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[Challenge]Les surnoms des joueurs | niveau 1
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Zinho Vanheusden, l’explosion d’un talent brut
Zinho Vanheusden, ancien défenseur central de la Primavera, est en train de faire des ravages à Liège. Un choix judicieux de la part de l’Inter de l’avoir ramené à la patrie sous forme de prêt dans son club formateur, une institution fidèle à sa réputation de laisser la chance aux plus jeunes talents belges. Une grande promesse du football Le jeune défenseur belge est arrivé sous l’ombre du Duomo durant l’été 2016, un été où Miranda, Perisic, Murillo, Jovetic, Telles mais aussi Kondogbia viendront renforcer l’équipe Nerazzurra. Tout de suite l’Inter cherche à préserver ses pépites en les laissant aux mains expertes d’une Primavera habituée aux succès et aux trophées sous les ordres de Stefano Vecchi. Cette dernière lui laissera maintes occasions de se distinguer et Zinho ne laissera pas sa chance passer, contribuant grandement aux nombreux succès de l’équipe de jeunes de l’Inter : une coupe d’Italie lors de sa première saison et un championnat de Primavera lors de sa deuxième ! Dans une équipe composée de futures promesses : Radu, Valietti, Emmers, Pinamonti, le costaud défenseur belge, classe 99, arrive à faire ses preuves dans un groupe constitué pour la gagne. Cela tombe bien cette mentalité rentre parfaitement dans la philosophie du jeune Zinho : combativité, hargne et rage de vaincre. Ces attributs donneront l’avantage à la Primavera de l’Inter pour s’extirper de situations difficiles comme lors du quart de finale contre le Chievo et surtout lors de la finale face à la redoutable équipe de la Fiorentina où Vanheusden ira de son but qui fera la différence pour le titre. Des performances plus que remarquées qui lui permettent d’être élu joueur de la phase finale de la compétition. Sa dernière saison au sein de la Primavera sera celle de la continuité pour le jeune belge, qui continue les prestations de classes et à emmagasiner de l’expérience surtout en découvrant une compétition européenne à travers la Youth League, où l’Inter est éliminée avec les honneurs contre Manchester City en quarts de finale. Zinho ne revient pas au pays sans avoir grandement contribué au deuxième sacre consécutif du championnat, une première dans l’histoire des équipes de jeunes ! Malheureusement, Vanheusden partira au mois de janvier quelques mois seulement avant ce nouveau sacre. Retour aux sources Le jeune Zinho décide de retourner dans sa Belgique natale là où tout a commencé au Standard de Liège, son club formateur. Les dirigeants du club belge sont ravis de faire revenir leur ancienne pépite. L’ancienne légende belge, Michel Preud’homme, aujourd’hui entraîneur du Standard décide de faire confiance à Vanheusden pour sa défense centrale. Quelques mois plus tard, le jeune crack intériste en est à quatorze matchs de Jupiler League joué cette saison ainsi que quatre matchs d’Europa League. Cette expérience dans une grande compétition européenne permet au joueur de se révéler aux yeux de son entraîneur (notamment sa prestation contre Séville et une victoire de prestige obtenue par Liège à domicile 1-0) et devient rapidement un élément indispensable de la défense centrale de son équipe à seulement 19 ans… Une fulgurante ascension qui se poursuit par des performances de haut niveau en championnat malgré l’élimination du Standard en Europe. Une remise en question du côté de l’Inter ? Cette forte progression d’un joueur appartenant toujours au club place l’Inter dans une position délicate. En effet, avec la probable acquisition d’un défenseur tel que Diego Godín, les places vont être chères du côté nerazzurro pour avoir sa place dans le secteur défensif surtout au niveau des postes centraux. « Le Mur » slovaque Skriniar et le « Hollandais Volant » De Vrij apportent une entière satisfaction déjà à ces postes cette saison, l’achat du guerrier uruguayen pousse obligatoirement Miranda vers la sortie et un retour au Brésil. Il y a aussi Ranocchia qui va partir au terme de son contrat en juin prochain, il ne resterait donc plus qu’une place pour les éléments de rotation d’effectif. Une place se jouant entre plusieurs cracks : le jeune Vanheusden mais aussi Bastoni acheté l’été dernier à l’Atalanta aujourd’hui prêté à Parme. Alessandro apporte lui aussi des garanties et donne satisfaction à l’équipe parmesane. Enfin, l’Inter suit également de prêt un joueur que beaucoup voit comme l’héritier de Skriniar du côté de la Sampdoria, le défenseur danois Joachim Andersen, auteur d’une très bonne saison pour le moment avec le club de Gênes. De plus, un joueur entraîné par un coach aussi expérimenté que Giampaolo donne des garanties à l’Inter sur les capacités défensives du joueur sans oublier que les relations entre les deux clubs sont au beau fixe depuis l’échange Caprari-Skriniar il y a un an et demi. Tous ces choix crédibles et valables vont causer des nœuds aux cerveaux des dirigeants intéristes avec en prime la problématique du temps de jeu d’un défenseur du calibre de Godín mis en concurrence avec d’autres très bons éléments que sont Skriniar et De Vrij. À mon avis le jeune Vanheusden n’aura pas encore sa place dans un effectif aussi qualitatif que pléthorique à ces deux postes, son prêt à Liège devrait être prolongé pour le plus grand bien du joueur d’un point de vue expérience et maintien des performances de haut niveau au sein d’un club qu’il connaît si bien. Et vous, que pensez-vous de ce joueur ? Peut-il avoir une place dans l’effectif nerazzurro la saison prochaine ? Rédigé par Stéphane Cotte
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[Challenge]Les maillots de l'Inter
Challenge terminé ! Mon score 50/100 Mon temps 88 secondes
- Spalletti fait mieux que Mourinho et Mancini
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FIFA Club Pro : Une saison 2017-2018 exceptionnelle !
