Youri Djorkaeff "Snake"

Youri Djorkaeff est né le 9 Mars 1968 à Lyon. Ce footballeur français, fils du joueur de football international Français Jean Djorkaeff dit "Tchouki" et d'origine arménienne s'interessa très rapidement au football car dés l'âge de 15 ans il partit pour le centre de formation de grenoble.

Il fut appelé The snake pour ces longues séances de coup franc dont il était extrèmement friant. Ces trajectoires "reptiliennes" lui valut le surnom de Snake.

Sa position fut un réel mystère sur le terrain car Youri pouvait jouer Avant centre mais également milieu offensif excentré avec la même facilité.

Une nouvelle vie commenca alors pour ce jeune français. Très rapidement Youri Djorkaeff se démarqua des autres joueurs mais ce n'est que trois ans plus tard que Youri aura la possibilité de prouver à tout le monde l'étendu de toute sa classe.

En effet le jeune joueur français débuta sa carrière en D2 avec le club de Grenoble, club qui n'est pas réputé pour avoir formé de jeune footballeur talentueux.

Youri quant à lui affectione tout particulièrement le poste d'attaquant mais son entraineur de l'époque préfère le placer en tant que milieu de terrain offensif et ce choix s'averera payant puisque Youri Djorkaeff effectuera de très bons débuts en 2eme division française.

Ayant fait le tour de la deuxième division française et persuadé que sa place n'est pas dans une équipe de seconde catégorie, Le Snake décide de partir à Strasbourg en 1989, club avec lequel il n'effectuera qu'une saison.

Son début de saison est fantastique fut remarqué par le staff de l'équipe de l'équipe de France. C'est ainsi que Youri Djorkaeff connu sa première sélection le 13 Octobre 1989 face à l'Israel alors qu'il n'a joué que 2 mois en 1ère division Française. Pour l'anectdote la France perdra le match 3-2.

Ses stats avec le Racing Clubs de Strasbourg sont tout simplement exceptionnel, il sera repositioné en tant qu'attaquant et inscrira 21 buts en 28 rencontres.

Ce très bon rendement offensif sera remarqué par pas mal de club de 1ère division française, notament l'As Monaco, club très prestigieux qui compte déja dans ses rangs un futur champion du monde en la personne d'Emmanuel Petit.

La consécration pour ce jeune joueur puisqu'a lage de 23 ans seulement, Youri remporta la Coupe de France avec son nouveau club.

Youri Djorkaeff se perfectionna dans pas mal de secteur de jeu et se renda de plus en plus décisif tant pour son club actuel de l'As Monaco que pour la sélection nationale Française.

Lors de sa seconde année avec l'As Monaco le Snake poursuivra dans la continuité alignant de très bonne performance ce qui lui permis d'accéder à une finale de Coupe des Coupes face aux allemands du Werder de Brême perdu malheuresement 2-0.

La véritable consécration pour l'international Français viendra deux ans plus tard car il sera sacré meilleur buteur du championnat Français avec 20 buts inscrits en 35 rencontres ce qui était une suposition devient une évidence, Youri est l'un des meilleurs joueurs français en activité.

Beaucoup pense alors que l'arrivée D'Aime Jacquet en sélectieur national va ralentir la progression de l'International Français qui avait pour habitude de travailler avec Gerard Houiller mais bien au contraire The Snake va s'affirmer et multipliera les buts décisifs en faveur de la sélection tricolore.

Son réalisme légendaire devant le but fera de Youri Djorkaeff un joueur d'une importance capitale lors des grands rendez vous, une qualité au combien importante qui compensera de son principal défaut: le replis défensif.

En 1995, The Snake s'en va dans l'un des plus prestigieux club français à savoir le Paris-Saint-Germain et s'offria par la même ocasion la deuxième coupe des coupes de l'histoire du football Français, il sera notamment l'un des principaux artisans de la victoire parisienne.

Rendement qu'il comfirmera avec les Bleus ou il forme une magnifique duo avec Zinedine Zidane.

Le premier grand rendez vous de cette nouvelle génération débutera lors de l'Euro 1996 et se soldera au grand malheur de Youri par une défaite en demi finale.

A la fin de l'Euro 96 en Angleterre Youri reçoit énormément de solicitations de club européen, son choix se portera finalement vers le très réputé club italie de l'Inter Milan.

C'est alors que lors de la saison 1996/97 le Snake jouera dans le plus grand championnat du monde: la Serie A italienne.

Malgré les stars de l'effectif interiste, Youri s'affirme comme un pion essentiel et connaitra dès sa première année une finale de Coupe Uefa perdu face aux allemands de Shalke (4-1 à la fin de la séance des tirs au buts).

Lors de sa deuxième saison à l'Inter Milan Djorkaeff à l'immense privilège de jouer avec de nombreuses stars tels que l'Internationnal italien et finaliste de la coupe du monde 94 Roberto Baggio mais encore le prodige brésilien Luis Nazario De Lima "Ronaldo", Ivan Zamorano, Diego Pablo Simeone, Javier Zanetti, Taribo West et le symbole de toute l'équipe Giuseppe Bergomi qui sera malheuresement privé de finale.

