Massimo Moratti

Cet héritier multi-millionaire est officiellement président de l’Inter de 1995 à 2004 puis à nouveau depuis la mort de Giacinto Facchetti en 2006, il est resté actionnaire majoritaire pendant tout ce temps.
Il a été surnommé Minimo par certains de ses détracteurs (voir le titre du livre Minimo Moratti paru en 2003, dont les auteurs se cachent derrière les pseudonymes Roberto Carli et Ronaldo Crespi). Il est surtout connu pour ses dépenses folles et ses résultats minimalistes jusqu’au Calciopoli.

 

 

Massimo Moratti est né le 16 mai 1945 à Bosco Chiesanuova, en Italie. Il est le fils d'Angelo Moratti, lui-même ancien président de l'Inter Milan dans les années 1960. L'amour pour le club était donc ancré dans les veines de Massimo depuis son enfance.

Après avoir obtenu son diplôme en économie, Massimo Moratti a rejoint l'entreprise familiale pétrolière, Saras S.p.A., où il a joué un rôle clé dans son développement et sa croissance en tant qu'administrateur délégué. De plus il fut membre du comité directeur du groupe Pirelli et a été membre de celui de Telecom Italia. Au niveau politique, il a des sympathies de gauche et a été même pressenti pour être candidat d’une alliance de centre-gauche à Milan. Cependant, sa véritable passion résidait dans le football et il a rapidement choisi de suivre les traces de son père. 

Il y a eu des erreurs de casting à tous les niveaux, aussi bien chez les joueurs que chez les dirigeants, parce que, contrairement à son père, Massimo n’a pas toujours été capable de s’entourer des meilleurs, c’est à dire ceux qui connaissent le mieux le monde du football. Le président avait notamment engagé Julio Velasco fameux… dans le monde du volley-ball ! Massimo Moratti n’a surtout jamais été capable d’accorder toute sa confiance à un entraîneur dans la durée, ce qui le contraint souvent à leur verser des parachutes dorés après les avoir éjectés.

Il est fan de l’Inter depuis le premier match qu’il a vu au stade, un derby remporté 6-5 qui a eu lieu le 6 novembre 1949. Lors de ce match au score fleuve, l’Inter était pourtant menée par quatre buts à un dès la dix-neuvième minute. Pour faire de la psychologie de magazine féminin, c’est peut être ce match qui a fait naître l’idée de la « pazza Inter », cette folle équipe.

En 1995, Moratti a acquis la majorité des actions de l'Inter Milan, devenant ainsi le président du club. Sous sa direction, l'Inter a connu une période glorieuse et a remporté de nombreux succès nationaux et internationaux. Son investissement financier et son soutien sans faille ont permis au club de se hisser parmi les meilleures équipes en Italie et en Europe.

Le Scudetto 2005-2006 est controversé. L'Inter a fini troisième en Série A, mais a été titré suite aux rétrogradations de la Juventus et du Milan AC dans le scandale des matches arrangés. De ses propres mots, dans une interview diffusée sur Canal+ le 31 mars 2010, il admet que le scudetto gagné en 2007 contre Sienne est le plus beau jour de sa carrière en tant que président du club, une victoire qu'il « pensait ne jamais voir arriver. »

L'un des moments les plus mémorables de la présidence de Moratti fut la saison 2009-2010, lorsque l'Inter a remporté un triplé historique : le championnat italien (Serie A), la Coupe d'Italie et la prestigieuse Ligue des champions de l'UEFA. C'était la première victoire de l'Inter en Ligue des champions depuis 1965, un moment de grande fierté pour Moratti et tous les tifosi de l'Inter.

Au-delà des succès sportifs, Massimo Moratti est également reconnu pour sa vision et sa contribution au développement du club. Sous sa présidence, l'Inter Milan est devenu un modèle d'organisation et de gestion, mettant l'accent sur la formation de jeunes talents et le recrutement de joueurs de classe mondiale. 

Massimo Moratti restera à jamais une icône de l'Inter Milan. Son dévouement, son investissement financier et sa passion pour le football ont transformé le club en une véritable puissance européenne. Sa présidence a laissé un héritage durable et une empreinte indélébile dans l'histoire de l'Inter. 

 

Modifié 14 mai 20231 a par Damien
Mise à jour de la biographie

Il y a 2 heures, guith33 a dit :

Mais merde... Tout ceux qui se plaignent, ça vous direz pas d'attendre? Depuis quand une stratégie globale doit être jugée sur même pas un an d'existence? Il est tellement plus facile de se plaindre que de chercher à comprendre, à réfléchir.

Parait que c'est générationnel, que certains veulent tout tout de suite. Mais serieux, certains, je ne vous comprend vraiment pas.

