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alex_j

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Tout ce qui a été posté par alex_j

  1. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Julian Ross dans Calcio
    @Serpent-NA c'est moi qui l'ai épinglé car le post de @Salva est juste et bien fondé. Bon, je fous les pieds dans le plat parce que ça commence à me les péter grave... mais d'une force: @Pippo : je t'aime bien car t'es réglo, tu développes tes arguments et t'emmerdes personne. Mais, s'il te plait, arrête de défendre le gentil mricobass contre les méchants modos et interistes. Ce mec n'est une attention whore qui ne met que la zizanie à coupe de "club battu par le U17 du Barça ", "club qui ne dépasse jamais les phases de pools ", "honteux de se faire sortir par le BvB et le Barça mais pas par Lyon ", et j'en passe... Sur t'importe quel autre forum il aurait giclé pronto agitato. Pour terminer, j'en sais plus que lui sur le Carl Zeiss Iéna ou le FC Magdebourg que lui sur la Juve. !!!!! MARRE DE VOIR CE TOPIC EN TETE AVEC DES "DISCUSSIONS" STÉRILES ET AGRESSIVES. DERNIER AVERTISSEMENT !!!!!
  2. @Ilvic : merci mais il faut aussi remercier @Damien qui a relu et relevé des incohérences ou des trads un peu loose. Hé oui, notre notre chef c'est pas le chef Chaudard (bizarre ce nom) de la 7e Compagnie.
  3. Le Séville de Julen Lopetegui est en pleine forme. Après avoir terminé 4e de la Liga, ils chercheront à gagner cette 6e C3 en défiant l'Inter qui a pulvérisé le Shakhtar Donetsk. Dans cette analyse tactique, nous examinons les tactiques derrière le succès de Séville et ce que nous pouvons attendre d’eux. Formation Séville utilise généralement une formation en 4-3-3 qui leur permet de passer à un 3-4-3 ou à un 4-1-4-1 avec des variations minimes, étant très adaptable et modifiable même en cours de match. Nous pouvons généralement voir le milieu de terrain défensif descendre entre les arrières centraux pour former une ligne à 3 ou les ailiers revenir au milieu de terrain pour défendre et former un milieu de terrain en 4 + 1. Cette adaptabilité permet à Lopetegui de mettre en œuvre facilement différentes tactiques. Peu importe à quoi ressemble la formation sur papier, Séville essaie généralement d'utiliser des tactiques similaires. Leurs principes ne changent pas d'un match à l'autre, cherchant à exploiter les ailes, d'où Navas et Reguilón ou Escudero en arrières latéraux et Ocampos et Suso en ailiers qui créent la plupart des occasions de l'équipe. Ils essaient également d'utiliser des transitions rapides pour profiter du rythme qu'ils ont sur les ailes et à l'avant (surtout quand Youssef En-Nesyri est leur attaquant). Ils utilisent leurs milieux de terrain centraux pour lancer leurs transitions rapides. Séville cherche rarement à avoir une longue possession dans le dernier tiers adverse et à tenter des attaques en position. Ci-dessous, nous voyons la position moyenne et les passages de Séville (notons l'erreur : il faut lire 3-4-3 et non 4-3-3). Nous voyons les arrières jouer en tant que milieux de terrain larges, le milieu défensif proche des arrières centraux et les attaquants isolés et ne participant pas à la construction. Pour aider la lecture et éviter de surcharger les images, voici la composition des équipes du match Séville - Osasuna dont les cinq images suivantes sont issues. La construction De l'arrière, Séville forme généralement une ligne à trois avec le milieu de terrain défensif descendant entre les arrières centraux. Les arrières latéraux montent et les ailiers et les milieux de terrain centraux utilisent des rotations pour générer des espaces. Face à une pression intense, Séville ne craint pas de jouer de longues balles à En-Nesyri ou Luuk De Jong et d'essayer de gagner des secondes balles. En général, Séville ne prend pas de risques excessifs et le principal objectif qu’ils ont en construisant est d’attirer l'adversaire afin qu’ils puissent exploiter leurs transitions rapides et leurs ailiers. C’est grâce à leur patience que Séville a la quatrième possession la plus élevée du championnat (56,9%). Voyons cela dans un exemple. Sur l'image ci-dessous, nous pouvons voir Séville construire lors de leur match contre Osasuna. La première chose que nous remarquons est le milieu de terrain défensif Fernando qui passe entre les arrières centraux (Kundé et Gomez)) et forme une ligne à trois, libérant les arrières latéraux (Navas et Escudero) pour obtenir des positions plus avancées. Sur le côté droit de l'attaque, on voit l'arrière droit, l'ailier droit et