Grace à un effectif au combien soudé l'Inter remportera la coupe de l'Uefa avec une facilité déconcertant face à la Lazio de Rome (3-0).

A l'age de 30 ans Youri Djorkaeff ne semble pas usé phisiquement, ce qui est d'ailleurs tout à son honeur au vue de sa carrière brillante.

Mais l'international français ne compte pas s'arreté en si bon chemin, c'est alors que l'internationnal français entamme la coupe du monde 1998 avec une motivation intacte.

Néanmoins sa complémentarité avec Zinedine Zidane parait de moins en moins évidente, mais cela n'empêchera pas Youri Djorkaeff de devenir l'un des principaux artisans à la victoire des bleus lors de la coupe du monde 1998.

En Finale, les Français rencontrent les brésiliens, Youri Djorkaeff alors dans une forme olympique distillera d'ailleurs une passe décisives pour une tête victorieuse de Zinedine Zidane.

En 1999, Youri Djorkaeff partit pour le club allemand de Kaiserlautern ou il effectuera de très bonne saison pour un joueur qui à plus de 30 ans.

En 2000 The Snake disputera l'euro 2000 au Portugal, il est de plus en plus discuté mais Roger Lemerre alors sélectionneur français croiten l'atatquant français et décide de le titulariser au coté de Thierry Henry, réalisant que Nicolas Anelka n'est point la révélation française que la population attendait.

Le chois du sélectioneur fut le bon puisque la France remporta la Coupe d'Europe sur le score de 2-1 face aux Italiens.

A Kaiserlautern, Youri réalise de très belle prestations mais n'étant point épargner par des blessures à répétition Youri perd la confiance de son entraineur.

C'est alors qu'en 2002 il s'engage avec le club anglais de Bolton Wanderers.

La même année il décroche de justesse son billet pour la coupe du monde 2002 qui sera un véritable échec pour la sélection française qui ne dépassera pas le premier tour dans un groupe pourtant à leur portée composé du Sénégal, Danemark et de l'Uruguay.

A Bolton même si Youri semble quelque peu usé physiquement il parvient toujours à apporté son expérience sur le terrain ce qui lui permettra de remporté la Coupe d'Angleterre en 2004.

Alors agé de 36 ans, Youri Djorkaeff désire effectuer un ultime défi. Dans un premier temps il partit dans le club de Blackburn Rovers en Angleterre mais au bout de 3 mois il reçoit une offre des américains Metrostars qui fut d'ailleurs renommé en 2006 le Red Bull New York.

A l'age de 37 ans, Youri Djorkaeff dit "Le Snake" fut élu lors de sa première année meilleur joueur du championnat américain et vient récement de pulier son autobiographie "Snake" aux éditions Grasset.

Youri Djorkaeff : "Avec Ronaldo, on adorait jouer ensemble"

Voici des extraits se focalisant sur son passage à l'Inter de l'interview de Youri Djorkaeff accordée à l'Equipe le 26 Mai 2021. L'intégralité est disponible ici (abonnement requis):

https://explore.lequipe.fr/Football/Article/Paroles-d-ex-coupe-d-europe-youri-djorkaeff-avec-ronaldo-on-adorait-jouer-ensemble/1241941

 

Vous quittez le PSG au but d'une saison pour signer à l'Inter Milan.

"Oui et je suis triste de partir. Vraiment. J'avais signé deux ans mais l'Inter et le Barça ont mis les gros moyens pour m'avoir. Pour moi, c'était une autre dimension. Puis Moratti (le président de l'Inter) a mis les moyens. Financièrement mais pas que. Il m'a parlé de son club, de l'histoire qu'il voulait écrire et je voulais faire partie de cette aventure."

Vous arrivez à l'Inter et le premier match européen vous le disputez contre... Guingamp, en C 3.

"Oui. Et sincèrement, si on prend une taule à Guingamp il n'y a rien à dire. Pourtant on l'emporte 3 à 0. C'était totalement immérité. Moi j'en rigolais car j'avais vécu ça avec Monaco. Tous ces clubs français avaient l'impression qu'ils pouvaient nous taper. Et ils ont eu mille fois l'occasion de le faire. Mais dans leurs têtes ils n'étaient pas prêts à le faire. Tout le problème est là. D'où cette frustration."

L'Inter de l'époque c'était quand même du haut niveau.

"Oui, il y avait Paul Ince, Pagliuca, Bergomi, Zanetti, Winter, Ganz, notre buteur qui était aux portes de la Nazionale et Joss (Angloma) il ne faut pas l'oublier. Très très grand joueur."

Donc vous sortez Guingamp puis Graz, Boavista en huitièmes, Anderlecht en quarts et vous disputez la demi-finale contre Monaco.

"On l'emporte 3-1 à San Siro et on perd 1-0 à Monaco. Chez nous, le peu d'occasions que l'on a, on les met au fond."

