Damien

À moins d'un mois de la fin du championnat, l'Inter Milan se retrouve premier du classement de Serie A. Le club est en passe de renouer avec le succès national qui lui a échappé ces dernières années. Ce nouveau Inter flamboyant est le résultat de plusieurs changements opérés au sein du club tant au niveau du staff que de la direction. L'histoire derrière le retour de l'Inter Milan dans la course au titre de champion de Serie A De grands changements La course au Scudetto semble plus ouverte que ces dernières années. L'une des raisons à cela est la progression de l'Inter Milan, qui a fait de grands pas en dehors du terrain en termes de changements dans la gestion du club. Ces changements administratifs et culturels ont permis à l'Inter Milan de se placer sur un pied d'égalité avec la Juventus et de tenter de s'emparer de son trône. L'Inter Milan a réalisé en 2019 le transfert le plus coûteux de son histoire en achetant Romelu Lukaku pour un montant de 78 millions d'euros. Suning fait son entrée à l'Inter Milan Tout a commencé en 2016 lorsque la société chinoise Suning a pris le contrôle de l'Inter Milan. Le club était en difficulté financière, mais depuis que Suning a repris le club, l'Inter Milan s'est progressivement sorti de certains de ses problèmes. Zhang Jindong a donc acquis 68,5 % des parts de l'Inter Milan pour 270 millions d'euros par le biais de sa société de portefeuille privée, Suning Holdings Group. Il a commencé à façonner une nouvelle hiérarchie du club en remplaçant une grande partie du conseil d'administration et en plaçant son fils, Zhang Kangyang (ou Steven Zhang), à la tête du conseil et Alessandro Antonello est devenu le nouveau directeur général en septembre 2017. Depuis, l'Inter Milan a retrouvé un très bon équilibre financier. Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes L'Inter Milan a doublé ses recettes de match, ce qui est une évidence pour une équipe dont l'affluence moyenne est d'environ 50 000 personnes. Les ventes de joueurs ont également augmenté, passant de 8,6 millions d'euros à 58,8 millions d'euros. Le club possède l'une des meilleures académies de jeunes en Italie, mais il utilise rarement des joueurs locaux dans son équipe première. Au lieu de cela, le club les vend, les bénéfices permettant d'augmenter les finances. Enfin, les revenus des sponsors et de la publicité ont augmenté de 278 %. L'Inter Milan a touché 16,3 millions d'euros de la part de Pirelli, sponsor maillot jusqu'à cette année, et environ 9 millions d'euros de la part de Nike, sponsor technique. Mais la principale augmentation est due à Suning et à son réseau en Chine. Suning a acheté les droits d'appellation du centre d'entraînement de l'Inter Milan à Pinetina pour 16,5 millions d'euros par an. L'Inter Milan accentue son avance en tête du classement L'Inter Milan a fait un pas de plus vers le titre de champion de Serie A, même s'il a dû se contenter d'un match nul 1-1 à Spezia. Ivan Perisic a réussi à égaliser à six minutes de la pause après l'ouverture du score de Diego Farias à la 12e minute. Ce résultat a été suffisant pour permettre au club de prendre dix points d'avance sur son rival, l'AC Milan, qui s'est incliné à domicile face à Sassuolo. L'Inter Milan est donc en tête du classement avec 76 points et se rapproche d’un nouveau Scudetto. Le club est actuellement le favori des bookmakers pour remporter le titre cette saison. Au 23 avril, la cote de l’Inter sur Betway Paris Foot est de 1.01 pour gagner le championnat 2020/21, et les chances de l'équipe de Conte de remporter leur premier titre de champion depuis plus de dix ans devraient encore augmenter en cas de victoire dimanche contre Vérone. L'Inter est désormais une équipe solide avec un plan et une tactique clairs. Les joueurs savent ce qu'ils doivent faire dans chaque situation, ce qui a également permis de relancer certains joueurs comme Candreva et Lukaku qui semblaient quelque peu égarés auparavant. Par ailleurs, Antonio Conte est sans nul doute l’homme de la situation, sa riche expérience permettant à présent au club de retrouver une nouvelle jeunesse. L’Inter est en passe de restaurer son honneur et de ressusciter son illustre histoire. Les récentes performances du club et la gestion désormais infaillible de la direction ont fait bouger le club de prétendant au titre à grand favori à moins d'un mois de la fin du championnat.

