n’est pas du progrès, c’est de l’arriération, c’est encore même pire pour le football : Quand Garibaldi est arrivé en Italie, c'était déjà un penalty... Mais comment ne pas donner l’accorder ? C’est clairement pénalty!"

Trevisani

"Sur la philosophie, je suis d’accord avec Massimo. Le ballon n’est pas dangereux. Mais ce type de pénalty a toujours été donné depuis qu’il y a la VAR. Vous ne pouvez pas ne pas donner cette pénalty"

Mauro

"Nous sommes tous des couillons et nous continuons à être des couillons en raisonnant ainsi"

Zazzaroni

"Même en 1492, c’était pénalty"

Trevisani

"Ce type de pénalty a toujours été donné, vous ne pouvez pas ne pas le donner. L’Inter a concédé un penalty pour une soit disant faute Sommer sur Nzola qui est bien moins grave que cela"

Les gars, lorsque l’on parle de l'augmentation de la surface corporelle du bras, on ne parle bien évidemment pas du troisième bras !

®Antony Gilles – Internazionale.fr