alex_j
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Sandro Tonali
@Serpent-NA : yo, étant sous l'eau aujourd'hui et pendant un bout de temps, je te répondrai en MP dans la soirée (pas le temps et pas envie de m'étaler ici). Si ça te va. @Biby : non, tu ne risques rien car tu as totalement raison car je dois montrer l'exemple. De plus, je n'avais pas poster ce message, c'est vrai! Ceci dit, avant de me blâmer (et accessoirement de me donner une leçon), il faut considérer l'ensemble du problème. Je peux te dire, que je m'en suis pris pas mal, et en MP. Donc, quand tu parles de respect, il faut aussi que cela soit bilatéral. Maintenant, je passe à autre chose.
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Sandro Tonali
@yan : je suis d'accord avec @steph'. Désolé mais ce topic était devenu illisible, irrespirable et minable à cause d'une clique qui s'est prise une belle claque hier. Point barre! Et vas-y que ça relayait des "infos" de sites "hyper sérieux", et vas-y que ça se likait comme des gamins de 6e (même si j'étais moins con en 6e), et vas-y que ça faisait des plans sur la comète. Et pendant ce temps là, @steph' se faisait foutre de lui. Ben oui, le gars il raisonnait car il sait utiliser un organe qu'on appelle cerveau. Je comprends qu'il jubile en ce moment. Et comme clou du peste-hacle, l'autre qui nous fait un acte 32 scène 138 avec son "au revoir" pathétique!!! Mais qu'il se casse!!! Lui et sa cent-haine de retweet sur Tonali. Aucun pouvoir d'analyse, aucun recul, tout dans le 1er degré stérile et tout dans l'immédiateté. S'il croit qu'il fait vivre le forum, tant mieux pour lui. Mais s'il pouvait faire son propre forum à lui, ce serait encore mieux. Tu vois, il faut aussi comprendre @steph' et perso, je le soutiens. Il y a des personnes avec qui j'ai envie de discuter face to face. @jipé par exemple, qui s'en prend plein la gueule dès qu'il mentionne PSG, @Momo_Goku qui poste des messages censés, @steph' évidemment, au moins il développe, @Pippo pro d'histoire et d'autres... Mais certains, même pas en rêve... Tiens, pour terminer. Un collègue italien pro Juventus (et un vrai), pour me titiller, il m'avait demandé quel était le défenseur emblématique de la Juve. Et je lui ai répondu Luis Monti. Il fut très surpris. Mais je pense que @Momo_Goku connait. Bon, sur ce, je vous laisse. Bonne journée.
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Le fair-play financier en vaut-il la peine?
merci! Comme quoi, mon point de vue n'est si biaisé 😉 Tu as complètement raison concernant Bosman et je viens de me rendre compte que tout est imbriqué (je pense à l'article: la Ligue Europa n'est pas la coupe UEFA). Coupe des Champions qui devient UEFA Champions League (1991-1992), disparition de l'URSS et de la Yougoslavie (1992), arrêt Bosman (fin 1995) et FPF 2009 (plus les 153 réformes de la C1). Mais tu m'as donné une idée, je vais rédiger un papier sur la tartuferie de l'UEFA (pas aujourd'hui). Ils ont créé une sous-C3, et tu vois que les 4e des poules de la C1 et 3e des poules de la C3 sont repêchés ... c'est pour aider les petits à la base... Ben je sais... et je pense que l'auteur a eu la flemme de chercher 😅 "Assez pour gaver certains"... dans le sens que tu les as emmerdé avec des chiffres? Si oui, on s'en fout du moment que c'est informatif. Si t'as des données, je suis preneur.
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Le fair-play financier en vaut-il la peine?
Ho mon dieu... hou làlà... je n'étais même pas au courant... ho merde, il avait raison et moi à la ramasse... ho làlà... je vais pleurer... Mais non, je déconne. Donc si pour toi, argumenter c'est poster un lien du Monde, bon OK, il vaut mieux en rester là... voici ce que tu as dis "pire magouilleur que lui et blatter ca n'existe pas dans le foot" et là, t'as rien démontré mon coco. En plus, t'oublies volontairement l'essentiel "Vous pensez que les autres ne le faisaient pas dans les autres Coupes du monde ? Tu penses" et là, il a 100% raison. Et je me souviens très bien de ses déclas, ça a été largement commenté. Donc, avant de me prendre pour un con, élève le débat 😉 Donc, il vaut mieux qu'on s'ignore et, STP, évite de commenter mes articles, tout le monde s'en portera mieux.
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Le fair-play financier en vaut-il la peine?