le milieu de terrain central droit (Navas, Ocampos et Vázquez) se regrouper et surcharger la zone pour attirer les joueurs et générer des espaces de l'autre côté. Sur le côté gauche, en opposition, Séville cherche à séparer ses joueurs pour générer des espaces pour jouer. Le milieu de terrain central gauche (Óliver Torres) reste au centre et l'arrière gauche (Escudero) se déplace vers la ligne de touche, de sorte que l'ailier gauche (Rony Lopes) a de l'espace pour venir recevoir le ballon. Avec ce mouvement de soutien, Lopes attire l'arrière droit d'Osasuna, générant un espace que lui ou Escudero peut attaquer pour avancer. Dans ce cas, Escudero reçoit le ballon et c'est Lopes qui attaque l'espace qu'il a généré. Un autre mouvement fréquemment utilisé par Séville pour progresser est la rotation entre le milieu de terrain central et l'ailier. Lorsque l’un des arrières centraux a le ballon, l’ailier entre à l’intérieur et court vers le ballon pour le recevoir, tandis que le milieu de terrain central attaque le demi-espace généré par le mouvement de l’ailier. Cela laisse au détenteur du ballon deux options : une courte passe à l'ailier ou une longue passe en arrière au milieu de terrain central. Cela crée également des doutes dans la défense adverse car les joueurs doivent être coordonnés pour suivre leurs opposants directs ou rester dans leurs zones. Voyons un exemple de cela sur l'image suivante. Lorsque le défenseur central droit (Koundé) a le ballon, le milieu de terrain central droit (Vázquez) et l'ailier droit (Ocampos) échangent leurs positions, chacun occupant l'espace généré et précédemment occupé par l'autre. Dans ce cas, l’arrière gauche d’Osasuna doute entre suivre son opposant direct ou rester à sa place et laisser faire une passe facile à jouer pour Ocampos; suivre Ocampos, une longue passe à Vázquez aurait été une bonne option. Avoir trois joueurs à l'arrière pour la construction est un moyen pour Séville de donner plus de liberté aux joueurs plus avancés et de se sentir en sécurité au cas où il y aurait une contre-attaque. Transitions rapides et peu de jeu de position Comme nous l’avons dit précédemment, la haute possession de Séville s’explique principalement par leur patience à construire, car ils ne sont pas une équipe qui semble avoir de longues possessions dans le dernier tiers du terrain. La principale force de Séville réside dans ses transitions rapides. Lorsqu'ils récupèrent le ballon ou attirent l'adversaire, Séville cherche à déplacer rapidement le ballon vers les zones libres sur les flancs et à progresser ou à contre-attaquer à partir de là en utilisant le rythme et la capacité de ses arrières latéraux et ailiers à porter le ballon vers l'avant. La première chose à noter est que même si les deux arrières latéraux sont généralement très "attaquants", Navas est extrêmement direct et peut souvent être vu dans des positions très avancées. Les arrières latéraux Navas et Reguilón sont les deux meilleurs centreurs de la Liga (6,61 et 5,34 centres par 90) et les septième et cinquième meilleurs coureurs progressifs, respectivement (3,44 et 3,63 courses par 90). Étant donné que Navas est également cinquième pour les passes progressives (11,81 par 90), nous pouvons voir à quel point les arrières latéraux sont importants dans la tactique offensive de Séville. Dans l'image ci-dessous, nous voyons comment Navas commence sa course de chevauchement dès que la passe à l'ailier est faite, créant une situation de supériorité. Notez comment l'arrière latéral (Escudero, coin inférieur gauche) commence à courir aussi mais reste dans une position moins avancée. La tendance de Navas à se précipiter dès qu’il le peut est l’une des raisons pour lesquelles le défenseur central droit Koundé est un joueur si important dans la tactique de Lopetegi. Le jeune Français est rapide et doué pour défendre avec l’espace, il joue donc le rôle d’arrière droit lorsque Navas ne peut pas récupérer sa position à temps. Le milieu de terrain défensif restant près des arrières centraux pour former une ligne à trois est également un moyen de libérer les arrières latéraux sans perdre la forme défensive. L’absence d’un vrai numéro 10 dans la tactique de Séville ne signifie pas que leurs milieux de terrain n’ont pas l’esprit offensif. Avec Banega, Torres, Jordan et Vázquez, leur milieu de terrain est plein de talent, mais ils préfèrent les utiliser dans des positions plus profondes pour faire avancer le ballon qu'entre les lignes pour recevoir et aider. Ceci est compréhensible vu les performances des joueurs