Une année du plus célèbre jeu vidéo de football qui restera dans les annales du club pro officiel d’Internazionale.fr : « SoloInter ». La razzia La saison passée aura été une véritable moisson de trophées virtuels. Que ce soit les petits titres de division, les différentes coupes et même le tant convoité titre de champion de division 1, tout aura été glané par des joueurs investis, motivés et ne lâchant rien de la première à la dernière minute du temps additionnel. Pourtant tout n’aura pas été aussi simple, entre bugs, frappes abusées, placement des joueurs contrôlés par l’ordinateur aléatoire, gardiens en carton, buts à l’engagement et le célèbre script que les joueurs de FIFA aiment tant…vous l’aurez compris les joueurs du club pro en auront bavé tout au long de cette longue saison avec plus de 1 730 matchs joués ! Au final un bilan plus qu’honorable pour un mode club pro pour 185 saisons disputées : 719 victoires, 238 matchs nuls et 762 défaites au compteur avec 64 montées de division et 56 descentes en division inférieure avec un mode devenant de plus en plus dur au fil des montées de division comme le mode Ultimate Team. Également, une vitrine de trophées ultra-complète avec pas moins de 33 trophées remportés, soit l’intégralité des coupes pouvant être remportées dans ce mode. Le moment le plus épique de la saison passée restera sans aucun doute possible la victoire du titre de champion de division 1 tant espéré par bon nombre de joueurs du club. Cette division représente le graal pour un joueur de club pro car l’exigence ne laisse pas la place à l’erreur et le peu de points perdus peut vite se transformer en un objectif maintien. L’obtention de ce trophée est un aboutissement pour le club pro qui s’est retrouvé sur le toit du football mondial le temps d’une saison avec nos couleurs bleues et noires si chères sur la coupe. Les joueurs clés Un bref résumé de chaque personnalité du club : · DAMDAM1908 : le fondateur du club pro, un renard des surfaces toujours précieux dans la surface de réparation avec ses frappes sèches et son jeu de tête de qualité. · HoussemQ10 : Il Capitano ! Toujours partant pour mener le jeu de l’équipe et montrer la redoutable efficacité de son pro que ce soit au jeu au pied ou de la tête. · Nerazzurro32 : Le soldat de l’équipe ! Toujours présent pour jouer un match, ce fidèle tifoso de l’Inter mouille le maillot et emmène son équipe au combat quoi qu’il arrive. · Arif95 : L’artiste ! Un spécialiste des dribbles et des petits espaces pouvant apporter le danger sur un crochet ou sur ses passes millimétrées en direction des attaquants. · Flo_Zeuja : Il Muro ! Un véritable roc, l’Inter à Skriniar et SoloInter à Flo derrière. Le patron de la défense c’est lui que ce soit en défense central ou au poste de milieu défensif. · Michinter06 : Christian Vieri ! Un goleador à l’efficacité folle devant le but n’en reste pas moins un joueur très agressif pouvant rentrer aux vestiaires avant ses coéquipiers. · Chdlu : Le tracteur ! Un infatigable du milieu de terrain pouvant occuper l’intégralité des postes au milieu avec une efficacité redoutable…quand sa connexion marche. · Doobz90 : Le roi du tiki-taka ! Le style Barça le passionne et cela se voit dans son jeu fait de passes courtes et de temporisation en attendant de trouver l’ouverture. · Ichi_ko : Jamais un match sans ma bière ! Un ailier combatif et bon centreur pouvant apporter le danger sur des contres attaques redoutables. · XxInteriste57xX : La plus jeune recrue du club ! Un joueur apportant du dynamisme mais aussi une touche technique sur le front de l’attaque malgré ses nombreux avertissements. · Rycr3r7 : Le bourrin ! Un tank ne lâchant jamais rien et cherchant toujours à donner le meilleur de lui-même à tous les postes occupés. A la manière de Nainggolan, les frappes de loin sont sa passion. Sans oublier el8nabil, Fc-Zanetti, Interdu69, MaGIXtRIXL57, pashtit, Sildou et UnknwoOwn_974 qui ont eux aussi contribuer aux performances du club pro la saison dernière. Le club pro « SoloInter » a clôturé l’année en deuxième division et aspire encore une fois à remporter tous les trophées possibles avec des joueurs prêt à en découdre pour cette nouvelle année sur FIFA 19 ! Si vous voulez rejoindre le club pro d’Internazionale.fr sur FIFA 19 tapez dans la recherche de club pro « SoloInter » et envoyez une candidature !
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Pourquoi le groupe de l’Inter n’est-il pas si mauvais que cela ?