Hé bé, voila un post profond. Désolé, mais là, je vais te tacler à la De Jong sur Ben Arfa. 1- Commençons par ton: "Un mot Platini". C'est vrai que Platoche était seul à l'UEFA et il a fait tout ce qu'il a voulu. T'as lu l'organigramme de l'UEFA? Au fait cela depuis 4 ans que Aleksander Ceferin est élu et c'est vrai qu'il y a eu un bouleversement incroyable. Le Real a été 3x de suite champion... Je pourrais continuer mais autant arrêter là. 2- Le pompon: "pire magouilleur que lui et Blatter ça n'existe pas dans le foot". Là, je dis bravo!!!! T'as des preuves? Parce que ça m'intéresse. Je pourrais t'en citer plusieurs des magouilleurs. Au fait, en 2016 quand Blatter s'est fait bouler, je regarder CNN et ça passait en boucle. T'avais l'impression que Blatter avait tué un mec. T'as jamais pensé que c'était orchestré? Maintenant, peut-être que je parle mal anglais et que j'ai mal compris... mais je doute. Platoche a commencé à avoir des ennuis en 2013 suite au Qatargate. Pour rappel, Sarkozy est également mouillé. T'oublies volontairement de dire que les USA n'ont jamais accepté que le mondial 2018 fut accordé aux russes et celle de 2022 aux qataris. Point barre. Pour terminer: "fin 2019, la FIFA a continué son acharnement juridique en le poursuivant à nouveau, alors que le 24 mai 2018, le procureur du Ministère public de la Confédération helvétique l'a blanchi pour les faits (paiement de 1,8 million d'euros sans contrat écrit) à l'origine de sa destitution de dirigeant." Des commentaires? Ben ouais, ayant un QI très limité je ne comprends pas comment on emmerde un gars qui a été blanchi. Voila le topo. Bon, j'aurai pu appuyer plus mon tacle mais je n'ai pas beaucoup de temps. Maintenant, si je raconte des conneries, fais moi signe 😉 Contrairement à beaucoup de membres ici, je ne connais rien au foot 😅 Je crois que je vais faire comme @steph', me mettre deux semaines au frais. En effet, quand je lis de tels posts (et je ne parle même pas de la Rumeur des Membres où là, c'est la foire fouille), je me demande ce que je fous ici et pourquoi je traduis des trucs. En plus, ça tourne en boucle et impossible de discuter (par ex, dès qu'on mentionne PSG, le même groupe de hools nous tombent dessus). Et on sent la profondeur des raisonnements... Tonali à 30M€ un grande affaire pour l'Inter... c'est qu'on va gagner la C1 avec lui 🤭 On en reparlera l'année prochaine... Avec Conte qui s'excite avec ton 352... quand je lis les analyses tactique des matchs importants 😂 Pour terminer, c'est de pire en pire... je suis le fofo depuis 2007, même si je me suis inscrit l'année dernière... et les posts que je lis confirme le fameux adage: "le pire n'est jamais atteint". Sans rancune
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Le fair-play financier en vaut-il la peine?
La récente décision du TAS qui a levé l'interdiction européenne de Manchester City a généré plusieurs controverses et débats sur le fair-play financier (FPF). Nous vous livrons un examen des arguments entourant le FPF. Ce qui suit est traduit d'un article anglais. Ceci explique pourquoi les exemples se focalisent principalement sur des clubs anglais (so british...). Introduction Blackburn Rovers a soulevé la FA Cup en 1884. Cependant, cette compétition fut remarquable pour deux raisons très importantes. La première, une vague de disqualifications a gâché cette FA Cup, avec Preston North End, une équipe de premier plan de l'époque, et Accrington se faisant remarquer par la FA pour avoir offert des incitations financières à leurs joueurs (!). La réaction et le débat qui ont suivi ont vu la légalisation du professionnalisme dans le football et cela a ouvert une boîte de Pandore qui semble influencer le football même 130 ans plus tard. Avec le professionnalisme, est venu l'argent et, comme beaucoup d'autres aspects de la vie, la capacité de réussir dans le football avait tendance à devenir une fonction d'investissement monétaire. Ce qui nous amène à nos jours et à la querelle constante entre les supporters, les clubs et les autorités sur le sujet des finances du football, un sujet tangentiel au football actuel. Les organes directeurs du monde entier ont cherché à réglementer le rôle de la finance dans le football, et dans cet esprit, l'UEFA a proposé le fair-play financier. Le concept a été introduit à l'origine par Michel Platini en septembre 2009 pour le "bien-être du football interclubs européen", ainsi que pour améliorer "l'équité financière dans la compétition européenne". A-t-il atteint ces objectifs? Est-il en voie d'atteindre ces objectifs? Est-ce que ce sont les objectifs que nous voulons que le football européen atteigne? Avant d'entrer dans la mécanique du FPF, et les effets que cela peut avoir sur le jeu et sur les clubs, examinons les principes généraux en jeu ici. La directive de l'UEFA stipule que les investissements d'un club sur les transferts et les salaires des joueurs sont limités par leur chiffre d'affaires. Les deux questions qui se posent ici sont: a) comment un club améliore-t-il son chiffre d'affaires sans investissement? , b) Pourquoi l'UEFA a-t-elle le pouvoir de dicter les modèles d'investissement des clubs? Peut-être que regarder les objectifs déclarés de l'UEFA peut nous éclairer. Équité financière dans la concurrence européenne Le premier point intéressant à noter à propos du FPF et de son introduction est le timing. FFP a été introduit un an à peine après que Sheikh Mansour ait effectué sa prise de contrôle de Manchester City. Cela est également arrivé quelques mois après que le Real Madrid ait décidé de faire une frénésie de dépensières pour minimiser le choix chez ses concurrents, en signant des joueurs comme Cristiano Ronaldo, Kaka, Xabi Alonso et Karim Benzema. Le FPF a été largement considéré comme une réaction aux importantes dépenses de transfert qui devenaient une partie importante du football. Ainsi, afin de protéger la solvabilité à long terme des clubs qui dépensaient trop en mercato et en salaires, l'UEFA a décidé d'imposer son FPF. L'idée était de faire en sorte que les clubs vivent selon leurs moyens. Si la proposition était de bonne foi, les écueils de cette méthode, bien qu’ils semblent justes, auraient dû être immédiatement évidents. Lier les budgets de transfert aux revenus générés favorise automatiquement les équipes qui ont déjà des flux de