Damien

La trêve internationale est l’occasion de faire le point sur le début de saison de l’Inter. Les bonnes surprises mais aussi les mauvaises, les moments durs comme les meilleurs depuis ce début de saison, vous y seront récapitulés. L’Italie, championne du monde. Nous sommes le 9 juillet, il est 22h30 à Milan, les rues sont bondées de tiffosis, les pavillons italiens flottent comme ils n’avaient jamais flotté depuis 24 ans : l’Italie est championne du monde de football. Qui plus est, les deux héros de cette finale sont interistes : Fabio Grosso et Marco Materazzi. Fabio Grosso parce qu’il a inscrit la balle de matche, celle qui permet de vous donnez le droit de toucher et d’élever dans l’air de l’Olympiastadion, le trophée tant désiré par tous footballeur. Marco Materazzi, parce qu’il propulse la balle d’égalisation d’un coup de boule rageur dans les filets de Fabien Barthez, impuissant. Marco avait sauté plus haut que Pat. On aurait pu en rester là et filer vers la séance des tirs aux buts. Mais le destin a voulu qu’il en soit tout autre. On connaît la suite. Bien que les deux héros de cette finale soit interistes, on n’attribue pas la victoire au travail des Nerazzurri mais aux Bianconerris et aux Rossonerris, la faute à un nombre trop peux élever d’Italiens dans l’effectif de l’Inter et puis surtout à un scandale des matches truqués que l’on sentait venir. Le scandale des matches truqués Après une bonne semaine de liesse, et de bonheur, retour à la réalité pour un grand nombre de joueurs de la Squadra Azzurra. Le scandale des matches truqués fait les gros titres dans la presse italienne autant que l’affaire Zidane/Materazzi. Certains seront épargnés, Canavaro et Zambrotta, pour ne citer qu’eux, choisissent l’exile vers le Real et le Barça, Pessoto, lui, qui avait pris sa retraite, choisit de se défénestrer, heureusement sans succès. L'AC Milan de Silvio Berlusconi était maintenu en Série A ne comptant que huit points de retard. Les Rossonneris, avec leur excellent début de championnat peuvent même viser le scudetto ! Comme si cela ne suffisait pas, les milanais se voyaient le droit de disputer le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions qu’ils passèrent avec succès d’ailleurs. "Ne vous inquiétez pas, nous aurons récupéré nos points de retard sur l'Inter Milan avant le mois de décembre", avait même affirmé, Adriano Galliani, le vice-président de l'AC Milan, lui-même condamné à 9 mois de suspension, un brin provocateur mais finalement réaliste. Nous sommes donc loin des réquisitions du procureur. Ce dernier avait requis une relégation au minimum en 3e division pour la Juventus de Turin et en 2e division pour les autres clubs. La Fiorentina et la Lazio de Rome, reléguées en première instance en 2e division avec 12 et 7 points de pénalisation s'en sortent relativement bien également. Maintenus dans l'élite, les deux clubs partiront respectivement avec des handicaps de 19 et 11 points. Les clubs écopent par ailleurs tous les deux de 30 points de pénalisation sur la saison 2005-06, un handicap qui les prive de coupes européennes la saison prochaine. "C'est un premier pas, mais la Fiorentina est innocente et nous irons devant les instances opportunes pour (...) démontrer que le club n'a rien fait d'incorrect", a réagi le président honoraire de la Fiorentina, Diego Della Valle, après un jugement en appel beaucoup plus clément qu'en première instance. La Fiorentina et la Lazio, reléguées en première instance en 2e division avec 12 et 7 points de pénalisation s'en sortirent relativement bien puisqu’ils furent maintenus en Série A avec respectivement des handicaps de 19 et 11 points. Les clubs écopèrent par ailleurs tous les deux de 30 points de pénalisation sur la saison 2005-06, avec l’impossibilité de disputer les campagnes européennes. En fait le seul « perdant », fut la Juventus avec une relégation en Série B avec 17 point de retard, les deux derniers scudetto retirés (dont le dernier sera attribué à l’Inter.) Bien évidement, la « Veille Dame » eu l’interdiction de disputer la Ligue des Champions. Cela dit l’équipe entraînée par Didier Deschamps s’en sortit bien puisqu’en première instance elle avait écopé d’une relégation en Série C1. Nous étions donc loin des réquisitions du procureur en première instance. L’Inter elle, semblait loin de ce scandale. Et pourtant ! Récemment on a appris que Massimo Moratti est accusé d'avoir mandaté Giuliano Tavaroli pour espionner l'arbitre Massimo De Santis, condamné dans ce même