Voilà 11 ans que les tifosi de l’Inter en rêvent. Depuis les fameux 5 titres à la suite du club entre 2006 et 2010, l’Inter n’a plus regoûté à la joie d’être sacré meilleur club d’Italie, la faute à une Juventus omnipotente qui reste sur 9 titres d’affilée. Seul l’AC Milan, en 2011, est parvenu à remporter un titre de champion entre les deux exceptionnelles séries de l’Inter et de la Juve. Mais cette année, alors que tout le monde pensait la Juventus encore grandissime favorite de la Serie A, avec un Cristiano Ronaldo au top pour l’aider et un Andrea Pirlo à la baguette, c’est bel et bien l’Inter de Milan qui est en position de force à dix journées de la fin du championnat. Avec 6 points d’avance sur le Milan AC, et un match en moins, et 10 points d’avance sur la Juventus de Turin, l’écart est conséquent, mais est-il insurmontable ? Le football n’a pas été avare en surprise lors de ces dernières années, même si celles-ci se sont généralement déroulées sur des matchs aller-retour plutôt que sur une fin de saison de championnat, et donc une grosse remontée de la Juve n’est pas à exclure. Malgré tout, au vu de la forme actuelle des Nerazzurri et du calendrier, l’Inter paraît largement en mesure de maintenir son écart avec les Bianconeri et donc d’enfin mettre fin à l’hégémonie turinoise de la dernière décennie. Pour les sites de paris sportifs en tout cas, la messe est dite puisque le titre de champion pour l'Inter est coté à 1,08, contre 12,50 pour une victoire finale de la Juventus et 15,00 pour l'AC Milan. Mathématiquement pourtant, l’écart n’est pas si important. Ainsi, en seulement 3 journées, la Juventus pourrait revenir à 1 petit point de l’Inter si celle-ci gagnait tous ses matchs et que l’Inter perdait tous les siens. Une mauvaise série de courte durée qui ne semble pas impossible footballistiquement parlant. Cependant, l’Inter n’ayant perdu que 2 de ses 27 premiers matchs de la saison, une série de 3 défaites consécutives dans le sprint final apparaît tout de suite comme beaucoup moins plausible. Au vu du calendrier, 3 matchs paraissent plus complexes que les autres. Le déplacement à Naples lors de le 31ème journée, la réception de la Roma lors de la 36ème journée, et bien sûr le déplacement sur la pelouse de la Juventus lors de la 37ème journée. Si le titre n’était pas assuré d’ici à ce périlleux déplacement, les supporters de l’Inter pourraient voir venir ce match avec appréhension. C’est lors des matchs plus à sa portée que l’Inter se devra de faire un sans-faute, et notamment face à Bologne, Sassuolo, le Hellas Vérone, la Sampdoria et l’Udinese, 5 équipes qui n’ont déjà plus rien à jouer d’ici la fin de saison. A l’inverse, les matchs face à Cagliari, La Spezia et Crotone, qui luttent pour le maintien, bien que plus faciles sur le papier, pourraient se révéler être de sacrés pièges face à des joueurs dos au mur. Pour la Juventus Turin, le calendrier est plus complexe car ils doivent encore affronter l’Inter, le Milan AC, l’Atalanta et Naples, soit respectivement les 1er, 2ème, 3ème et 5ème du championnat. Le Milan AC a, lui, un calendrier plus abordable pour cette fin de saison et peut donc encore inquiéter les Intéristes en cas de contre-performances de ceux-ci. Mais l’état de forme actuel parle clairement en faveur des Nerazzurri. Alors que les coéquipiers de Lukaku restent sur une série de 8 victoires consécutives, ceux d’Ibrahimovic n’ont remporté que 3 de leurs 7 derniers matchs pour 1 nul et 3 défaites. Une mauvaise passe qui leur coûte très cher et qui aura grandement remis en cause leur très bon début de saison, alors qu’ils se voyaient déjà s’envoler vers le titre. Du côté de la Juventus, tout allait mieux jusqu’à cette défaite à domicile face à Benevento juste avant la trêve, preuve que les Bianconeri ne sont plus aussi intraitables qu’avant. Une défaite de la Juve que les supporters de l’Inter ont fêtée comme une victoire de leur propre équipe. Alors que les 3 clubs sont déjà éliminés des coupes européennes, il ne leur reste plus que le championnat pour réussir leur saison. L’Inter qui a un petit matelas d’avance à droit à une erreur, et même 2, mais pas à 3. Les joueurs d’Antonio Conte ont donc leur destin entre les mains, à eux de ne pas le gâcher afin de pouvoir se déplacer à Turin, au soir de la 37ème journée, avec le titre déjà assuré et donc l’esprit tranquille pour un match qui pourrait, si tout se passe bien, être celui de la passation de pouvoir.