Pour son retour en Champions League six ans après, l’Inter tombe dans le groupe de la mort de cette édition 2018-2019. Mais ce tirage au sort est-il si terrible pour les nerazzurri ? Analyse des trois équipes concurrentes. Le Barça, épouvantail de ce groupe Le club espagnol, habitué à l’exigence du haut niveau de la Champions League depuis de nombreuses années, représente le plus grand danger pour la Beneamata. Cinq fois vainqueur de cette compétition, le Barça est un cador du football européen, seul le Real très loin devant et le Milan dans une moindre mesure, se positionnent devant au classement des vainqueurs de la compétition reine. Au regard des deux effectifs, le groupe catalan semble être mieux armé que le groupe nerazzurro avec des stars mondiales telles que Lionel Messi, Luis Suárez, Ivan Rakitic et j’en passe… Surtout, les catalans s’appuieront sur leur prodige maison Léo Messi capable de faire basculer un match à tout moment. Cependant, les intéristes ont leur carte à jouer dans un groupe très relevé. Des joueurs comme Nainggolan, Perisic, Miranda, Asamoah et Vrsaljko disposent d’une expérience européenne, le total de cette expérience dans le groupe est faible comparé à des mastodontes du football européen depuis de nombreuses années. Au vu des points abordés l’Inter a peu de chances face à l’ogre blaugrana mais la Pazza Inter est imprévisible et peut être redoutable pour toutes les équipes même le Real. Les supporters catalans se souviennent très bien de deux soirées européennes cauchemardesques il y a désormais huit ans où l’Inter avait réussi à faire déjouer la machine espagnole. Deux matchs d’anthologie pour un entraîneur de légende, un certain José Mourinho que les nerazzurri n’ont plus mais qui pourront s’appuyer sur un autre tacticien hors pair sur le jeu en contre-attaque. La principale arme de cette Inter sera sa philosophie de jeu, en effet les blaugrana détestent les équipes verrouillant leur célèbre tiki-taka. La contre-attaque peut être un grand danger pour les espagnols qui ont l’habitude de jouer très haut sur le terrain pour récupérer au plus vite le ballon et le garder dans les pieds. Sous l’ère de Spalletti, les intéristes ont l’habitude d’évoluer en un bloc équipe compact pouvant réaliser un pressing asphyxiant pour l’équipe adverse. Les premières minutes de ces deux confrontations pourraient être très animées. Deux styles de jeu différents s’affrontent. Tottenham, une équipe dangereuse Attention aux anglais ! Malgré une expérience historique européenne nettement moins importante que des clubs comme le Barça ou l’Inter dans le groupe, Tottenham est une équipe qui est montée en régime au fil de ces dernières années pour réussir à se qualifier dans la plus belle compétition européenne de façon récurrente. Cette équipe devient habituée aux grands rendez-vous européens pendant que l’Inter n’arrivait pas à stopper cette spirale négative. Maintenant, le club de White Hart Lane dispose d’un groupe aguerri et confirmé aux grandes soirées européennes avec un onze de grande qualité. Des joueurs tels que Son, Eriksen, Vertonghen, Alderweireld, Lloris mais aussi et surtout leur redoutable buteur Harry Kane ont de quoi faire frémir les travées de Giuseppe Meazza. Sans oublier un passé entre les deux clubs en Champions League où le jeune latéral gallois Gareth Bale a fait très mal aux légendes nerazzurri lors de la saison 2010/2011, Maicon en tête. Deux années plus tard, les deux équipes se retrouvent une nouvelle fois mais cette fois-ci en huitièmes de finale d’Europa League avec une Inter accrocheuse er revancharde qui aura donné du fil à retordre aux Spurs avec un match retour exceptionnel et une victoire 4-1 des nerazzurri malheureusement insuffisante après la fessée infligée à l’aller en Angleterre 3-0 avec un Gareth Bale encore une fois décisif contre l’Inter. Heureusement pour la Beneamata le latéral gallois est parti au Real depuis et ne pourra pas jouer les troubles fêtes lors de ces deux confrontations pouvant être décisives pour une qualification en huitièmes de finale. Malgré cela, les Spurs sont relativement dangereux avec leur jeu anglais direct ponctué d’une touche de possession implantée par leur coach argentin Pochettino. Cette recette en Premier League fait des ravages aux défenses anglaises mais en Europe les choses pourraient être différentes avec des erreurs qui se paient presque immédiatement. En effet, la principale faiblesse de cette équipe est son manque de concentration lors de certains matchs qui permet aux équipes adverses d’en profiter. Si les coéquipiers de Kane ne sont pas dans un bon jour, ça sera à l’Inter d’en profiter et d’enfoncer le clou avec des joueurs rapides et tranchants comme peuvent l’être Perisic, Politano mais aussi Keita Baldé. Le PSV, l’outsider Le club hollandais est certainement le club le moins craint par les nerazzurri en raison d’une équipe moins forte au niveau de la qualité et de l’expérience des joueurs dans le onze titulaire. Cependant, le PSV doit être pris au sérieux par l’Inter avec un passé européen avantageux : triplé réalisé en 1988 (championnat, coupe, Champions League). A cela doit s’ajouter le fait que le PSV est l’un des deux plus grands clubs de son pays avec l’Ajax. Une grosse ambiance devrait attendre la Beneamata aux Pays-Bas. Une chose est sûre, le PSV ne se laissera pas faire et jouera tous les coups à fond avec des joueurs plus que prometteurs comme le jeune mexicain Hirving Lozano, véritable révélation du dernier mondial. Malgré un effectif relativement jeune, le PSV reste un club rôdé aux soirées européennes à l’instar de l’Ajax. Au vu de la qualité des deux effectifs, l’Inter devrait remporter ces deux confrontations mais devra rester vigilante si elle ne veut pas se faire surprendre. Ces différents éléments seront à l’évidence pris en considération par des nerazzurri revanchards souhaitant redorer leur blason six ans après la terrible élimination contre l’OM en huitièmes de finale et un contrôle du dos d’un certain Brandao, cauchemar des intéristes. Rédigé par Stephane Cotte - Internazionale.fr
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Politano, la vraie satisfaction de ce début de saison !