scandale du foot italien. Mercato : L’Inter a fait des frais Le calcul est simple. Environ 50 millions d’euros de dépenses, pour 25 millions qui rentre dans les caisses, çela fait 25 millions d’euros de dettes. Cela pouvait se justifier par le fait que l’Inter était la grande favorite de ce nouveau championnat et qu’elle devait faire le Mercato conséquent à ce statut. Les premières arrivées à Appiano ne sont guerres des surprises, on voit successivement arriver : Maxwell, Olivier Dacourt et Douglas Maicon venu respectivement d’Empoli, de la Roma, et de l’AS Monaco FC qui sera la seul a se voir verser environ 7 millions, d’euros d’indemnité. Plus tôt, Grosso avait rejoint les rangs de l’Inter moyennant 5.5 millions plus Hernan Dellafiore qui file à Palerme. Et puis, une fois le verdict final du scandale du foot italien prononcé, Patrick Vieira et Zlatan Ibrahimovic en provenance de la Juve pour 10 et 25 millions d’euros, une bonne affaire ce disait-on. Enfin à défaut d’un Luca Toni en attaque qui préféra les millions de Della Valle, nous avions droit à un Hernan Crespo déjà connaisseur du club. Côté départ, pas grand-chose à signaler, 2 millions par ici, 5 par là et on arrive péniblement à 25 millions d’euros, ce qui représente le seul transfert d’Ibrahimovic. Seul le départ vers Newcastle d’Obafemi Martins suscita un peu plus de médiatisation. Pré Saison : Entre espoir et désespoir La première rencontre amicale opposa, l’ancien club de Maicon contre le nouveau, résultat matche nul, un but partout, on ne pouvait tirer de grande conclusion de cette rencontre tant les formations des deux équipes étaient incomplète (pas pour les même raisons d’ailleurs.) Et puis deuxième rencontre, en Angleterre cette fois çi contre les Hot Spurs de Tottenham, qui se soldera par une défaite 2-1. Puis c’est le tournoi d’Amsterdam qui réunissait l'Ajax, Manchester United et Porto en plus de l’Inter. Matche nul, un partout contre l’Ajax puis victoire trois but à deux contre Porto. Un matche nul contre Watford un partout par la suite. Trois jours plus tard, c’est le Trophée Birra Moretti à Naples qui réunissait l’Inter, Naples et Juventus. Bilan inquiétant, les Nerazzuris ne partaient pas du Trophée Birra Moretti avec la mafia napolitaine aux trousses certes, mais avec deux défaites contre la Juventus et Naples, tout un symbole. Quelques jours de repos et reprise de l’entraînement à Appiano Gentile. Le premier gros matche en vue, contre la Roma, l’équipe remporte le matche contre Mallorca dans le cadre du trophée Pirelli. Vient se succéder un matche nul contre le Sporting Lisbonne. Et enfin la super coupe d’Italie ! Le 26 août 2006, l’Inter rencontra donc la Roma. Dés le début, de la rencontre on sent l’Inter absente, dominée de bout en bout, meurtrie. Score sans appel après quelques dizaines de minutes, 3-0 en faveur de la Roma. Et puis, vins le miracle de l’Inter, Nulla è impossibile ! L’Inter au bout du rouleau, revient à tois partout avant de s’imposer quatre trois. Incroyable Inter ! Série A : Un début prometteur Nous sommes le samedi 9 septembre, la rencontre Fiorentina/Inter ouvre le bal de la Série A version 2006/2007. Après une heure trente de jeu, le compteur affiche FIORENTINA : 2 INTER : 3. Premier match, première victoire. En fait, l’Inter mena assez rapidement les débats (0-3) et puis la Fiorentina grâce à Toni revient à (2-3) et on crains un moment le scénario inverse de Roma/Inter, il n’en a rien été. Une semaine plus tard, à la même heure, pour le premier match à San Siro, la Sampdoria et l’Inter se quitte sur un matche nul, encore un 1-1. Puis nouvelle rencontre contre la Roma, et victoire sur le plus petit des scores (0-1). Inter-Chievo (4-3) offra aux spectateurs de San Siro, pas moins de 7 buts ! Puis les Nerazzurri se sont rendu à Cagliari pour un match nul, un partout. Après 5 rencontres l’Inter postule en troisième position derrière la Roma et Palerme pour un petit point. Ce qui marqua, ce début de championnat c’est sans doute la remonté des Milanais qui avec 3 victoires et 2 nuls affiche le même bilan sportif mais qui sur un bilan comptable pointe déjà à la douzième place avec huit points d’écart seulement entre les meilleurs ennemis. Ligue des champions : Plus le droit à l’erreur. Après deux matches, dans le groupe B de cette ligue des champions le constat est inquiétant : deux défaites et la dernière place du groupe B. Défaite contre le sporting tout d’abord, mauvaise gestion du match, et boum, d’un coup c’est la défaite, qui laissa un