de l'aile. Quoi qu’il en soit, il y a l’un des milieux de terrain centraux de Séville qui se démarque de tout le monde: Banega. Le meneur de jeu argentin, qui quitte le club à la fin de la saison pour Al Shabab Riyadh, est sixième de la Liga pour les passes par 90 (68,13, 86% de précision), deuxième des passes au dernier tiers par 90 (12,95) et troisième des passes progressives par 90 (12,99). Sa capacité à dominer et à dicter depuis le milieu de terrain a été essentielle au cours des dernières années pour Séville, et il leur manquera certainement la saison prochaine. Dans l'exemple suivant, nous voyons comment Séville utilise ses milieux de terrain centraux pour lancer ses transitions. Torres, l'homme en possession, vient de récupérer le ballon et est entouré de rivaux. Même si son coéquipier est sous pression, l'arrière gauche et l'ailier gauche (Escudero et Lopes) commencent à courir vers l'avant, et Torres le sait automatiquement et fait une passe dans la course d'Escudero. Lopes continue sa course jusqu'à ce qu'il atteigne la surface, et Escudero trouve de l'espace libre pour porter le ballon jusqu'au bord de la surface et tirer. Séville lance souvent des contre-attaques juste après avoir récupéré le ballon et le rythme de ses joueurs est sa principale menace car ça peut aller très vite. Le joueur qui a le plus profité de ces transitions rapides et du jeu avec les espaces est Ocampos. L'ailier argentin est le huitième meilleur buteur de la ligue (10 buts), neuvième en tirs tirés (55, 2,43 pour 90), neuvième en touches dans la surface par 90 (4,24), cinquième en dribbles par 90 (8,75), dixième en points progressifs par 90 (3,27) et quatrième en duels offensifs par 90 (16,79). Grâce à son rythme, son physique et son agressivité pour attaquer les espaces avec et sans ballon, Ocampos connaît une saison de relance après quelques hauts et bas en Ligue 1. La tendance de Séville à attaquer avec les ailes est clairement visible dans les statistiques. Seulement 33% de leurs attaques proviennent du centre, seul Getafe ayant un pourcentage inférieur (32%). Ils mènent la ligue pour les centres (20,79 pour 90) et sont deuxième pour les dribbles (29,42 pour 90), générant 19,21 touches dans la surface pour 90 (troisième meilleur) qui mènent à 11,55 tirs pour 90 (quatrième meilleur). Avec ces statistiques, il est évident que les tactiques d’attaque de Séville sont efficaces. En fait, ils ont légèrement sous-performé leurs objectifs attendus, donc seule leur mauvaise finition les empêche de faire encore mieux. Défense : agressive mais pas de pression constante Les tactiques défensives de Séville sont un mélange de pression et d’attente. Ils ne pressent pas tout autour du terrain mais s'assurent que les rivaux ne soient pas à l'aise et les font jouer dans certaines zones pour ensuite presser très agressivement et récupérer le ballon. Cela se fait par un milieu qui rejoint l'attaquant dans la pression, faisant jouer les défenseurs centraux adverses du côté souhaité. Une fois que cela se produit, la pression est très intense et efficace. Cela conduit Séville à être la deuxième meilleure équipe en passes par action défensive (7,17), une mesure qui vise à mesurer l'intensité et l'efficacité de la pression des équipes. Nous voyons ce genre de pressing dans l'exemple suivant. Osasuna n'utilise pas beaucoup de joueurs pour construire de l'arrière (seulement 6 joueurs), alors Séville voit cette faille et presse en conséquence. L'attaquant passe en premier, forçant l'arrière central à passer arrière droit. Ensuite, l'ailier droit et l'arrière gauche pressent sur leurs opposants directs, tandis que l'un des milieux de terrain centraux reste au centre pour éviter toute passe au milieu. Cela se traduit par une récupération qui se termine par un tir. Nous pouvons voir que Séville n’a pas mis toute l’équipe en avant (2 à gauche, 3 au centre et 1 à droite), donc c’est plus une question d’organisation que de nombre de joueurs. Si les rivaux échappent à la pression de Séville, ils ont toujours au moins quatre joueurs prêts à défendre, laissant le temps aux autres de récupérer leurs positions. Le milieu de terrain défensif est toujours près des arrières centraux et au moins un des milieux de terrain centraux reste près de (ou dans) sa moitié. Lorsqu'il n'y a aucune opportunité de presser, Séville défend dans un bloc moyen-bas, formant une formation 5-4-1 avec le milieu de terrain défensif entre les arrières centraux. L'attaquant préfère rester dans une position légèrement avancée pour effectuer des courses vers l'arrière