Malgré une Inter décevante lors de ce début de championnat, un joueur sort du lot par des performances remarquées : l’italien Matteo Politano recruté cet été en provenance de Sassuolo. Analyse sur sa saison passée et de son apport à cette Inter pour son poste. Une saison 2017-2018 sous les feux des projecteurs Arrivé en 2015 du côté de Sassuolo prêté par son club formateur de la Roma, Matteo se distingue de suite aux yeux de son entraîneur, Di Francesco, et l’incorpore dès sa première saison dans le groupe neroverdi. Par la confiance de son coach, le joueur est racheté par le club d’Émilie-Romagne et se met en évidence avec des statistiques très honorables pour son jeune âge : dix buts et huit passes décisives entre 2015 et 2017 avec en prime une première participation européenne, en Europa League, avec son club de Sassuolo après une excellente saison 2015-2016. Durant cette campagne européenne le joueur sera tout de même décisif à trois reprises (deux buts et une passe décisive) et son club sortira de cette compétition avec les honneurs en comptant notamment une victoire à domicile 3-0 contre Bilbao. La saison passée sera celle de la confirmation pour le jeune joueur italien avec dix buts marqués et cinq passes décisives en championnat. Le feu follet italien devient un véritable poison pour les défenses adverses avec un changement de poste opéré par le nouvel entraîneur neroverdi Iachini qui le place en pointe dans un système à deux attaquants avec un certain Domenico Berardi, potentielle recrue des nerazzurri il y a deux saisons. A ce poste d’électron libre en neuf et demi, le joueur change de dimension et plante sept buts en dix matchs. Au vu de ses performances les plus grands clubs italiens se positionnent sur le joueur, le Napoli n’est pas loin de rafler la mise durant le mercato hivernal avec une offre de 28 millions d’euros proposée par le président De Laurentiis aux neroverdi. Finalement, c’est l’Inter qui recrute le joueur sur la base d’un prêt payant de cinq millions avec une option d’achat à hauteur de vingt millions d’euros. Un joueur (Poli)valent pour les nerazzurri Cette adaptation au poste de buteur s’ajoute au poste d’ailier droit et d’ailier gauche que le joueur peut occuper sans problèmes, en somme Politano est un joueur polyvalent à l’aide d’un faux pied (gaucher sur le côté droit de l’attaque) redoutable et d’un pied droit qu’il maîtrise, un joueur ambidextre très recherché et appréciable au sein d’un onze, sans compter que les nerazzurri peuvent aussi compter sur Perisic qui est aussi bien à l’aise de son pied droit que de son pied gauche. Aussi, les qualités de percussion et de rapidité d’exécution permettent à la Beneamata d’apporter un plus en termes de dynamisme sur une aile droite vieillissante et prévisible occupée par Candreva toute la saison passée. Si l’Inter veut bien figurer en Champions League ce changement était nécessaire mais il a été aussi renforcé avec un autre joueur au profil très dynamique, Keita Baldé. Au regard des deux premiers matchs de l’Inter cette saison il est flagrant que l’un des meilleurs joueurs est le petit italien de poche, véritable guerrier avec une énorme débauche d’énergie sur le front de l’attaque, jouant juste sans trop en faire. D’un point de vue personnel il m’a agréablement surpris et je ne l’attendais pas à ce niveau en si peu de temps sous les couleurs nerazzurre. Ce qui témoigne d’une excellente adaptation au groupe et que ses coéquipiers ont su le mettre dans de bonnes conditions. Élément moteur de l’attaque intériste il pourrait devenir un titulaire indiscutable si ses performances perdurent. En effet, Matteo à l’aide de son pied gauche est une arme non négligeable pour l’Inter qui peut bénéficier d’un joueur permettant de prendre à contrepied les défenses adverses avec un style à la Robben mais plus à l’aise que ce dernier de son pied droit, ce qui est non négligeable pour les centres. De plus, le match contre le Torino a permis aux tifosi et à Spalletti d’apprécier toute sa palette technique notamment sur coup franc où Politano a pu être décisif pour la première fois sous le maillot bleu et noir en plaçant un superbe coup de pied arrêté sur la tête de De Vrij qui ne s’est pas fait prier. Aspect à considérer pour Spalletti avec la perte du tireur de coups de pied arrêtés de la saison dernière, Joao Cancelo. La diversité du jeu de Politano permet à l’Inter d’être moins prévisible et le voir évoluer entre les lignes comme contre le Toro octroie aux nerazzurri une grande faculté de déstabilisation des défenses adverses. Un futur en Nazionale ? En pleine mutation au niveau de la sélection, l’Italie s’appuie grandement sur ses jeunes pousses à l’image de Chiesa. Cette refonte de la Squadra permet à des joueurs tels