Comme dirait mon maitre à penser : « L'une des plus grandes erreurs possibles est de juger une politique ou des programmes sur leurs intentions et non sur leurs résultats » 

J'ai toujours été très critique envers Suning, m'empêche pas d'attendre avant de les juger sur place publique.

Alleluja,

Je sais pas s'il y a des gens qui font du management, moi perso avec dont je m'occupe société j'ai un projet sur 3 ans pour passer d'un CA 1,250M à 2,250M, nous sommes une société ULTRA Seine. Imaginez vous un peu chez nous dans quel boxon le club est, certes les moyens sont pas les mêmes mais penser qu'un riche actionnaire en mettant de l'argent va rendre le projet viable sur du long terme, benh ...... il faut être fou pour croire à ça. 

Alors sincèrement, ils sont la que depuis l'année passée et en plus le début de saison a été comment dire exceptionnel  

Il y a 14 heures, steph' a dit :

Je ne sais pas ce qu'il te faut pour comprendre que c'est tout simplement idiot ce que tu racontes. Mais vraiment. En gros un mec n'a pas à être déçu parce qu'il ne pourrait pas faire mieux. C'est littéralement ce que t'es en train de dire. Et c'est... non y'a pas de mot pour un raisonnement pareil. J'ignorais qu'il y avait des cas spécifiques où tout jugement était prohibé pour un ex-dirigeant. Et si tu t'en fous... ne viens pas sur son topic ?

Concernant mon cas imaginaire, c'est pas bien difficile de deviner la position de Moratti qui a justement pensé faire le bien en cédant le club à Thohir puis en appuyant l'arrivée des chinois, avec leur fameuse stratégie de développement en Asie, qui pour l'instant reste bien sur papier un brouillon et n'a encore rien ramené au club.

Ça ne l'est absolument pas. C'est bien pour cette raison que Moratti en tant que président & tifoso a vendu le club. C'est bien pour ça que je dis que l'exemple est très mal trouvé et qu'on s'en fout royal si aujourd'hui il peut être déçu. Pour moi y a pas de raison qu'il le soit de toute façon.

Je cite juste Moratti lors de la vente du club "l'Inter a besoin de rester une équipe compétitive capable de s'offrir les joueurs qu'elle vise". Entre 2011 et 2014, dégraissage monumental, départ de tous les cadres, mercato low-cost ne dépassant pas les 40M en dépenses, on a vu les résultats sportifs par la suite. Après le Triplé, Moratti a dit stop tout simplement.

Tout ce que j'vois c'est qu'à l'été 2016 y a plus de 100 patates qui ont été investis, cet été près de 80 patates, et maintenant on arrive à aligner plus de 20M sur un joueur. Pour l'instant, je dis bien "pour l'instant", on fait mieux que sur les 6 années qui viennent de s'écouler. En tant que tifoso je reste plus satisfait que sur les dernières années. Malheureusement on peut encore tout avoir d'un coup (Keita & Schick), fait chier on paye probablement notre saison ratée et la probable réticence des nouveaux investisseurs qui ont déjà pas mal fait.

 

Il y a 14 heures, steph' a dit :

De la part du mec qui me sort "Et sinon tu te présentes quand à la Direction du club pour expliquer la vie à tout le monde?" ou qui trouve pertinent de relever mes fameux pouces bleus ?

Ignore-moi carrément au lieu de poster ce genre non-sens.

Steph j'vais être franc avec toi. J'aime pas toujours ou plutôt j'aime rarement, tes avis tranchés et ton sens de la provoc, mais je sais que tu es un bon membre sur le forum. J'comprends pas ta réaction excessive, peut-être me suis-je mal exprimer dés le début. Maintenant plutôt que de dire que tel ou tel raisonnement est idiot, applique toi à essayer de comprendre et rester diplomate.

 

Il y a 13 heures, steph' a dit :

Je ne peux décemment pas rater l'occasion de saisir cette perche et répondre qu'on attend depuis 7 ans .

Non plus sérieusement ? Bah vraiment, j'ai pas envie d'attendre, et de toute façon toutes ces expansions en Asie perso ça me laisse dubitatif. On nous annonce monts et merveilles (financières) à chaque fois, quand au juste ? Thohir avait déjà commencé ce projet, sans doute que le Suning a permis d'avancer, mais aujourd'hui ça en est où ? Concrètement c'est quoi les résultats ? Rien.

Rome ne s'est pas faite en un jour. Ça fait 1 an seulement qu'on a été racheté. J'ai le sentiment que ça avance quand même (à en lire les timides news relatant par exemple les contrats de partenariat...). Des fois je me dis "comment des clubs comme City & le PSG ont-ils pu faire pour aller aussi vite?". En regardant dans le rétro: City a pris 3 ans après rachat des Emirats pour atteindre une 3ème place en Championnat. Le chemin est encore long. Faut rester patient.