revenus importants. Cela signifiait que les plus grands clubs de l'époque pouvaient continuer à dépenser des sommes plus importantes pour les transferts et les salaires des joueurs que leurs homologues relativement moins performants. Cela signifiait qu'à son tour, plutôt que d'atteindre l'équité financière dans la compétition européenne, l'UEFA a fini par imposer un système qui ne faisait que renforcer les hiérarchies préexistantes. La Bundesliga est un bon exemple du fonctionnement. Les clubs allemands ont traditionnellement suivi un modèle qui ressemble beaucoup au FPF. Les partisans du FPF mettrons des clubs comme Tottenham et Atalanta, des clubs qui ont connu un succès relatif. Ils souligneront à juste titre que ces clubs ont investi dans de bons jeunes joueurs et les meilleurs managers pour gravir les échelons. Cependant, ils ignoreront également le déclin simultané de géants comme Arsenal et Milan, qui a ouvert l'espace à des clubs comme les Spurs et l'Atalanta. Le modèle prêché et professé avec beaucoup de fierté et d'enthousiasme à travers l'Europe semble être un modèle qui repose sur le fait de déjouer à plusieurs reprises les probabilités sur une période de temps, associé à une mauvaise gestion à long terme des membres existants de l'élite. C'est apparemment la bonne façon pour un club de se développer. Même si vous parvenez à capturer l'attention pendant une décennie, méfiez-vous, car ces grands clubs ont encore d'importantes sources de revenus acquises lorsque le FPF n'existait pas ! Et ils peuvent toujours vous priver de vos plus grands atouts pour gagner des matchs, pendant que vous concourez pour le prestigieux championnat « Net Spend » (des transferts comme Hummels, Gotze et Lewandowski viennent à l'esprit). Des histoires comme Dortmund sont devenues d'autant plus remarquables en raison de leur caractère exceptionnel, et le temps nous a appris que la loi des moyennes les rattrapera, ce qui en fera une équipe qui aura de nombreux articles nostalgiques, mais aucune domination à montrer (comme des dominations comme la Grande Inter ou le Milan de Sacchi). Hormis le caractère inefficace de ces prescriptions, le fait que l’UEFA, ou quiconque autre que les supporters et les propriétaires d’un club croient qu’ils ont l’autorité morale de décider de la "bonne" manière pour un club de se développer, est en soi à mentionner. Si l’intention de l’UEFA est vraiment de créer des conditions de concurrence équitables, il est clair que le FPF, dans sa forme actuelle, avec ses biais structurels envers les géants traditionnels, ne peut pas réussir. Si l'UEFA tient vraiment à avoir des règles du jeu véritablement équitables, en mettant l'accent sur les "bonnes" choses, peut-être devrait-elle le signaler par ses actions. Si le développement de la jeunesse et l'accent mis sur la gestion à long terme sont vraiment censés différencier les meilleures équipes, pourquoi ne pas avoir un plafond salarial? Pourquoi ne pas adopter une version de la solution 6 + 5 (6 joueurs sur le terrain sont originaires du pays)? Ces mesures constituent véritablement la compétition interclubs comme un test de développement viable à long terme, en mettant l'accent sur l'amélioration des infrastructures et le football des jeunes. Elle réduit drastiquement l'influence des capacités d'investissement biaisées, dont l'effet du régime actuel du FPF tend à exacerber. Vous cesserez également d'attirer des propriétaires passionnés et n'attirerez les investissements que de ceux qui ont un réel intérêt pour le jeu et de leur équipe. A propos des propriétaires Pourquoi l'UEFA a-t-elle le pouvoir de contrôler les actions des propriétaires qui sont prêts, désireux et capables d'investir? À première vue, cela semble être une violation directe du principe de la liberté générale accordée à un particulier dans la disposition de sa propriété privée. Bien entendu, les clubs cèdent un certain contrôle à l'UEFA lorsqu'ils choisissent volontairement de participer à ses compétitions. De même, ils se réservent également le droit d'exister et de fonctionner en dehors de l'UEFA (bonjour la Super League européenne, cette fameuse ligue fermée), et étant donné la nature de plus en plus probable de ce scénario, l'UEFA devrait peut-être assouplir sa position ferme afin de conserver le prestige de ses compétitions. Ce qui précède est un exemple d’approche extrêmement libertaire et orientée vers le marché qui n’est tout simplement pas adaptée au football. La légitimité de toute compétition réside dans sa nature ouverte, inclusive et méritocratique, du moins en théorie. Il est également un fait que ces valeurs signifient également que nous devons être ouverts aux investissements qui amélioreront le mérite d'une équipe de football. L'UEFA l'admet lorsqu'elle dit qu'elle souhaite que le FPF "stimule les investissements à long terme (développement des jeunes et modernisation des installations sportives) par rapport aux dépenses spéculatives à court terme". Il est donc clair que le problème ne réside pas dans l’investissement, mais dans la qualité de l’investissement. Paradoxalement, limiter les budgets des transferts et des salaires semble être une manière d'atteindre cet objectif. Selon l’UEFA, un "bon" investissement est ce que vous voulez attirer, et un "mauvais" investissement est quelque chose que vous voulez désespérément éviter. Le raisonnement est simple: un "mauvais" investissement peut conduire à la dissolution de clubs entiers (comme Bury par exemple), et par conséquent, les contrôles sur l’investissement sont essentiels pour maintenir la santé de ces clubs. Donc, au fond, l’UEFA et le FPF n’ont pas de problème d’investissement en soi, mais un problème de "mauvais" investissement. Si ce qui précède est vrai, cela soulève la question: pourquoi les "bons" propriétaires ne devraient-ils pas être autorisés à investir dans leurs clubs? Pourquoi des clubs comme Brentford, Chelsea et Manchester City ne peuvent-ils pas recevoir des investissements de leurs soutiens, malgré des preuves claires montrant que ces investissements ont profité non seulement aux performances des équipes sur le terrain, mais également à leur développement de la jeunesse et aux installations sportives? La clé semble résider dans l’empêchement des "mauvais" investissements. Si tel est le problème, pourquoi ne pas renforcer les contrôles