dès que l'équipe récupère le ballon. Le rythme d'En-Nesyri est crucial dans cette dernière tâche. Nous pouvons voir cette formation dans l'image ci-dessous. Cette configuration défensive permet aux défenseurs de quitter leur position pour suivre les attaquants rivaux pour venir en profondeur pour recevoir le ballon. Prenons l'exemple ci-dessous : João Felix vient en profondeur pour recevoir le ballon au milieu de terrain et au lieu de laisser un milieu de terrain pour le marquer, le défenseur central droit (Koundé) le suit et l'oblige à renvoyer le ballon. Même si l’un des arrières centraux quitte son poste, il y a toujours une solide ligne à quatre en place. La tactique défensive de Séville a l'avantage d'être suffisamment flexible pour s'adapter en termes de pression ou d'attente, et elle a été très efficace car c'est la quatrième équipe qui concède le moins de tirs (8,66 pour 90) et le cinquième meilleur des buts en contre. Conclusion Séville a trouvé un style de jeu très solide. Leurs tactiques défensives se sont avérées flexibles et utiles à la fois pour presser haut et bas, tandis que leurs transitions rapides sont un excellent moyen de profiter des espaces derrière les lignes de l'adversaire. Avec de légères améliorations dans leur finition, Séville pourrait être un candidat sérieux à la C3 et perturber les meilleures équipes de C1. A voir également
  4. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Julian Ross dans Calcio
    @KHÉTY NÉBOU: je commence à rédiger un article sur le FC Séville. @Momo_Goku a raison. L'ancienne C3 était forte, la nouvelle une daube et c'est pour ça que l'UEFA a décidé que le vaincqueur de la C3 jouerait en C1 la saison suivante, saison 2015-2016. A partir de là, des clubs forts sont revenus. L'Atletico n'a absolument pas la même histoire que Séville. Séville n'est rien avant les années 2000. Il faut que patientes un peu
  5. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    @Damien : chef, il veut vraiment son badge nerazzurra 😅 Les gars, vous êtes tous témoins!
  6. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    @Serpent-NA : juste une question. Tu fais quoi si le PSG gagne la C1? Comme t'as déjà bouffé tes c****, je suis inquiet pour ta santé 🤭
  7. Vu ton pots, ça ne sert à rien que j'écrive un article sur le FC Séville 😁 Ton raisonnement est trop expéditif et caricatural. Même là, ce n'était pas non plus une machine à écraser. OK, comme l'a dit @SANGOKU, 5 C3. Mais contre qui? Middlesbrough, Espanyol de Barcelone, Benfica, FK Dnipro et Liverpool. Tiens, tu peux vérifier, lors de la saison 2015-2016, le FC Séville n'a pas remporté un match à l'extérieur dans la Liga.
  8. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Julian Ross dans Calcio
    Communiqué officiel: plein le c** de voir le topic "Rubentus" en tête des topics à cause d'un débat stérile qui tourne en boucle
  9. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    Je confirme ce que dit @steph'. Le all-in de RMC est globalement un échec. Les clients SFR fan de foot comme moi ont souscrit car ont paye 9€ / mois (au lieu de 25€). Cela reste acceptable. On verra avec Telefoot mais, vu le prix, je doute que c'est viable... et payer 3 bouquets... pour voir la néo-C2 ou Gueugnon - Laval... A noter qu'en Allemagne tu peux suivre les matchs du Bayern. Et oui, vous aurez compris que @steph' et moi avons à peu près le même age 😉
  10. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Julian Ross dans Calcio
    Comme l'immense majorité des Youtubeurs. Bon, il faut prendre ça au 4e degré, tout le monde est pété de rire et j'avoue que j'ai regardé ça comme "Mon curé chez les nudistes" ou les films de Max Pecas Mais j'aime bien sa manière... et puis quand tu fais chier au bureau, faut bien passer le temps, non? Par contre, concernant le salaire de Messi et Penaldo, là, le mec il ferait mieux de lire FF qui avait détaillé les revenus des joueurs les mieux payés. Ben non, le club, y paie 😁
  11. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Julian Ross dans Calcio
    je ne sais pas à quel point où c'est vrai... mais je me pisse dessus 😁