que Verdi ou Politano de se disputer une place de titulaire. Fort de sa saison à Sassuolo, le nouveau sélectionneur Roberto Mancini, ancien de la maison intériste, décide de miser sur Matteo contre l’Arabie Saoudite (victoire 2-1). Pour son premier match sous le maillot de la Squadra, Politano sort une prestation satisfaisante avec des séquences intéressantes et d’autres à améliorer pour en faire un véritable titulaire indiscutable. Concurrencer par des joueurs comme Verdi et surtout Chiesa, très intéressant sous le maillot de l’Italie le jeune prodige de la Fiorentina, fils d’Enrico Chiesa, permet à l’Italie de rêver d’une génération dorée. Les avantages de Politano dans cette Squadra sont symboliques des problèmes de cette Italie actuelle : plus grande expérience du football qu’un jeune comme Chiesa certes très prometteur mais pas encore assez expérimenté au haut niveau. Federico pouvant évoluer sur le côté gauche comme Politano, le concurrent de Matteo sur l’aile droite est Simone verdi mais si ce dernier ne joue pas plus du côté du Napoli notre intériste a de grandes chances d’être un titulaire au sein de cette Squadra Azzurra, surtout s’il continue sur ses performances actuelles. Et vous, pensez-vous que ce transfert peut devenir comme celui de Skriniar ? Peu de bruits mais très efficace. Et peut-il se faire une place de titulaire au sein de cette Squadra Azzurra ? Stéphane Cotte - Internazionale.fr
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Dalbert, quel est le problème docteur ?
Acheté pour plus de 20 millions d’euros l’été dernier, l’ancien latéral de Nice interroge sur sa capacité à s’imposer dans un grand club la faute à des performances plus que moyennes sous le maillot noir et bleu. Une erreur de casting pour l’Inter ? Retour sur sa première saison nerazzurra et analyse de son éventuel avenir au sein de la Beneamata. Une saison 2017-2018 à oublier Arrivé en grandes pompes du côté de Milan après plus d’un mois de négociations avec le club niçois, Dalbert ressent tout de suite une certaine pression sur ses épaules quant à l’indemnité de son transfert. Un montant relativement important pour un joueur n’ayant rien prouvé excepté une bonne saison de Ligue 1, élu meilleur latéral gauche, tout comme l’ensemble des joueurs de son ancien club d’ailleurs. Immédiatement, le latéral brésilien change de dimension en arrivant dans un club auréolé d’une réputation internationale et d’un prestige historique incomparables à un club français. La salle des trophées suffit à émerveiller le joueur passé par des petits clubs, Vitoria Guimarães entre autres au Portugal. Gonflé à bloc suite à son transfert dans un club comme l’Inter, le joueur ne tarde pas à montrer toute son implication et sa motivation aux entraînements en mettant en évidence ses capacités d’accélérations supersoniques. Ses qualités de percussion, dynamisme et de perforation des défenses adverses nourrissent de solides espoirs pour les tifosi impatients de voir leur nouveau protégé évoluer sous les couleurs nerazzurre. En effet, la Curva Nord attend depuis maintenant un long moment un successeur digne de la légende Christian Chivu à ce poste de latéral si important au sein d’une grande équipe. Malheureusement, le souvenir conquérant sur le flanc gauche de la légende roumaine va continuer à se perpétuer tant le niveau actuel des latéraux à ce poste est à la baisse et Dalbert ne va qu’amplifier ce constat amer d’une équipe ayant perdu son lustre d’antan. En effet, Spalletti a confiance en Dalbert, mais ce dernier ne va pas se mettre en évidence, pire il va se discréditer aux yeux de son coach et va chuter dans la hiérarchie des arrières gauches à disposition : Nagatomo, D’Ambrosio voir même Santon lui seront préférés c’est dire... Il est reproché au joueur d’être trop fébrile sur le terrain et cela se constate très rapidement avec des pertes de balles à la pelle, des centres au troisième poteau et des passes interceptées par les joueurs adverses. Sans oublier le fait qu’il ne pèse pratiquement pas dans le jeu de l’Inter avec une participation offensive en net retrait comparée à sa saison niçoise. La jeunesse du joueur peut expliquer ces lacunes mais Cancelo a réussi une saison plus que satisfaisante au même âge et en s’adaptant lui aussi au championnat italien. Le constat d’échec est sans appel et le joueur auriverde ne participe qu’à 13 matchs de championnat et au vu du prix investi par les dirigeants nerazzurri cela représente une grande perte d’argent dans un club ayant besoin de contrôler ses finances. Cependant, tout n’est pas à jeter au niveau des performances du joueur brésilien avec une bonne entrée contre la Roma et un match maîtrisé face à l’Udinese mais cela reste bien faible quant aux espoirs placés en lui