comme le test des propriétaires et des administrateurs? Pourquoi ne pas lier les investissements à long terme (académies de jeunes, modernisation des stades) aux dépenses spéculatives (transferts et salaires) comme incitation positive, par opposition à la nature restrictive du régime actuel du FPF? Cela permettrait à un propriétaire passionné comme Dave Whelan d’améliorer légitimement les performances de Wigan sur le terrain immédiatement et sur le long terme, tout en lui rendant plus difficile d'arriver à la première place. Cela rendrait probablement le soi-disant "Money Test" qui existe beaucoup plus difficile à passer, ne permettant qu'à ceux qui dépassent une certaine tranche financière de parier sur un club de football, si cela leur convient vraiment. Le football n'est que trophées ? Le FPF a clairement échoué dans sa mission de créer un terrain de jeu financier équitable pour les équipes. Mais de manière réaliste, cela n'est vrai que pour les équipes qui cherchent à remporter les grands trophées. Le football, en l'occurrence, est un sport beaucoup plus vaste que les divisions supérieures et la Ligue des champions. La réalité mathématique est qu’un très grand pourcentage de clubs ne gagneront absolument rien au cours d’une année donnée. Cela rend-il leur existence sans importance? Les fans de ces clubs pourraient ne pas être d'accord. La suppression du FPF est susceptible d'attirer des propriétaires ambitieux qui peuvent soutenir leur vision par des investissements. Cependant, en raison de la nature à somme nulle du football, il est plus probable qu'une majorité de ces propriétaires et investisseurs échoueront dans leur quête de trophées. De manière réaliste, comme l'a prouvé l'expérience de clubs comme Portsmouth, cela se traduit par un club financièrement insoutenable qui est obligé de se retirer dans un processus douloureux, humiliant et trop coûteux. Un test simple pour savoir si le FPF est une bonne idée est de vous demander: seriez-vous plus heureux de soutenir un club qui ne gagne pas trop de trophées, ou plus heureux de soutenir un club qui n’existe tout simplement plus? Alors, le FPF a-t-il réellement aidé à atteindre une durabilité à grande échelle? Selon eux, c'est le cas. Avons-nous des exemples notables du FPF sauvant des clubs de l'extinction? Bien sûr, non, car nous ne pouvons pas avoir d’exemple pour quelque chose qui ne s’est pas produit (bien que l’UEFA cite 28 accords avec des clubs déficitaires) ! Si les données de l'UEFA sont vraies, nous devons reconnaître le rôle du FPF pour faire du football un jeu qui reste accessible à un vaste panel de supporters et de footballeurs. Ainsi, alors que les propriétaires de clubs se plaignent des plafonds financiers, il est important pour les fans de noter que ces plafonds ne concernent peut-être que la survie de leur club de football bien-aimé. Et maintenant, que vais-je faire ? Le FPF n'est en aucun cas une régulation parfaite. S'il fait beaucoup pour protéger l'existence de clubs plus petits, nous pouvons légitimement nous plaindre de la cristallisation des hiérarchies traditionnelles qui en est résultée. Donc le FPF dans sa forme actuelle est certainement un pas dans la bonne direction, ce n’est certainement pas le grand égaliseur que l’UEFA voudrait qu’il soit. Les plafonds de salaires et de transferts sont-ils le moyen de créer un environnement de football plus équitable? Les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 sont sur le point de le découvrir. Ou nous concentrons-nous sur le talent de distribution plutôt que sur l'argent? Limiter la taille des équipes ou créer un draft de style NFL pourrait être la solution. Quoi qu'il en soit, le football, en raison de sa structure unique et de sa répartition géographique et politique unique (qui ne joue pas au football?), ne sera pas vraiment en mesure d'imposer une solution universelle. Jusque-là, peut-être pouvons-nous continuer à nous disputer, et maudire le professionnalisme pour nous avoir amenés ici en premier lieu... salauds d'anglais ! Conclusion et critiques Pour un fan des Blues, son analyse est plutôt pertinente, argumentée et bien fondée. Elle est cohérente par rapport à d'autres analyses que nous pouvons lire dans l’Équipe et France Football. Ses exemples sont assez éloquents et parlent d'eux mêmes. Dans notre cas, on pourrait citer Palerme qui a littéralement coulé et la Viola et Parme qui sont revenus. Il aurait intéressant de distinguer les financements du Golfe, russes et chinois. Il est assez surprenant qu'il ne parle pas de Wolverhampton, un club fondateur de la PL que nous pouvons qualifier de géant endormi. Racheté par des investisseurs chinois, investissements liés également au développement du chemin de fer dans les Midlands, Wolverhampton a atteint les quarts de la C3 cette année, éliminé par Séville. Les bases financières sont saines et le club revient petit à petit au premier plan. L'auteur aurait pu également citer Liverpool, un géant revenu après 10 ans de disette. Cet article justifie pleinement,t, si besoin était, que la famille Zhang a très bien fait de changer le mode de financement de notre équipe. Un financement à la Moratti n'est absolument pas viable dans le contexte actuel et pourrait être qualifié de suicidaire. Steven Zhang l'avait bien signalé dans une interview. L'époque a changé et il faut s'y faire. Concernant le spectre d'une super ligue européenne qui fait trembler l'UEFA, l'Inter peut se montrer sereine étant donné qu'elle est un club historique. Elle est dans une win-win situation. Même si elle a perdu sa finale contre Séville, les progrès sont là et nous permettent d'espérer.
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🔵🔵 Manchester City
@Megabass : oui, je suis d'accord. Mon raisonnement est expéditif et orienté. Ceci dit, pour expliquer le FPF, il faudrait 2 ou 3 pages 😅 Oui, t'as raison, les clubs étaient méga endettés et le FPF a plus ou moins résolu cela. Mais, les grands clubs en ont profité pour le "détourner" et donc, bloquer la concurrence. Pour être encore plus précis, l'Espagne a fait comme la France en introduisant une DNCG. Il faudrait aussi différencier les investissements du Golfe, russes et chinois; c'est un peu différent. Dans tous les cas, City n'est pas nu club sans histoire, comme beaucoup le pensent. Et ils ont bien raison d'emmerder l'UEFA!