  12. Débat assez rigolo entre @kun et @SANGOKU. Comme d'habitude, la "vérité" est entre les deux. Le FC Séville n'est pas une équipe à sous-estimer mais ce n'est pas non plus un ogre. En toute logique, l'Inter devrait remporter cette finale. La force de cette Inter est l'intelligence de Conte (qu'on le veuille ou non) et une paire d'attaquants létale. Le Shakhtar s'est fait bouffer et a été asphyxié. @kun, tu parles des Wolvies. Il faut savoir que c'est un club historique et fondateur de la PL qui a été racheté par un conglomérat chinois (à la base, pour le contrôle du réseau du chemin de fer dans les Midlands). Le boulot qu'ils font est super intéressant et porte ses fruits. Raymond Domenech a loué Antonio Conte et a dit qu'il ne fallait surtout pas sous estimer son travail. Il a comparé cette Inter à l'équipe d'Italie de 2006: pas très belle mais terriblement létale. De plus, il a également fait remarquer que c'est la fin du foot de possession. On peut penser ce que l'on veut de Domenech, mais il sait quand même de quoi il parle. D'ailleurs, comme aux échecs, le champion du monde donne le tempo du style de jeu. Qui est le champion? La France. Tout est dit. Enfin, sur RMC Sport, les commentateurs ont loué l'intelligence tactique de Conte (et ils prononcent de Frei pour de Vrij). Enfin, la bonne nouvelle est que l'Inter est 10e au classement Elo officieux avec 1850 points. Séville est 11e avec 1849 (!). La Rube est à 1838. Comme l'avaient dit @Victor "Antony" Newman et @Damien, la croisée des chemins prend forme. L'Inter a tout à gagner en gagnant cette C3 et on peut penser que la dynamique est favorable à l'Inter. Bonne journée à vous 😁
  13. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Victor "Antony" Newman dans Les Matchs
    @IIG : normalement t'auras le droit à une prolongation, non? @Salva : merci mais cela vient de traductions. Je vérifie que l'analyse est cohérente puis je la traduis 😉
  14. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Victor "Antony" Newman dans Les Matchs
    bonne nuit @bouba930. Je vous prépapre une analyse du FC Séville et vous ferai une présentation. Tu vois, tout c'est bien passé 😁
  15. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Victor "Antony" Newman dans Les Matchs
    @bouba930 et @Yves Lunga, vous êtes plus rassurés maintenant...
  16. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Victor "Antony" Newman dans Les Matchs
    Sanchez, Sensi... ça me laisse sans voix... Bon, c'est nul et je me casse bosser (enfin, faire acte de présence). Préparez bien le match 👍 L'Inter passe et kicke le cul des Sévillans Vendredi... plein le cul de les voir soulever cette C3 😡 Surtout quand on voit contre qui... à part Liverpool (et Benfica un degré moindre), que des destinations Easy-Jet.
  17. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Victor "Antony" Newman dans Les Matchs
    Non, on DOIT le faire!!! L'Inter est favorite devant le Shakhtar... elle doit assumer ce rôle et passer.
  18. @Kart : oui, tu peux le voir comme ça. L'autre effet Kisscool était de tordre le cou aux indices UEFA 😉 Le Elo est une métrique performante et fiable qui est de plus en plus utilisé: finance, paris en ligne... Ceci vient en partie du fait que de forts joueurs d'échecs travaillant pour la finance (Joël Lautier, par exemple) ont diffusé ce système. Donc, nous sommes bien sur la bonne voie... mais il faut confirmer ce soir! Un fort Elo sans trophée, c'est comme une soupe sans sel... ou Man City 😛
  19. Le classement Elo est un système d’évaluation utilisé pour le classement des équipes de football depuis juillet 2018. Mais ce système, bien que de plus en plus utilisé, est non officiel. Dans cet article, nous présentons de manière didactique ce système Elo et nous mettrons en évidence l'influence d'Antonio Conte à l'Inter. Elo, kezako? Le classement Elo est un système d’évaluation comparatif du niveau de jeu des joueurs d’échecs, de go ou d’autres jeux en un contre un. Tout joueur qui participe à ce type de compétition se voit attribuer un classement provisoire, classement qui évoluera en fonction de ses performances et qui reflète sa probabilité de gagner. Si le terme Elo se trouve parfois écrit en majuscules (ELO), ce n'est pas d’un acronyme car cela vient du nom de son inventeur, Arpad Elo, un professeur de physique et joueur d’échecs américain d’origine hongroise. Le classement Elo attribue à un joueur, suivant ses performances passées sur une période donnée, un nombre de points de telle sorte que deux joueurs supposés de même force aient le même nombre de points. Plus le joueur est performant et plus son nombre de points Elo est élevé. Si un joueur réalise une performance supérieure à son niveau estimé, il gagne des points Elo et réciproquement, il en perd s'il réalise une contre-performance. L'ordre chronologique des classements est important et est la clé du système Elo. Admettons qu'un joueur ait un classement Elo initial "Rt" à l'issue de la période "t". Son