par les tifosi. Une saison pour se (re)lancer ? Malgré une certaine chute dans l'estime de son coach, Luciano décide de garder et de faire confiance en Dalbert pour ses matchs de pré-saison avec son Inter. A-t-il vraiment le choix de laisser au placard un joueur acheté 20 millions d’euros une saison plus tôt ? Les dirigeants intéristes décident de ne pas le vendre durant cette période estivale pour essayer de relancer les qualités du joueur qui évoluait à Nice et de lancer sa carrière à l’Inter, il serait temps. Monaco était sur le coup pour le rapatrier en Ligue 1 mais les sommes demandées par l’Inter ont été jugées trop importantes, les nerazzurri ne voulant pas réaliser une moins-value sur le joueur. Ainsi, Spalletti décide de le faire jouer cet été dans les matchs amicaux et l’International Champions Cup. Lors du match amical contre Sion, le coach toscan va expérimenter Dalbert en position de latéral droit (D’Ambrosio n’étant pas dans des conditions optimales) alors que le joueur brésilien a évolué l’intégralité de sa carrière sur le flanc gauche de la défense. Expérimentation tactique ratée car le joueur réalise l’une de ses pires prestations sous le maillot intériste et représente réellement un poids pour l’équipe. Par conséquent, Spalletti le remet à son poste naturel dès le match suivant et la comparaison entre les deux postes se ressent avec un Dalbert plus à l’aise, tentant des accélérations, des percées et des centres de bien meilleures qualités avec son pied gauche qui n’était pas adapté du côté droit. Certes ce ne sont que des matchs amicaux mais le fait de voir Dalbert serein et participant au jeu de l’équipe cela redonne des motifs d’espoirs pour les tifosi. Spalletti veut redonner pleine confiance au joueur avant le début du championnat et l’aligne durant tous les matchs de pré-saison sur le flanc gauche de la défense après ce match catastrophique à droite contre Sion. Cette confiance donnée par Spalletti a permis au joueur de se mettre en évidence notamment sur le but du Toro Martínez contre Lyon avec un centre décisif que Politano laisse passer intelligemment entre ses jambes pour le jeune argentin. Tous les signaux étaient au vert pour le latéral brésilien avant l’entrée en scène des nerazzurri pour cette nouvelle saison de Serie A. Mais pour le premier match de cette nouvelle saison l’Inter doit rencontrer sa bête noire, Sassuolo. Cette tendance de chat noir va malheureusement se confirmer une nouvelle fois après la défaite 2-1 à domicile en fin de saison dernière, cette fois les neroverdi vont remporter le match 1-0 avec une prestation des joueurs de l’Inter indigne pour un club de ce niveau, surtout Dalbert qui sera remplacé à la mi-temps par Perisic avec Asamoah reculant d’un cran. La performance de l’ex joueur niçois remet clairement en question le choix de la direction de l’avoir gardé cet été. Même si ce n’est que le match d’ouverture de cette Serie A, cela fait déjà un an que les tifosi peuvent constater les carences du joueur brésilien et ce n’est pas les matchs amicaux qui changeront quoi que ce soit dans un club comme l’Inter où le haut niveau est demandé à tout moment. Dans la tête de Spalletti, le joueur a dû descendre une nouvelle fois dans la hiérarchie quand il y a un joueur du niveau d’Asamoah qui est un bon joueur mais qui fait beaucoup de bien à cette Inter que ce soit en latéral gauche qu’en position de milieu de terrain. Le joueur ne sera pas éternellement défendu par la somme investie par le club et ses performances vont très vite faire pencher la balance du mauvais côté. Et vous, pensez-vous que le latéral brésilien arrivera enfin à lancer sa carrière à l’Inter ? Stéphane Cotte - Internazionale.fr
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L’apport de Baldé Keita dans le jeu de l’Inter
La dernière recrue du mercato estival permet aux nerazzurri de multiplier les solutions offensives. Analyse de son jeu et de son passé en Serie A. Un joueur habitué au championnat italien Le jeune joueur sénégalais sorti tout droit du célèbre centre de formation du Barça, la Masia, tout comme un certain Mauro Icardi a décidé de s’expatrier en Italie très tôt dans sa carrière afin de continuer sa formation. Il décide de rejoindre en 2011 les bords du Tibre à Rome où la Lazio a déniché ses qualités de percussion et d’accélération hors normes du côté de la Catalogne. Tout au long de sa formation chez les biancocelesti il ne cesse d’impressionner ses entraîneurs par sa précocité et sa qualité technique impressionnante pour un joueur de son âge. Ainsi, en 2013, seulement deux ans après son arrivée en Italie, le joueur participe à ses premiers matchs de Serie A avec un ratio plus que prometteur de 5 buts et 5 passes décisives. C’est durant la saison 