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🔵🔵 Manchester City
Oui, c'est techniquement faisable, même si cela ne se fera pas, je pense. C'était une question soulevée dans France Football qui, bizarrement, avait dit que City ne serait pas sanctionné. Si tu veux, si tu commences à casser les burnes au City, PSG et autres, ces clubs qui sont puissants peuvent créer une ligue concurrente à l'UEFA CL. Ils ont les fonds, des fans, le bras long, ce qui veut dire que cette ligue fermée concurrente sera diffusée et suivie. De plus, des clubs comme le Real, Barça, Juve, Inter, Bayern peuvent suivre. N'oublions pas que Berlusconi parlait d'une ligue fermée dès la fin des années 80. Alors tu vois, le FPF, l'UEFA peut se le mettre où je pense. Ceci dit, l'UEFA n'ira jamais au bout et les grands clubs resteront "sages". De plus compléter @Momo_Goku et @Megabass, le FPF est illégal d'un point de vue libre circulation des capitaux. Que cela vienne des EAU ou du Qatar, on s'en fout un peu car si le Suning avec l'aval de la Chine décide d'investir massivement, que va dire l'UEFA? Rien! Pour enfoncer le clou, il faut garder en tête que le FPF a été mis en place par les clubs historiques pour empêcher des nouveaux riches de venir les enquiquiner. Question conne: les clubs historiques, ont-ils été contrains par le FPF?
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🔵🔵 Manchester City
@KHÉTY NÉBOU et @Il Pazzo : en fait, l'UEFA la fermera devant des clubs comme City et PSG car elle a peur d'un truc: une ligue fermée concurrente. J'ai pécho un article en anglais traitant du FPF. C'est assez long mais instructif. En fait, le bilan est plus que mitigé, négatif même. De toutes façons, vous connaissez mon opinion sur le FPF.
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La Ligue Europa n'est pas l'ancienne Coupe de l'UEFA
Vendredi dernier, le FC Séville a battu notre équipe favorite et a empoché sa sixième C3 en six finales, l'Inter ne restant bloquée qu'à trois. Cependant, dans les médias nous entendons souvent que la Ligue Europa n'est pas aussi forte que l'était la Coupe de l'UEFA. Dans cet article, nous expliquons cet état de fait. Mode de comparaison Comparer des coupes qui se sont tenues dans des époques différentes est une chose très ardue. En effet, afin d'obtenir un comparaison objective et sensée, nous devons remettre les événements dans leur contexte, mettre de côté nos préjugés et notre "chauvinisme". Si nous voulions être extrêmement rigoureux, nous devrions analyser année par année les clubs participants, leur effectif, leur budget... Ce "marquage individuel" serait fastidieux et demanderait du temps, beaucoup de temps. Pour rester concis et didactique, nous privilégions "un marquage en zone" en nous focalisant sur les grandes lignes historiques et économiques. Un peu d'histoire La Coupe UEFA a été précédée par la Coupe des Villes de Foires, qui était une compétition de football européenne disputée entre 1955 et 1971. La compétition est passée de 11 équipes lors de la première à 64 équipes lors de la dernière. Elle était devenue si importante sur la scène européenne qu'elle fut reprise par l'UEFA et relancée la saison suivante en tant que Coupe UEFA. Sachant que le FC Barcelone gagna la première coupe des Villes de Foires et Leeds United la dernière, un match fut disputé entre ces deux équipes pour déterminer celle qui garderait la coupe. Le Barça battit Leeds et la conserva. La Coupe UEFA a été disputée pour la première fois lors de la saison 1971-1972, avec une finale entièrement anglaise, Wolverhampton Wanderers contre Tottenham Hotspur, les Spurs remportant les premiers honneurs. Jusqu'à la saison 1996-1997, la finale se disputée en matchs aller et retour. Une finale unique se joue depuis la saison 1997-1998. Depuis la saison 2009–2010, la compétition est connue sous le nom d'UEFA Europa League. Dans le même temps, l'UEFA Intertoto Cup, la compétition de troisième niveau de l'UEFA, a été supprimée et a fusionné avec la nouvelle Ligue Europa. La Coupe de l'UEFA était nommée C3 car elle est venue après la Coupe d'Europe des Clubs Champions (C1) et la Coupe des Vainqueurs de Coupes (C2). Coupe de l'UEFA 1991: L'Inter des Z'allemands, gute, starke und shöne Effet de l'élargissement de la C1 Il faut noter que la C2 a disparu après la saison 1998-1999 car son niveau fut très affaibli après les différentes réformes de la C1 et C3. En effet, il faut savoir que la C1 a été introduite en 1955 sous le nom de Coupe d'Europe des Clubs Champions. Au départ, il s'agissait d'un tournoi à élimination directe ouvert uniquement aux champions des championnats européens, son vainqueur étant considéré comme le champion d'Europe des clubs. Le concours a pris son nom actuel en 1992, ajoutant une phase de groupes aller et retour et permettant à plusieurs participants de certains pays d'y jouer. La C1 a depuis été élargie, et alors que la plupart des championnats européens ne peuvent encore inscrire que leur champion, les plus forts comptent désormais jusqu'à quatre équipes. Avant, pour la Coupe de l'UEFA, les deuxièmes et troisièmes des meilleurs championnats y participaient. Maintenant non. Voyons l'allure de la Ligue Europa si nous avions conservé ce format. On aurait Manchester City et United, Borussia Dortmund et RB Leipzig, FC Barcelone et Atletico de Madrid, Inter de Milan et Atalanta de Bergamme, Olympique de Marseille et Rennes. Nous voyons de suite que cette C3 aurait tout autre allure et aurait de quoi rivaliser la C1. C'est simplement pour cela que les médias disent que la Coupe de l'UEFA était une Coupe des Champions bis, leur niveau étant pratiquement équivalent. D'ailleurs, il suffit de regarder les noms prestigieux des équipes ayant gagné la Coupe de l'UEFA. Nous pouvons citer Liverpool, Le Real Madrid, Le Bayern de Munich, l'Inter de Milan, la Juventus entre autres. Des clubs qui ont gagné la Coupe de Champions auparavant. De manière non officielle, beaucoup considèrent que le niveau de la C3 avait commencé à baisser à partir du début des années 2000 (vers 2002-2003). Statistique