classement Rt+1 n'est pas une fonction linéaire de "Rt". En effet, s'il perd 20 points lors de la période t+1, sa performance attendue pour la période suivante, t+2, est elle-même abaissée de 20 points. Ainsi, avec une performance en t+2 conforme à son niveau initial de "Rt", il pourrait gagner lors de cette période (par exemple) 30 points Elo l'amenant au-dessus de son niveau initial "Rt". Si Rt+1 était une fonction linéaire de Rt, alors le joueur reviendrait à Rt avec une performance en t+2 conforme à son niveau initial de Rt. La Fédération américaine des échecs a utilisé le système Elo dès 1960 et il fut adopté par la Fédération internationale des échecs en 1970. Arpad Elo a décrit son travail en détail dans son livre The Rating of Chessplayers, Past and Present, publié en 1978. En étudiant la force des joueurs en se basant sur leurs résultats, Arpad Elo en a déduit que leur force pouvait se mesurer par un classement en points distribués selon une loi de répartition. La théorie mathématique du système Elo utilise les probabilités et la présenter en détail n'a que peu d'intérêt. Les lecteurs intéressés et courageux peuvent aller voir la page Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Classement_Elo Le système Elo adapté au football Parce que le football est un sport collectif, même si on se pose des questions avec CR7, une adaptation du système Elo est nécessaire. Sur le site Football Club Elo Ratings, les auteurs utilisent des adaptations et cela rend le calcul Elo un peu plus complexe que celui introduit par Elo. Les cotes du match sont basées sur un histogramme de résultat pour la différence Elo des deux clubs. De plus, il est stipulé que la différence Elo entre deux clubs est directement liée à la probabilité de victoire des deux équipes lors d'une confrontation directe. Lorsque les clubs s'affrontent et gagnent ou perdent, ils échangent des points. Le nombre de points échangés doit être déterminé pour qu'un certain taux de victoire entre deux clubs fasse converger la différence Elo entre les deux clubs vers la différence Elo qui correspond à ce taux de victoire. Voici maintenant les adaptations pour le football : Offensivité : les auteurs introduisent une deuxième métrique qui s'appelle "Tilt" qui est conçu pour être une mesure de l'offensivité (pas de la qualité, c'est à cela que sert le Elo). Plus précisément, il mesure s'il y a plus ou moins de buts totaux que prévu dans les matchs impliquant le club. Match à domicile : les clubs ont par expérience une plus grande probabilité de gagner des matchs lorsqu'ils jouent à domicile. Cela signifierait qu'en moyenne, les équipes à domicile gagneraient plus de points Elo que les équipes à l'extérieur. Cela violerait la contrainte selon laquelle le nombre attendu de points Elo échangés par match doit toujours être de 0 (principe de conservation). C'est pourquoi les auteurs augmentent la différence Elo pour un match d'un certain nombre de points Elo, appelé HFA (pour Home Field Advantage). Matchs aller et retour : ils sont considérés comme un seul long match. Le résultat agrégé sur deux étapes détermine le nombre total de points échangés (somme des points échangés après les étapes 1 et 2). Les formules sont disponibles sur le site à cette adresse : http://clubelo.com/System Positionnement de l'Inter avec ce classement Elo Pour information, l'Inter est à la 39e place avec le coefficient des clubs (40 points), le classement est disponible ici : https://fr.uefa.com/memberassociations/uefarankings/club/#/yr/2020 Si nous prenons le classement Elo en compte, elle est classée 13e au soir du 16 aout 2020 (!). Comment expliquer un tel écart ? La raison est simple. Le classement Elo prend en compte tous les matchs officiels alors que l'indice UEFA est déterminé soit par la somme de tous les points remportés au cours des cinq années passées ou le coefficient de l'association sur la même période. Les règles (complexes ?) sont données ici : https://fr.uefa.com/memberassociations/uefarankings/club/about/ Nous comprenons alors que le classement Elo est bien plus fiable pour mesurer la force d'un équipe que ces indices qui n'ont été créés que pour favoriser les clubs et associations les plus forts. Par exemple, nous voyons que le Real et l'Atletico sont respectivement 6e et 7e après 2 campagnes moyennes en C1, alors qu'ils sont toujours 1er et 4e. Enfin, il faut noter que le classement Elo est mis à jour après chaque match. Donc, ça permet de suivre la force calculée du club au jour le jour. Sur la figure ci-dessous, nous voyons l'évolution de