2013/2014 qu’il fait ses premiers pas dans des matchs européens où il fera aussi forte impression avec 1 but et 4 passes décisives à l’âge de 18 ans. Au fil de ses années romaines ses performances se font de plus en plus remarquées jusqu’à la saison 2016/2017 où l’hispano-sénégalais se fait définitivement un nom dans le championnat italien avec 16 buts marqués. Au vu de la meilleure saison de sa carrière, l’AS Monaco se positionne sur lui et les dirigeants monégasques décident d’investir 30 millions sur le crack de la Lazio qui accepte de le laisser partir en Principauté à un an de la fin de son contrat et en froid avec le club. Véloce, technique, physique et polyvalence Changement de championnat et d’atmosphère pour l’ex laziale qui laisse la capitale romaine et la chaude ambiance de l’Olimpico au profit d’un club misant sur les jeunes. Cette politique de recrutement a souvent souri au club monégasque mais le cas Baldé Keita est difficile à gérer et le club va vite s’en rendre compte. Véritable tête brûlée à Rome où le joueur s’est retrouvé plusieurs fois sur le banc à cause de son comportement, le néo monégasque ne s’adapte pas au championnat français et ne montre pas une envie d’améliorer ses performances malgré ses 8 buts. Cependant, malgré les difficultés à gérer l’homme en cas d’environnement jugé défavorable, les intéristes peuvent avoir confiance en Spalletti habitué à gérer ce genre d’égo (Nainggolan). Par ailleurs, résumer le joueur à son comportement serait très réducteur de la qualité du bonhomme. En effet, l’Inter n’a pas beaucoup de joueurs pouvant faire la différence en un contre un, Baldé Keita sait très bien le faire avec des qualités de dribbles et d’accélération que très peu ont en Serie A. Baldé Keita est un joueur disposant d’un physique assez impressionnant pour un ailier du haut de son 1m84 il peut facilement tenir les duels à l’épaule avec les défenseurs adverses, ce qui est un atout non négligeable pour peser sur les défenses. D'autre part, un autre de ses points forts est sa polyvalence : il peut évoluer à tous les postes sur le front de l’attaque. Du côté de Rome, les observateurs de la Serie A ont pu le voir évoluer aussi bien en tant qu’ailier droit et gauche mais aussi dans un profil de trequartista (n°10) et de numéro 9. C’est cette grande polyvalence qui va pouvoir permettre à l’Inter de devenir une équipe plus imprévisible que par le passé sur le plan offensif avec un danger pouvant venir de partout. Un changement pour la Beneamata La saison dernière, les nerazzurri manquaient de solutions offensives permettant une diversité dans le jeu de l’équipe. Les profils surexploités par Spalletti de Candreva et Perisic permettaient aux équipes adverses de savoir comment l’Inter allait jouer sans même que les équipes soient sur le terrain. Dorénavant, avec un profil à la Baldé Keita les plans de jeu de Spalletti pourront être variés surtout sur une aile droite demandant d’être renouvelée par le manque de réalisme de Candreva et son compteur buts resté à 0 durant toute une saison, un comble pour un ailier ! En plaçant le sénégalais à son poste l’Inter pourrait très vite voir le changement au niveau de la percussion, des capacités d’accélération et du réalisme car oui Keita Baldé est un joueur redoutable de ses deux pieds face au but et le laisser frapper serait une erreur pour les adversaires. Au regard de l’effectif actuel, le dernier renfort de ce mercato part avec une longueur d’avance de par son potentiel et ce qu’il a prouvé par le passé en Italie même si un Politano, apprécié par Spalletti pour son faux pied (gaucher à droite) et ayant participé à l’intégralité de la pré-saison, pourrait être titulaire lors des premiers matchs le temps que Baldé s’adapte au système de jeu du coach italien. Quant à Karamoh, désirant rester à Appiano Gentile et fort de ses performances remarquées la saison dernière, sa chance pourrait être donnée pour ne pas que Baldé Keita n’accumule les matchs et se blesse. Enfin, la situation de Candreva pourrait se décanter lors de ces deux dernières semaines de mercato (vers Monaco ?) car la multitude de possibilités et les nombreux ailiers présents dans l’effectif incite Spalletti à vouloir se séparer d’une de ses solutions offensives. Actuellement, Candreva est le joueur le plus exposé à une vente car Luciano n’est pas satisfait de la saison passée de son joueur et les matchs de pré-saison ont permis de constater que le coach toscan ne compte plus aussi fortement sur lui que par le passé. Et vous, quel joueur voudriez-vous voir partir en cette fin de mercato ? Qui mettriez-vous sur l’aile droite ? Stéphane Cotte - Internazionale.fr
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Quel dispositif tactique pour cette Inter 2018-2019 ?