Chelsea a mis 10 ans pour avoir sa LdC, Naples a mis 6/7 ans avant d'être vraiment compétitif sous De Laurentiis et des exemples comme ça y en a plein. 

 

Kroutch : pas envie de lire

BONOBO : oui, 10 ans pour la gagner. Pas 10 ans pour faire parti du top. Naples ? Ils n'ont jamais eu le même statut de top 3 italien que nous, les attentes n'ont jamais été et ne sont pas prêtes d'être les mêmes.

Des exemples comme le nôtre actuellement, non y'en a pas des masses. Tout juste Liverpool, pour qui tout a changé quand ils ont fait venir un vrai entraîneur (comme nous avec Spalletti donc y'a de l'espoir), mais on ne lui a pas retiré tout son banc à l'allemand (et les clubs anglais sont assis sur une montage de fric, ils ont vraiment l'opportunité de se renforcer sans trop de difficultés).

Modifié 31 août 20177 a par steph'

Faites vous un câlin et on en parle plus  

Ou bra**ez-vous un bon coup, ça peut faire du bien aussi   

Je tends la main une fois pas deux. Je le laisse bouder dans son coin comme le font les collégiens.

Pas grave.  

Il y a 1 heure, steph' a dit :

Des exemples comme le nôtre actuellement, non y'en a pas des masses. Tout juste Liverpool, pour qui tout a changé quand ils ont fait venir un vrai entraîneur (comme nous avec Spalletti donc y'a de l'espoir), mais on ne lui a pas retiré tout son banc à l'allemand (et les clubs anglais sont assis sur une montage de fric, ils ont vraiment l'opportunité de se renforcer sans trop de difficultés).

Ouai justement les clubs anglais c'est pas le bon exemple en effet, c'est à cause de ces salopios que les prix ont grimpés vu leur quantité de blé. Mais en soit oui on est dans un cas très particulier, mais l'idée n'était pas de faire un parallélisme ultra précis, mais plutôt illustrer la notion de patience. Maintenant je conviens que pour certains, toi y compris, la patience a atteint ces limites. 

Mais perso, depuis la saison 2015/2016, y a une rupture avec 2011 - 2015 que je suis prêt à attendre avec un projet solide. Disons qu'on a plus l'air de nager en eaux troubles mais enfin d'avoir une ligne directrice. Pour moi ce mercato biaisé (enfin pas si mal, mais pas à la hauteur des annonces) n'est qu'un accroc sur le long-terme. Après le 18/10 je sens que les restrictions vont être levées. 

Il y a 18 heures, steph' a dit :

Naples ? Ils n'ont jamais eu le même statut de top 3 italien que nous, les attentes n'ont jamais été et ne sont pas prêtes d'être les mêmes.

Les Sette Sorelle sont le parfait exemple d'où nous en sommes aujourd'hui.
Regarde où est Parme, la Fiorentina,...

Le foot est fait de déclin et de période plus belle. Il est très difficile de rester longtemps au top niveau, car il faut anticiper un maximum d'événement, chose que nos différent président non pas su / savent pas faire.

PS : Oui Naples n'en faisait pas parti, c'est pour l'exemple^^

Il y a 19 heures, steph' a dit :

Naples ? Ils n'ont jamais eu le même statut de top 3 italien que nous, les attentes n'ont jamais été et ne sont pas prêtes d'être les mêmes.

Pas faux, mais à l'avenir ça peut s'inverser. Naples est pour le moment en train de s'installer dans le top 3 justement, même si les déclins des Milan et nos lentes renaissances ont évidement faciliter -voire fait- le travail. 

Modifié 1 septembre 20177 a par BONOB0

Il y a 21 heures, Don Tony a dit :

Ou bra**ez-vous un bon coup, ça peut faire du bien aussi   

 

Il y a 21 heures, Kroutch a dit :

Je tends la main une fois pas deux. 

Bordel, j'ai vraiment l'esprit tordu  

Moratti à fait une déclaration aux journalistes : 

"On fait avec ce qu'on a... l'équipe s'est renforcée avec un défenseur et un milieu de terrain" (...) "Pour Icardi j'espère qu'il n'y a pas de nuages à l'horizon ..." (...) "La C1 est atteignable, mais j'aurai quand même pris un attaquant" ... 

 

Moratti ne va jamais dire ouvertement ce qu’il pense du Suning et de ce qui se passe...c’est juste du politiquement correct et il est pas assez con pour causer un incident diplomatique avec en plus le contexte lourd qu’on se trimballe (résultats de M, Icardi qui annonce son départ, vents sur vents de la part de Suning pour le mercato...)

mais sinon je l’adore Moratti 

Modifié 31 janvier 20186 a par Vic14

Biographie en première page mise à jour.