l'Inter depuis les années 1950 (panel du haut) et sur les quatre dernières années (panel du bas). Comme attendu, nous voyons deux pics entre 1960 et 1970 (la Grande Inter) et entre 2005 et 2010 (le Triplette). Effet Conte En se focalisant sur le panel du bas, nous voyons clairement que le classement Elo de l'Inter a progressé significativement depuis l'arrivée de Conte. De plus, il n'y a pas de clairs drops comme nous pouvons le voir pour le règne de Spalletti (les deux hiver 2017-2018 et 2018-2019). Conte a bien réussi à stabiliser la force de l'Inter à un très bon niveau. Ceci dit, le Elo de l'Inter a progressé de 59 point avec Spalletti. Pour ceux qui veulent rigoler 30 secondes, ils peuvent regarder les perfs de De Boer... -41 points. Ceci étant, il serait fallacieux de conclure que Conte est supérieur à Spalletti avec ce graphe. En effet, Conte n'a pas encore fait deux saisons, son effectif est légèrement supérieur et le Covid-19 a bloqué les matchs, bloquant le Elo. Il faut donc comparer ce qui est comparable. En revanche, nous avons parfaitement le droit de dire que Conte a, pour l'instant, eu un effet positif pour l'Inter car son Elo a significativement progressé. Cette conclusion est mathématiquement correcte. Pour les plus durs détracteurs de Conte, qui a également apporté une assise sportive à notre équipe favorite, qui argueraient qu'il a eu de la chance ou plus d'investissements que X ou Y, voici ses performances avec la Juventus et Chelsea, voir figure ci dessous. La première chose qui saute aux yeux est que le Elo des deux clubs ont progressé très significativement avec la Juventus et correctement pour Chelsea. Le tableau ci-dessous donne les détails numériques. Nous pouvons donc affirmer qu'Antonio Conte a toujours un effet globalement positif dans les clubs où il est passé. Leur classement Elo ont toujours progressé. Ceci dit, il faut noter le drop significatif connu à Chelsea (flèche rouge). Ceci s'explique par les difficultés qu'il a connu avec la direction des Blues, le cas Diego Costa, la gestion Hazard et des résultats sportifs assez moyens comparés à ceux attendus. Ceci peut être aussi une alerte pour la direction de l'Inter. Si Conte n'est pas satisfait de la direction, le Elo du club peut régresser ce qui signifierait une perte de valeur. Il serait également intéressant d'interpréter le plat observé pour la Juve en 2013 avant la progression fulgurante pendant l'hivers 2013-2014. Peut-être est-ce dû au parcours moyen en C1, 3e en phase de poule avec deux défaites et un bon parcours en C3, éliminé en demie finale par le Benfica. Enfin, il apparaît qu'Antonio Conte a du mal à faire passer un cap au-delà de 1900 points Elo. En effet, il n'y est pas parvenu avec la Juve alors que cela a chuté rapidement avec Chelsea. D'après Conte, la direction des Blues ne l'aurait pas écouté pour un mercato de qualité afin de maintenir les objectifs imposés par la direction. Ceci a du sens quand on regarde le mercato médiocre effectué. Maintenir un classement à 1900 points Elo est impératif si nous voulons que l'Inter revienne aux premiers plans de la C1, là où est sa place légitime. En effet, nous remarquons qu'avec le premier classement, les 6 premiers ont un classement supérieure à 1900 Elo. Si le but du Suning est de placer l'Inter dans le 8 premiers, il faudra viser ce classement et donc, faire les investissements en conséquence. Conclusion Le classement est une métrique intéressante pour évaluer la force d'une équipe. Bien entendu, toute métrique a ses avantages et inconvénients. L'avantage indéniable est que tous les matchs officiels sont pris en compte avec des systèmes de pondérations qui ont du sens. Nous pouvons donc suivre la force au jour le jour. Un autre avantage est que le calcul est basé sur des bases mathématiques solides qui ont été publiées. Si ces dernières sont dépassées ou obsolètes, nous pouvons les critiquer et proposer des améliorations comme il est fait dans les sciences. C'est typiquement une métrique qui plait aux investisseurs. Cependant, le système Elo estime une force sur une période donnée, cette valeur n'est pas instantanée. Hors, jusqu'à preuve du contraire, les joueurs de football sont des humains et leur niveau fluctue. Concernant Antonio Conte, il est clair qu'il a un impact sur l'aspect sportif et sur la force de l'équipe. Partout où il est passé, le classement Elo des équipe a progressé. Cependant, il reste à voir s'il peut franchir le plafond des 1900 points Elo de manière durable. Ceci est impératif pour revenir aux premiers plans de la C1.