goût d’inachevé. Contre le Bayern et à la fin du match on a le même sentiment. De l’énervement, trop, pourtant on dit que le serpent a le sang froid. Ibra et Grosso expulsé, l’Inter termine péniblement le matche à 9 contre 11. Ces deux défaites, donna à l’Inter le statut du grand déchu en Europe. Bref, l’Inter n’a plus le droit à l’erreur, si elle veut continuer l’aventure européenne. Les deux premières rencontres sont donc à prendre pour des avertissements d’une élimination qui plongerait le club dans la crise, et qu nous rappellerait trop de mauvais souvenirs, trop de saisons gâchées. Ciao Giacinto ! Giacinto Facchetti, grande figure de l’Inter et de la Squadra Azzurra, nous a quitté en cette année 2006, à l'âge de 64 ans. Il avait à sa charge la présidence de l’Inter, club qu’il avait su diriger d’une façon mémorable. L'Inter doit beaucoup à Facchetti, il a d’ailleurs reçu l’hommage qu’il méritait, un hommage unanime de la part des supporters et des instances du football. En conclusion Le bon début de l’Inter en série A ne doit pas faire oublier que le club est dans une situation plus critique sur le volet européen. Attention donc à ne pas plonger dans l’excès de confiance du à la répétition des matches de série A. La trêve est un moment privilégier pour faire le point, il doit être aussi pour les joueurs le temps de la remise en question notamment pour certaines « grosses pointures. » Posté le : 08/10/06 à 15:03, par Freewal Source(s) associée(s) : Aucune

En ces durs moments pour l'Inter sur un plan sportif, le plan judiciaire n’est guère plus réjouissant. Le club est accusé d'avoir mandaté Giuliano Tavaroli pour espionner l'arbitre Massimo De Santis, lui même condamné dans le récent scandale du foot italien. Giuliano Tavaroli, est un ancien responsable des systèmes de sécurité chez Telecom Italia, il est accusé d'avoir dirigé une centrale d'écoutes téléphoniques clandestines, les écoutes auraient commencées fin 2002/début 2003. «L'opération a été commanditée par l'équipe dirigeante de l'Inter Milan et elle a en partie été menée par Tavaroli» a déclaré dans la presse italienne (Ndlr : La Gazzetta dello sport) Maître Massimo Dinoia qui est l'avocat de Giuliano Tavaroli. Celà dit ce même maître Dinoia a ajouté que l'Inter serait difficilement inquiété par ces «révélations», car «les faits sont prescrits et ne peuvent avoir aucune conséquence d'un point de vue de la justice sportive» selon ces propres mots. Massimo De Santis a été condamné cet été à quatre ans de suspension dans le scandale des matches truqués. De Santis devait a été entendu ce lundi par les enquêteurs de la FédérCalcio (FIGC) et le patron de l'Inter Milan, Massimo Moratti, doit être auditionné Mardi. Morrati a nié toute implication de son équipe dans une opération de surveillance téléphonique clandestine. Affaire à suivre. Posté le : 03/10/06 à 17:22, par Freewal Source(s) associée(s) : Aucune

L'Inter est toujours sans un point après deux journées de Ligue des Champions puisque Pizarro et Podolski ont offert les deux buts de la victoire, ce soir, au stade Giuseppe Meazza pour le compte du deuxième match du Groupe 2, face au Bayern Münich. Les Nerazzurri ont terminé le match à neuf joueurs après les expulsions en deuxième mi-temps de Grosso et d'Ibrahimovic. Les allemands ont maintenu l'Inter occupé en début de première mi-temps avec un jeu de passe qui a peu produit en termes de tentatives de but. La meilleur occasion de l'Inter en première période est à attribuer à Ibrahimovic, qui coupe à l'intérieur, côté gauche pour, créer un espace et ainsi s'offrir un champs de tire, mais sa frappe passa juste à côté des montants d'Oliver Kahn. Les Nerazzurri ont été réduit à dix hommes, 13 minutes après la reprise, quand Ibrahimovic fut une seconde fois averti Les hommes de Mancini se sont ralliés et sont allés de l'avant par Crespo qui, suite à une passe de Zanetti dans la surface de réparation du Bayern, a tiré mais Kahn était parvenu à réduire l'angle pour effectuer un sauvetage. De l'autre côté, sur un corner de Schweinsteiger, la tête de Scholl ne passa pas loin. Le Bayern est sorti de l'impasse a neuf minutes de la fin du match quand Claudio Pizarro a battu Julio Cesar. Pour avoir à la fois blessé puis lancer une insulte, Fabio Grosso c'est ensuite fait expulser. Podolski rentré en fin de match ajouta un second but au compteur du Bayern en marquant dans un but vide après avoir contourné Julio Cesar. Posté le : 27/09/06 à 23:14, par Archimed Source(s) associée(s) : Aucune