intéressante, il n'y a qu'un seul club qui a remporté la Ligue Europa alors qu'il avait remporté la Coupe des Champions, c'est l'United en 2017. Ainsi, l'élargissement de la C1 a affaibli la C3 et a fait disparaître la C2. La disparition de l'URSS et de la Yougoslavie Si l'élargissement d la C1 a eu un impact sur le niveau de la C3, il faut aussi prendre en compte deux autres phénomènes qui sont liés. L'un est politique alors que l'autre est économique. Le premier est la disparition de l'URSS et celle de la Yougoslavie. En effet, lors de la création de la C1, C2 et C3, le bloc de l'est existait. Depuis 1991-1992, ces deux pays ont disparu augmentant significativement le nombre de participants. Nous savons que l'augmentation de participants fait automatiquement diminuer le niveau général car au lieu de jouer un championnat national, les équipes d'ex-URSS et ex-yougoslaves ne jouent qu'un "championnat régional"; même si cette réflexion est moins valable pour les clubs russes et ukrainiens. C'est aussi pour cette raison que les clubs de l'est, comme nous les appelons avant, ont progressivement disparu de la C1 à partir des quarts de finale, voire des huitièmes. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les pages sur Wikipedia. Ainsi, comme ces clubs sont régulièrement reversés en C3, nous comprenons qu'ils font, malgré eux, diminuer le niveau de la Ligure Europa comparé à la coupe de l'UEFA. Tout comme l'élargissement de la C1, la disparition de l'URSS et de la Yougoslavie ont mécaniquement fait baisser le niveau de la Ligue Européen comparé à celui de la Coupe de l'UEFA. Coupe UEFA de 1994: année étrange où le succès a frôlé la relégation L'arrêt Bosman, l'arrêt de mort des petits clubs Enfin, il faut aussi mettre en avant cet arrêt qui définitivement tué les petits clubs. Rappelons que l’arrêt Bosman est une décision de la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE), rendue le 15 décembre 1995 relative au sport professionnel. Il trouve sa source dans le litige opposant le footballeur belge Jean-Marc Bosman à son club du FC Liège. Celui-ci refusant son transfert vers le club français de Dunkerque, Bosman a porté l'affaire devant la CJCE. Il conteste la conformité des règles régissant les transferts, au regard du droit communautaire. L'arrêt Bosman a une portée considérable, non seulement pour le football mais pour toutes les disciplines sportives professionnelles ou semi-professionnelles, et ce dans tous les pays membres de l’Union européenne. Cette décision (jurisprudence) établit l'illégalité des quotas de sportifs communautaires et de ceux de sportifs non communautaires ressortissant d’États ayant signé des accords d’association ou de coopération de l’Union européenne. C'est-à-dire que depuis cet arrêt, il n'est plus possible de limiter le nombre de sportifs des nationalités concernées dans une équipe ou une compétition professionnelle. Avant, le nombre de joueurs étrangers était limité à trois. Depuis cet arrêt, c'est no-limit. On comprend alors que les clubs les plus puissants, qui était généralement les clubs historiques, ont pu acheter les meilleurs joueurs à des prix qui ne cessent d'augmenter. Ceci crée un assèchement des clubs moyens et modestes. Ces derniers, ne pouvant plus ou difficilement jouer les tournois européens, ne se cantonnent "que" dans leurs championnats nationaux. Pour être rentables, ils doivent vendre aux clubs les plus puissants. D'ailleurs, cela explique aussi pourquoi des clubs se concentrent sur la formation afin de rester rentables à défaut d'être compétitifs sur le plan européens. Ceci est au moins positif. C'est principalement pour cette raison qu'il n'y a pratiquement plus de turnover en C1. Là encore, depuis l'arrêt Bosman seuls deux clubs ont gagné la C1 sans jamais l'avoir remporté la Coupe des Champions, Dortmund en 1997 et Chelsea en 2012. De plus, généralement, seuls les clubs issus des six championnats les plus forts passent les poules de la C1. Les clubs puissants deviennent de plus en plus puissants, ne jouant que la Champions League, cela a fait baisser le niveau de la Ligue Européen comparé à celui de la Coupe de l'UEFA. Coupe de l'UEFA 1998: Taribo c'est bon la vie, pour les grands et les Kanchelskis... Et l'Inter dans tout ça? L'Inter est un des rares clubs à avoir gagné la Coupe des Champions (2 fois), la Champions League (1 fois) et la Coupe de l'UEFA (3 fois). Son histoire européen est de facto lié à cette C3. D'ailleurs, si l'Inter avait battu Séville Vendredi dernier, elle aurait été le seul club à avoir remporté Coupe des Champions, la Champions League, la Coupe de l'UEFA et la Ligue Europa. Elle aurait pu rentrer un peu plus dans l'Histoire du football européen. L'autre club qui aurait pu accomplir cet exploit est Liverpool, autre icone du football européen. Il est ironique de constater que ces deux légendes ont buté sur le FC Séville. Marquer l'histoire du football soit en introduisant un nouveau système de jeu (le Catenaccio) ou en faisant un exploit (le Triplété) est l'adn de l'Inter. Elle demande un peu de temps et de patience, c'est tout. Dans tous les cas, elle a remporté trois Coupes de l'UEFA qui étaient d'un niveau supérieur à celui de l'actuelle Ligue Europa.
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Pour ou contre la confirmation de Conte
Indécis. Il est indéniable que l'Inter a progressé depuis sa venue. L'Inter a atteint la finale de la C3 et a terminé 2e. Perso, je n'aurais pas cru si on me l'avait dit au début de la saison. Rappelons que nous démarrons de bas. Enfin, le virer nous aurait ramener à l'Inter des années 90. MAIS, sa facherie contre la direction et la gestion du cas Eriksen me fait penser à un Chelsea 2 le retour. La finale perdue contre un FC Séville qui a bien récité son football nous a clairement montré les limites de sa méthode. De plus, en lisant les rapports de Juventus - Bayern de 2013, Benfica - Juventus de 2014 et à un degré moindre Barça - Chelsea de 2018, on retrouve toujours les mêmes défauts: bloc bas, les 2 attaquants ne pressant pas assez ect...