Ces dernières années, des équipes se sont constamment illustrées lors de la Ligue des Champions. Depuis plusieurs saisons d’affilée, les mêmes clubs trônent dans le dernier carré. Un projet de Super Ligue européenne en cours ? Des rumeurs affolent les amateurs de football. Il semblerait que les plus grands clubs d’Europe souhaitent mettre en place une Super Ligue. La formation de cette dernière donnerait naissance à une compétition d’un tout autre niveau. Une liste de clubs a déjà été publiée. De même, le public a été mis au courant concernant les financements du projet et d’une probable compétition. Une date de lancement aurait même été annoncée. Cette idée de Super Ligue offrirait des matches d’exception. Chaque week-end, des clubs tels que l' Inter, Bayern, Barça, Manchester United, Liverpool ou PSG s’affronteront. Si la perspective de telles rencontres ravit plus d’un, elle inquiète également. En effet, nombreux sont ceux qui pensent qu’une Super Ligue ne ferait que favoriser les équipes les plus fortunées. Quels sont les préparatifs des clubs ? Dans tous les cas, qu’il y ait une Super Ligue ou non, les clubs se préparent. Pour être mieux armés pour la saison, certains clubs ne lésinent pas durant le mercato. Les inconditionnels du football se rappellent sûrement des préparatifs du PSG. En effet, durant la saison 2019/20,le club s’était constitué une équipe avec une valeur marchande de 870 millions d’euros. Il a pourtant dû s’incliner devant le Bayer Munich. Pour la saison 2020/21, des joueurs sont recrutés pour de grosses sommes. C’est notamment le cas de l’équipe de Chelsea. Elle a été quasiment remaniée son effectif pour la somme de 247,2 millions d’euros. Et un budget de 80 millions d’euros a été spécialement alloué au recrutement de Kai Havertz. Betway a souligné dans l'un de ses articles que plusieurs autres clubs ont également réalisé de gros investissements afin de mieux se classer dans leurs championnats respectifs, mais aussi de briller sur la scène européenne. De gros investissements seraient-ils la clé du succès ? Pour être plus performants, certains clubs dépensent sans compter, notamment avec l’arrivée des fonds étrangers. Ce qui n’est pas le cas de Liverpool. Petit à petit, il a constitué un effectif avec une valeur marchande pesant 1,1 milliard d’euros. Dans toute l’Europe, les meilleures écuries possèdent des effectifs à forts valeurs marchandes. C’est le cas du Bayern Munich avec un budget de 891,4 millions. La Lazio Rome possède aussi une équipe de choc valant 357,3 millions. Face à de tels chiffres, on se pose la question suivante : le budget investi assure-t-il le succès de l’équipe ? Ce n’est pas forcément le cas. Le PSG en est un exemple frappant. Le club parisien a rarement dépassé la phase des quarts de finale lors en Ligue des Champions, la saison dernière mise à part. Une entente cordiale et une bonne sélection des footballeurs restent donc les clés du succès. Avec toutes ces équipes fortes toujours en lice, la Ligue des Champions sera encore plus palpitante. Les amateurs auront sans doute hâte de revoir briller leurs équipes favorites, en attendant le mise en place probable d’une Super Ligue.

Ce soir débutent nos "13 finales" avant la fin du championnat. Quoi de mieux que de se mesurer, comme lors des derniers matchs (Lazio, Milan, Genoa), à une équipe en forme ? L'Atalanta est certainement l'une des équipes les plus redoutables à affronter et cela doit nous donner encore plus de motivation. Les bergamasques ont en ligne du mire la 3e place en cas de victoire. Pour ce qui est de l'Inter, l'enjeu est toujours le même depuis deux semaines : gagner, rester en tête et tenir les équipes à distance. Le match de ce soir, même s'il n'est pas décisif, peut se révéler crucial dans la lutte au Scudetto. En effet, une victoire contre l'Atalanta nous donnerait encore plus confiance en nos propres moyens et pourrait "assommer" moralement nos concurrents. Dans le même temps, le luxe d'être en tête nous permet de ne pas sombrer dans une crise si une contre-performance survient. Ce match, très attendu et qui s'annonce très tactique, constitue un beau test pour l'Inter : remporter les 3 points aujourd'hui nous rapprocherait de l'objectif que l'on désire tous depuis dix ans. L’Inter devra répondre sur le terrain en défiant la très solide et révélation confirmée : l’Atalanta dans un match qui s’annonce pyrotechnique. En effet, les deux meilleures attaques de la compétition se défieront sous le regard des deux ennemis jurés qui espérerons un succès Nerazzurro : « Ce soir Andrea Pirlo et Stefano Pioli supporteront le Gasp » souligne la Repubblica qui rappelle que l’entraineur de la Dea a évolué en tant que joueur à la Juventus. La rencontre s’annonce pleine de promesse étant donné que les deux attaques les plus fortes du championnat se testeront : 62 buts pour l’Inter contre 60 pour l’Atalanta, sans oublier qu’elles disposent des deux ailiers parmi les plus spectaculaires au monde : Hakimi et Gosens. Mais l’Inter reste actuellement la Meilleure Equipe d’Europe avec Manchester City, le second ayant engrangé 50 points lors de ces 100 derniers jours, contre 47 pour les Nerazzurri. Des dispositifs tactiques faciles à reconnaitre. Le Corriere Dello Sport voit en Christian Eriksen, la clé décisive du match. L’Atalanta est une équipe qui affronte tous ses adversaires de la même manière. Nous nous attendons donc à ce que Gasperini propose son habituel système offensif avec des insertions derrières les défenseurs et avec des milieux de terrain dont l’objectif sera d’ouvrir des espaces. En face, on retrouvera l’Ultime Inter de Conte qui va proposer dans son cadre un Perisic jouant sur toute l’aile et un Christian Eriksen valorisé dans son rôle de meneur de jeu en retrait, ce qui consentira à Marcelo Brozovic de venir en soutien des attaquants dont Lukaku qui marque toujours ou qui fait toujours marquer les autres, en profitant des espaces qui seront à sa disposition.