 

Le 27/11/2010 à 14:46, Damien a dit :

Massimo Moratti

Cet héritier multi-millionaire est officiellement président de l’Inter de 1995 à 2004 puis à nouveau depuis la mort de Giacinto Facchetti en 2006, il est resté actionnaire majoritaire pendant tout ce temps.
Il a été surnommé Minimo par certains de ses détracteurs (voir le titre du livre Minimo Moratti paru en 2003, dont les auteurs se cachent derrière les pseudonymes Roberto Carli et Ronaldo Crespi). Il est surtout connu pour ses dépenses folles et ses résultats minimalistes jusqu’au Calciopoli.

 

 

Massimo Moratti est né le 16 mai 1945 à Bosco Chiesanuova, en Italie. Il est le fils d'Angelo Moratti, lui-même ancien président de l'Inter Milan dans les années 1960. L'amour pour le club était donc ancré dans les veines de Massimo depuis son enfance.

Après avoir obtenu son diplôme en économie, Massimo Moratti a rejoint l'entreprise familiale pétrolière, Saras S.p.A., où il a joué un rôle clé dans son développement et sa croissance en tant qu'administrateur délégué. De plus il fut membre du comité directeur du groupe Pirelli et a été membre de celui de Telecom Italia. Au niveau politique, il a des sympathies de gauche et a été même pressenti pour être candidat d’une alliance de centre-gauche à Milan. Cependant, sa véritable passion résidait dans le football et il a rapidement choisi de suivre les traces de son père. 

Il y a eu des erreurs de casting à tous les niveaux, aussi bien chez les joueurs que chez les dirigeants, parce que, contrairement à son père, Massimo n’a pas toujours été capable de s’entourer des meilleurs, c’est à dire ceux qui connaissent le mieux le monde du football. Le président avait notamment engagé Julio Velasco fameux… dans le monde du volley-ball ! Massimo Moratti n’a surtout jamais été capable d’accorder toute sa confiance à un entraîneur dans la durée, ce qui le contraint souvent à leur verser des parachutes dorés après les avoir éjectés.

Il est fan de l’Inter depuis le premier match qu’il a vu au stade, un derby remporté 6-5 qui a eu lieu le 6 novembre 1949. Lors de ce match au score fleuve, l’Inter était pourtant menée par quatre buts à un dès la dix-neuvième minute. Pour faire de la psychologie de magazine féminin, c’est peut être ce match qui a fait naître l’idée de la « pazza Inter », cette folle équipe.

En 1995, Moratti a acquis la majorité des actions de l'Inter Milan, devenant ainsi le président du club. Sous sa direction, l'Inter a connu une période glorieuse et a remporté de nombreux succès nationaux et internationaux. Son investissement financier et son soutien sans faille ont permis au club de se hisser parmi les meilleures équipes en Italie et en Europe.

Le Scudetto 2005-2006 est controversé. L'Inter a fini troisième en Série A, mais a été titré suite aux rétrogradations de la Juventus et du Milan AC dans le scandale des matches arrangés. De ses propres mots, dans une interview diffusée sur Canal+ le 31 mars 2010, il admet que le scudetto gagné en 2007 contre Sienne est le plus beau jour de sa carrière en tant que président du club, une victoire qu'il « pensait ne jamais voir arriver. »

L'un des moments les plus mémorables de la présidence de Moratti fut la saison 2009-2010, lorsque l'Inter a remporté un triplé historique : le championnat italien (Serie A), la Coupe d'Italie et la prestigieuse Ligue des champions de l'UEFA. C'était la première victoire de l'Inter en Ligue des champions depuis 1965, un moment de grande fierté pour Moratti et tous les tifosi de l'Inter.

Au-delà des succès sportifs, Massimo Moratti est également reconnu pour sa vision et sa contribution au développement du club. Sous sa présidence, l'Inter Milan est devenu un modèle d'organisation et de gestion, mettant l'accent sur la formation de jeunes talents et le recrutement de joueurs de classe mondiale. 

Massimo Moratti restera à jamais une icône de l'Inter Milan. Son dévouement, son investissement financier et sa passion pour le football ont transformé le club en une véritable puissance européenne. Sa présidence a laissé un héritage durable et une empreinte indélébile dans l'histoire de l'Inter. 

 

 

 

Retour de notre cher président sur les terrains d'Appiano Gentile, 10 ans après quand-même

 

 

 

Ouais mais rien que pour les 5 scudetto de suite + le triplette ça valait le coup

il y a 15 minutes, GregButcher a dit :

Il nous a aussi un petit peu mis dans la merde aussi avec ses mercatos de dingues 😅

Il nous a ramené le triplé, des trophées, nous a fait plus que rêver, pour moi c'est plus fort que tout.

Tout le monde fait des erreurs, je ne lui en voudrait JAMAIS même si la période après le triplé fut difficile, très difficile comme tu dis.