Et vous disputez, personnellement, votre deuxième finale consécutive...

"Oui, une deuxième finale consécutive, c'est un bon enchaînement (rires). Je ne joue pas au match aller à Schalke 04 où l'on perd 1-0 et au retour, chez nous, on l'emporte sur le même score grâce à un but de Zamorano. On pensait pourtant, en jouant à San Siro, que cela allait être une formalité. On s'est vus un peu trop beaux. Il a donc fallu aller aux tirs au but. Je tire et je marque alors qu'une semaine plus tôt j'en rate un à l'Atalanta Bergame. Mais ce soir-là, je suis le seul à réussir mon tir au but. Ce fut très frustrant."

La saison suivante, en 1997-1998, vous remettez ça en C 3 et cette fois, la finale contre la Lazio, vous ne la laissez pas échapper.

"Oui, mais avant d'aller en finale, il a fallu éliminer, entre autres, Lyon (1-2 ; 3-1) et Strasbourg (2-0 ; 0-3). Cette saison, je joue au côté de Ronaldo et de Zamorano. Il y a aussi un certain Simeone. L'OL de Ludo (Giuly) s'impose chez nous puis on bat les Lyonnais à Gerland. Suffisant pour se qualifier. Pareil contre Strasbourg de mon ami Olive (Dacourt), mon ancien club, en huitièmes qui nous tape 2-0 à l'aller avant d'en prendre 3 à San Siro."

En quarts vous prenez votre revanche sur Schalke que vous éliminez (1-0 ; 1-1), puis vous vous rendez à Moscou affronter le Spartak en demies (2-1 ; 1-2) sur un terrain incroyable.

"Sur un stabilisé. Tu imagines qu'on a disputé une demi-finale de coupe d'Europe sur un stabilisé. Je n'avais encore jamais vu ça. Et Ronaldo marque un but de folie sur ce terrain. Incroyable. En plus il devait faire moins sept degrés."

Et vous vous retrouvez en finale contre la Lazio.

"La finale rêvée pour moi. Au Parc des Princes. Ce n'était pas possible de faire mieux. Une troisième finale d'affilée, chez moi. Il y a eu beaucoup de clins d'oeil dans ma carrière. On l'emporte trois à zéro grâce à des buts de Zamorano, Zanetti et Ronaldo. C'était le 6 mai 1998. Quelques jours plus tard, cette fois au stade de France, je devenais champion du monde. Quelle saison..."

Quel est le joueur, avec qui vous avez évolué, qui vous a le plus impressionné ?

"Forcément, Ronaldo. Tout ce qu'il faisait c'était fou. En plus, il reproduisait en match ce qu'il réalisait à l'entraînement. Pour lui, il n'y avait pas de barrière entre les deux. On s'arrêtait souvent pour le regarder éliminer deux ou trois gars dans une toute petite surface. Et avec une telle facilité. Même l'entraîneur était mort de rire."

Vous vous entendiez bien avec lui ?

"Ah oui. Autant sur le terrain que dans la vie de tous les jours. On se trouvait toujours et on adorait jouer ensemble."

C'est pour cette raison que vous organisiez régulièrement des paris entre vous ?

"(Il se marre) À l'entraînement, oui, très souvent."

Des concours de barre transversale ?

"(Rires) Non, ça c'était trop facile. Pendant une séance on se fixait par exemple comme objectif de marquer en touchant un poteau rentrant. Avec le gardien et les défenseurs. On y arrivait souvent. On faisait tout le temps des paris. C'était notre match France-Brésil (rires)."

L'entraîneur qui vous a marqué ?

"Gigi (Luigi) Simoni qui a passé un an avec nous à l'Inter (1997-1998). C'était comme un papa. Le premier jour où il est arrivé au club, il nous a remerciés. Il nous a remerciés de pouvoir être notre entraîneur. Pourtant avec Ronaldo, on était souvent sur son dos pour lui demander d'abréger des séances ou de courir moins longtemps pour faire des petits matches plutôt. Et, à Noël, il nous a offert à tous les deux un casse-noix, tellement on lui cassait les... (Il éclate de rire)."

En 1998-1999 pour votre dernière saison à l'Inter vous éliminez le Real, mais vous tombez en quarts de finale contre Manchester United.

"Cette saison-là, j'ai moins joué. Et puis on a eu trois entraîneurs en quelques mois et avec le dernier (Roy Hodgson), cela ne se passait pas très bien. Il était temps pour moi de partir."

Votre bilan européen c'est 66 matches, 17 buts et 14 passes décisives.

"Pas mal, non (rires) ? C'est de bonnes stats avec deux finales de Coupe des coupes, deux de l'UEFA et deux demi-finales de Ligue des champions..."

Sacré joueur dans une sacrée équipe qui aurait mérité de gagner un scudetto 

Les mecs s’entraînaient à faire des poteaux rentrants et c’était facile pour eux .

Aujourd’hui ça s’entraîne à faire la meilleure danse en levrette sur TikTok.