Si la Super League a gagné une première bataille juridique, Gabriele Gravina avait anticipé le coup depuis le mois d’avril 2021 en incluant la Clausola Anti-Fuga Della FIGC
Révélation de Calcio&Finanza
Car quelques heures après l'arrêt de la Cour européenne de justice, la FIGC a également publié sa position sur le nouveau projet lancé par A22 Sports. La Fédération italienne de football a réitéré son "action convaincue pour protéger les championnats nationaux, pour défendre le principe plus large et plus général du mérite sportif et du respect des calendriers internationaux".
Dans les quelques lignes du communiqué de presse publié aujourd'hui, il est clairement fait référence aux "lois nationales" et au fait que "la Superleague n'est pas un projet compatible avec ces conditions et qu'elle agira toujours, dans tous les lieux, dans l'intérêt général du football italien".
Mais quelles sont ces règles nationales auxquelles la Federcalcio fait référence dans la note d'aujourd'hui ?
"Pour trouver la réponse, il suffit de revenir deux ans en arrière, lors du Conseil fédéral du 26 avril 2021, qui s'est penché sur la question une semaine après le lancement du projet soutenu par 12 clubs, qui a ensuite été immédiatement retiré. La règle dite "Anti-Superleague" empêche en effet les clubs participants à des compétitions organisées par des organismes privés non reconnus par l'UEFA et la FIFA de s'inscrire dans les championnats nationaux."
Cette règle figure à l'article 1, paragraphe 5, lettre C, et à l'article 2, paragraphe 1, du statut fédéral et a été approuvée sur proposition du président Gabriele Gravina.
Par conséquent, la modification de l'article 16 de la NOIF a également été approuvée à l'époque, qui se lit désormais comme suit : "Aux fins de l'inscription au championnat, le club s'engage à ne pas participer à des compétitions organisées par des associations privées non reconnues par la FIFA, l'UEFA et la FIGC. La participation à des compétitions organisées par des associations privées non reconnues par la FIFA, l'UEFA et la FIGC entraîne la perte de la qualité de membre."
"L'organisation de compétitions amicales et de tournois non reconnus par la FIGC est soumise à l'autorisation de la FIGC. L'organisation de matchs amicaux et de tournois sans l'autorisation de la FIGC entraîne la perte de l'affiliation".
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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