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Analyse tactique de la finale Séville vs Inter
@Sky-Inter : oui, tu as raison et, étrangement, quand j'ai fait cette compilation d'analyses (3 anglais et 1 italiennes - la plus offensive et celle que j'ai choisie), j'ai re-pensé à ce fameux match. Voici une analyse tactique en anglais http://outsideoftheboot.com/2013/04/11/juventus-0-2-bayern-munich-tactical-analysis/ Attention, il faudrait comparer avec d'autres analyses pour avoir une vue plus précise. Mais, bizarrement, on retrouve exactement les même termes: trop bas, manque de pression, les attaquants ne pressant pas... Exactement la même (ou très proche) que celle contre Séville. Autrement, de mémoire, je confirme qu'aucune finale de C1, C2 ou C3 n'ont vu des équipes aussi faibles en phases arrêtées. Intolérable à ce niveau.
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Analyse tactique de la finale Séville vs Inter
Comme nous le savons toutes et tous, nos Nerazzurri ont perdu contre Séville en finale de la Ligue Europa après qu'un doublé de Luuk de Jong et un but de Diego Carlos ont ont eu raison d'un penalty de Romelu Lukaku et l'égalisation de Diego Godin. Nous présentons une analyse de cette funeste finale qui aurait due être une fête. Introduction Lors de la demi-finale écrasante du Shakhtar Donetsk, il était clair qu'Antonio Conte avait mis ses hommes en place pour faire pression sur les géants ukrainiens. Le plan a été exécuté à la perfection et les Italiens ont pu marquer cinq buts. Il était clair que c'était la bonne façon de faire les choses mais le match contre Séville a vu l'Inter tout simplement tomber dans de mauvaises habitudes, incapable de vraiment faire un usage notable du ballon et permettant aux Andalous de jouer le jeu à leur rythme. C'était un geste risqué de la part de Conte et l'Inter a été dûment punie non pas une ou deux mais trois fois... et sur phases arrêtées! Appeler cette rencontre un match à deux mi-temps ne rendrait pas du tout justice au match. L'Inter était lente, léthargique, sans imagination et ne ressemblait pas à une équipe qui avait si facilement démantelé et écrasé le Shakhtar l'autre soir. L'Inter frappe fort Les Italiens ont rapidement pris les devants lorsque Diego Carlos a accroché Romelu Lukaku à la 4e minute. Le penalty a été facilement transformé par l'international belge qui a égalé le record de Ronaldo de 34 buts en une seule saison. Comme nous le voyons sur l'image dessous, Lukaku part face au but, son homologue également et nous savons qu'il est injouable dans cette position. Carlos n'a qu'une seule alternative, la faute. Dans les premières minutes, l'Inter semblait avoir un plan. Les joueurs pressaient Séville, empêchant les Espagnols de s'installer et de jouer de l'arrière ou même de chercher des passes entre les lignes. Ce plan initial était un excellent signe de ce que nous pouvions attendre des Nerazzurri. Une pression rapide a forcé Séville à faire des erreurs. Les hommes de Julen Lopetegui ont été trop rapides pour lâcher le ballon, le frappant plus haut sur le terrain une fois que les attaquants de l'Inter ont commencé à les verrouiller. L'Inter, en revanche, a fait preuve de beaucoup de sang-froid et passait le ballon avec une grande confiance. L'Inter en difficulté Cependant, une fois que Séville a commencé à posséder le ballon davantage et s'est installé dans le rythme du match, l'Inter est retournée dans sa petite coquille et a attendu que les Espagnols commettent une erreur. Cette politique d'attente et de surveillance sera sa chute car sa seule et fatale erreur! Une fois que les Sévillans ont commencé à passer de l’arrière et que l’Inter a mis un terme à son pressing haut, Séville a commencé à voir davantage le ballon et s'approprièrent le match. Séville a égalisé en raison d'une possession soutenue, ce qu'ils ont fait contre Manchester United avec Luuk de Jong mettant la touche finale. Ashley Young n'a pas verrouillé Jesus Navas à temps et lui a laissé trop d'espace pour percer. Du coup, Bastoni ne pu le bloquer. En effet, lorsque Banega a fait la passe à Navas, Bastoni s'est avancé pour le presser. Young était focalisé sur Suso, il n'aurait donc pas pu couvrir l'espace de Bastoni. Gagliardini s'est concentré sur Fernando, donc il n'a pas réalisé l'ouverture de l'espace. Le joueur qui a fait la course est Jordan et Barella était censé le marquer, mais Barella ne marque plus son homme. De Vrij est allé couvrir l'espace de Bastoni. La compacité horizontale de l’Inter n’était pas idéale et la défense a perdu son orientation. En fin de compte, Séville a créé une situation 2 contre 2 dans la surface. De Jong laissé sur place Godin et a marqué pour égaliser. Il faut noter également que la ligne défensive étant restée un peu profonde, les autres joueurs auraient dû réagir à cela et corriger le cas échéant! Lukaku aurait dû être positionné sur la même ligne que Lautaro Martinez alors l'Inter aurait pu mieux fermer la ligne de dépassement. Pourquoi? Quand les Sévillans ont construit à partir de leur aile gauche, Reguilón a fourni la profondeur et Lucas Ocampo a repiqué vers l'intérieur. Ensuite, Éver Banega redescent légèrement aux côtés des défenseurs centraux afin qu'ils puissent construire une ligne arrière trois, et donc formant un 3 contre 2 contre nos deux avants, Romelu Lukaku et Lautaro Martínez. La formation "sans ailes" de l'Inter a été exploitée par Séville. L'Inter a bien appuyé sur le côté gauche et n'a pas permis à Séville de progresser cette aile. Mais Séville a trouvé une issue de secours via des changements de jeu lors de la construction. Bien que l'Inter puisse matcher Séville en 1 contre 1 sur l'aile gauche, Séville s'en est sorti avec des changements. L’autre problème de l’Inter a été de créer des opportunités contre le bloc profond de Séville. Séville a formé un bloc étroit et serré avec un 4-4-1-1. Séville a