Le mercato cinq étoiles des nerazzurri interroge sur le système utilisé pour cette nouvelle saison. Comment gérer la présence de trois défenseurs centraux de niveau international ainsi que mettre en évidence la relation Lautaro-Icardi ? Analyse et retour sur la saison passée. L’indéboulonnable 4-2-3-1 La saison dernière, les nerazzurri ont entamé pratiquement toutes les rencontres dans ce dispositif si cher aux yeux de Spalletti. En effet, Luciano aime voir évoluer sur le terrain un bloc compact qui se projette très vite vers l’avant. Ce fonctionnement a été constaté tout au long de sa longue carrière d’entraîneur, à l’Udinese puis à la Roma, favorisant un jeu offensif tout en restant bien concentré derrière. Cette philosophie de jeu s’est également exportée à l’étranger pendant cinq ans du côté de la Russie et plus exactement à Saint-Pétersbourg au Zénith. Afin de pratiquer son jeu à l’Inter, Luciano a décidé de miser sur des profils moins offensifs qu’à Rome mais plus endurants et capables de revenir défendre afin de disposer d’un onze équilibré et non coupé en deux. Ces joueurs au profil infatigable sont représentés par Perisic et Candreva, leurs rôles étant d’épuiser les latéraux adverses par de fulgurantes accélérations le long de la ligne de touche et de centrer sur Icardi, véritable renard des surfaces. Malheureusement, coach Spalletti s’aperçoit que la manière de jouer de son équipe ne surprend plus personne à force de réitérer les mêmes mouvements au fil des matchs. Candreva et Perisic deviennent inexistants et le poste de numéro 10 n’est pas fait pour Borja Valero jouant trop bas pour pouvoir alimenter le capitaine trop esseulé devant. Pendant trois longs mois l’Inter est en crise et le seul véritable danger de l’équipe sera Icardi. Afin d’enrayer cette spirale négative et interminable, Spalletti demande à sa direction de trouver un véritable meneur de jeu à moindre coût. Le salut reviendra une nouvelle fois aux directeurs sportifs, Piero Ausilio et Walter Sabatini, dénichant un talent déchu dans son club Rafinha, cadet de la fratrie Alcantara. En six mois, le brésilien va faire ce que peu de joueurs ont réussi à réaliser en ce laps de temps : conquérir tout un peuple. Grâce à sa grinta, sa science du jeu et à son aisance technique les tifosi sont conquis, le problème du meneur de jeu jouant trop bas est réglé et l’Inter arrive à se qualifier pour la Champions League en terminant quatrième. L’éventuel 3-5-2 Ce dispositif a également pu être visible la saison dernière, en cours de match le coach toscan aime passer à une défense à trois afin de contrôler voir dynamiter la fin de match s’il le faut. Pour ce faire, Spalletti utilisait dans une configuration offensive l’intégralité de ses joueurs offensifs en laissant sur la pelouse Perisic, Rafinha, Icardi et en faisant rentrer Karamoh véritable poison pour les défenses adverses en fin de match. Au niveau de sa défense, il faisait monter Cancelo plus haut sur le terrain grâce à son aisance et à son importance sur le jeu offensif de son équipe, au détriment d’un D’Ambrosio au profil plus défensif qu’il préférait aligner dans une défense à trois avec Skriniar et Miranda à ses côtés, ce système se nomme le « 3+1 ». Cette configuration a permis à Spalletti de jeter toutes ses forces dans la bataille quand le score était en défaveur des nerazzurri et de mieux contrôler les fins de match avec une défense très regroupée à cinq derrières quand le score le permettait. Cependant, le système à cinq derrière dès le début de match n’a jamais souri à la Beneamata le souvenir de Walter Mazzarri utilisant toujours cette composition hante encore l’esprit des tifosi. Aussi, le passage de la défense à trois en cours de match perturbe les automatismes des joueurs sur le terrain en demandant plus de discipline défensive de la part des latéraux/ailiers et une bonne coordination des défenseurs axiaux. Quelle formation choisir pour la nouvelle saison ? Après un mercato qui redonne des couleurs et s’approche de plus en plus au standing de l’Inter, c’est un véritable casse-tête dans la tête de Spalletti qui voit l’intégralité des postes doublés avec des joueurs de qualité. Ainsi : Lautaro Martínez, Nainggolan, De Vrij, Asamoah, Baldé Keita, Vrsaljko et Politano ont rejoint Appiano Gentile. La réflexion de Luciano est de trouver le bon compromis pour pouvoir faire monter en puissance un groupe disposant d’un noyau en y incorporant les nouvelles recrues. Au sein de son 4-2-3-1 fétiche, il va y avoir une féroce concurrence entre Miranda et De Vrij, Skriniar étant titulaire indiscutable avec ses performances de la saison passée. De plus, une autre question se pose : comment mettre dans les meilleures dispositions le duo Lautaro-Icardi ? Au vu des matchs de pré-saison, Lautaro a réussi à se faire une place en tant que second attaquant en raison de la blessure de Nainggolan mais il faudra voir s’il y a de la continuité dans ses performances au regard de son âge et de son apprentissage du championnat italien. Il sera aussi question de savoir qui occupera l’aile droite de cette Inter 2018-2019 entre Candreva, Karamoh et Baldé Keita, le dernier arrivé semble avoir une longueur d’avance mais les performances remarquées du jeune Karamoh la saison dernière demandent une continuité. La défense à trois permettrait de régler le dilemme des défenseurs centraux et permettrait aux tifosi de profiter du duo argentin en attaque mais rajouterait un problème : que faire des ailiers ? En réponse à ces nombreux problèmes de richesse d’effectif, Spalletti semble miser sur la continuité en optant pour la poursuite du 4-2-3-1 sur la pelouse du Giuseppe Meazza, apportant plus de certitudes que le 3-5-2 et mieux adapté au jeu de l’Inter et à la philosophie de son coach. Stéphane Cotte - Internazionale.fr
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Jeu : ⚽️ Serie A PronoContest
Yo les gars ! Je souhaite en faire partie moi aussi si quelqu'un à le lien je suis preneur