comblé tous les espaces entre les lignes et n'a pas autorisé l'Inter à utiliser ces espaces. Transition coupée La transition de la défense au milieu de terrain est devenue difficile à cause de Banega qui s'est assuré que Godin ne pouvait pas passer le ballon à Brozovic. Le Croate n'a pas pu recevoir le ballon de la défense car Banega était toujours là pour forcer Godin à passer le ballon à quelqu'un d'autre. Dans ce cas, Roberto Gagliardini est devenu l'option principale de la construction. Et c'est là qu'intervient Suso, l'Espagnol s'assurant que le milieu de terrain n'a pas assez d'espace autour de lui pour déclencher un mouvement d'attaque. De même, des groupes comme Fernando et Joan Jordan ont coupé toutes les lignes vers Lukaku et Lautaro Martinez. Avec des balles directes inexistantes, l'Inter a été contrainte de jouer de côté, ce qui n'a pas aidé sa cause. Le match allait être une bataille entre deux hommes, Benga et Brozovic, qui sont normalement très bons pour donner le rythme du match. Cette fois-ci, cependant, c'est l'Argentin qui savourait clairement la perspective de jouer contre ses anciens employeurs. Banega était prêt pour la bataille et a fait 64 passes tout au long du match, le plus grand nombre de passes dans la rencontre, et a également fait 13 challenges. Banega a eu une influence apaisante au milieu du terrain et grâce à son excellent contrôle, le milieu de terrain expérimenté a pu affronter deux ou même trois hommes en même temps et s'est toujours imposé. Brozovic, par contre, n’était pas vraiment sur le bon tempo. Le Croate a réalisé 59 passes mais n'a pas pu vraiment marquer son autorité sur le terrain comme son homologue. Le joueur de 27 ans a été contraint d'aller plus profond dans sa propre moitié de terrain afin de voir davantage le ballon, ce qui a affecté sa capacité à déclencher des attaques. Cependant, il était toujours capable de faire deux passes clés et a fourni une aide pour le but de Diego Godin. Les phases arrêtées Bien que les coups de pied arrêtés soient monnaie courante, dans des matchs comme ceux-ci, les plus petits détails sont importants. Et, il s'est avéré que l'Inter a perdu la rencontre en raison de son incapacité à gérer correctement les coups de pied arrêtés. Lors de sa défense sur coups francs, l'Inter utilisait le marquage en zone. Bien que cela ne devrait pas être considéré comme une mauvaise tactique, jouer contre une équipe comme Séville cela peut être calamiteux. Dans l'un des coups de pied arrêtés, Banega a effectué un centre vers le poteau arrière et les joueurs de Séville ont surchargé cette zone avec Jules Koundé, Luuk De Jong et Lucas Ocampos. Cela signifiait que les défenseurs de l'Inter étaient en retard pour réaliser le danger et De Jong était capable de s'élever au-dessus de Gagliardini pour marquer de la tête. Comme nous pouvons le voir, Luuk de Jong avait beaucoup d'espace pour effectuer sa tête à la perfection. Au moins un des défenseurs aurait pu avoir plus de jugeote. Cela a continué à être un problème, car le troisième but de Séville découlait de la propension de l'Inter à continuer à défendre trop bas. Quatre joueurs de Séville ont eu une chance d'attaquer le ballon et Diego Carlos a eu beaucoup d'espace pour faire le spectacle. Alors que la touche de Lukaku détournait le ballon dans le filet, l’attaque aurait pu être étouffée rapidement lorsque la première tête était dégagée. Les joueurs de l'Inter ont choisi de se défendre dans la surface des six mètres plutôt que de fermer finalement l'espace. Comme nous pouvons le voir, il y a quatre joueurs de Séville qui anticipent le dégagement de la tête tandis que les défenseurs de l'Inter restent dans les six mètres. Cet espace était tout ce dont les Espagnols avaient besoin. Sans rien enlever au mérite de Diego Carlos, l'Inter aurait dû faire mieux ici! Occasions manquées et changements tardifs Bien qu'ils n'aient pas eu beaucoup d'occasions, lorsque il y en a eu, l'Inter ne les a pas saisies. Lukaku a raté une belle chance en face à face contre Yassine Bounou et un autre jour, un autre match, il aurait mis le ballon le fond. D'une manière générale, l'Inter a mal joué ses contres. Antonio Candreva a eu une chance d’égaliser en fin de match. Le centre de Brozovic a trouvé Candreva qui courait du milieu de terrain vers la surface. Candreva a mal jaugé le ballon n'a pas pu le frapper correctement. L'Inter a encore mal joué ce moment offensif. C'était très surprenant de voir Antonio Conte ne pas mettre Christian Eriksen au début de la seconde mi-temps quand il était devenu clair que l'équipe avait besoin de plus de créativité et d'imagination. Le Danois est rentré très tard dans le match aux côtés d'Alexis Sanchez et, à ce moment-là, Séville défendait dans un bloc profond et avait cessé de presser l'Inter haut sur le terrain. Conclusions Bien que l'Inter ait pu être l'équipe la plus forte sur le papier, sa partition globale était moyenne. Il semblait qu'Antonio Conte voulait que ses joueurs marque rapidement, puis défendent en profondeur tout en s'appuyant sur le rythme et la ruse de Romelu Lukaku et Lautaro Martinez en contre. Cependant, les mouvements de contre-attaque étaient rares en raison de la forme compacte que Julen Lopetegui avait mise en place. Cette tactique restreignait l'espace entre les lignes et l'Inter était incapable de tirer pleinement parti de ses attaquants. Enfin, l'introduction d'Eriksen si tard dans le jeu n'a pas arrangé les choses non plus, car au moment où le Danois est entré sur le terrain, Séville avait déjà réduit tout l'espace dans le dernier tiers et Conte n'avait pas de réponse à cela. Continuer votre lecture avec d'autres analyses tactique :
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👔 Antonio Conte
alex_j a répondu à un message dans un sujet de Victor "Antony" Newman dans Anciens Joueurs & Dirigeants
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