  20. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    @bouba930 : ne pas oublier que Sir Alex Ferguson a remporté une C2 en 1983 avec Aberdeen contre le Real Madrid (1-0 ou 2-1, un truc comme ça) et la supercoupe d'Europe. Tout a commencé là... du moins, en partie... Et Wenger, il n'a pas gagné une C2 avec Arsenal en 1994? Peut-être que c'était Graham... je ne sais plus... Normal, c'est elles qui les pondent ces 140 réformes 😉
  21. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    Pour aller dans le sens d' @Oxyred , il a tellement transformé le jeu contre le Real quand il était au Bayern, qu'il a mangé 1-4 (je me souviens du match). Au bout d'un moment, faut arrêter les conneries. Contre Monaco, Tottenham, Lyon... avec pas loin de 1 milliard d'euros investis. Il faut quoi de plus? Sans Messi, nada 😛 @Megabass : ha... Yaya Touré et Pep, une longue histoire d'amour 🤭
  22. @Damien : merci... ben cela fera 10 ans qu'on n'a plus cette habitude, non? 😉 Maintenant, si c'est une finale Shakhtar - Séville, je me les bouffe et avec @Serpent-NA, ça fera deux castras sur le forum 😂 D'ailleurs, il vient de poster un message intéressant qui pourrait générer un article. Honnêtement, j'espère que ce sera une finale Inter - United. Si c'est le cas, je ferai un article présentant MU car c'est un club assez mal connu, contrairement aux idées reçues. C'est un post de @Sky-Inter qui m'a fait penser à ça. En effet, avant l'air Fergusson, l'histoire de MU peut se résumer à la chanson de Tina Turner, Simply the Best. Je pense que @Sky-Inter verra le clin d'oeil 😉 Bon, comme prévu, je vais pondre un article sur le classement élo et l'effet Conté. Merci à tous pour vos retours et je suis content de voir @bouba930 et @Yves Lunga rassurés 😁 Pour être honnête, les articles sont basés sur des articles en anglais (ou autre langue) ou des bouts d'articles. Le principal problème est la vérification des informations. A l'époque, on avait des livres et revues et on avait moins accès aux infos. Mais elles étaient de meilleure qualité, en général. Aujourd'hui, avec le net, on accès a trop d'infos. Donc, laquelle est la meilleure, la plus objective, la plus complète? Et le tri n'est pas si simple (on voit de ces merdes). Par exemple, pour cet article, il était en anglais, et j'ai vérifié que c'était cohérent avec d'autres. Bien entendu, quand un article est trop tendancieux, on le modère. Dans ce cas, Conté était considéré comme un mega manager... c'est un jugement de valeur et non un fait. Pour terminer, je ne suis pas très à l'aise avec ces analyses. A part le Catenaccio, je ne connais pas grand chose 😅 C'est plutôt @Sky-Inter ou @Victor "Antony" Newman ou @Damien qui devrait rédiger ce type de papier. Au fait, @Sky-Inter, j'attends que tu m'explique comment Messi explose Maradona. Et @Oxyred est aux anges ce matin: Pep ne gagne pas sans (le) Messi 🤭
  23. L'Inter a fait une bonne saison en Serie A avec Antonio Conte en terminant 2e derrière la Juventus. Néanmoins, dans la saison à venir, Conte pourrait défier la Juventus avec une très bonne équipe. Cette analyse tactique succincte nous donne un aperçu des tactiques de Conte avec l'Inter lors de cette saison. Rappelons que Conte a remporté la Serie A à trois reprises en tant que manager de la Juventus, ainsi que la Premier League avec Chelsea. Lors de ses deux victoires de haute volée pour le titre, il a institué la défense à trois qui l'a bien servi. Formation C'est pourquoi il utilise également une défense à trois à l'Inter. Rappelons que l'Inter a la deuxième meilleure attaque, après la Dea, et a la meilleure défense. Cette analyse nous montrera les facteurs clés de ces statistiques. Ce qui est crucial pour la constance, c'est que Conte a construit sa défense autour du vétéran Diego Godin, d'un Milan Škriniar plutôt constant et du talentueux joueur de balle Stefan de Vrij. Le 3-5-2 de l'Inter voit généralement deux hommes à l'avant avec deux milieux de terrain dynamiques devant un milieu de terrain assis. Ceux-ci sont appariés de deux anciens ailiers offensifs en tant qu'arrières latéraux. Flexibilité Mais comme beaucoup d'autres équipes, l'Inter est très flexible dans sa tactique. C'est pourquoi le système peut changer en cours de partie ou selon l'adversaire avant un match. Le gros avantage de l'Inter de Conte est la flexibilité de ses attaquants. Avec Romelu Lukaku, Lautaro Martínez et Alexis Sánchez, Conte a trois attaquants complètement différents. Martínez et Lukaku, bien sûr, sont des attaquants purs et durs. Sánchez est plus flexible. Si Conte veut une vraie paire d'attaquants avec un avant plus large, il peut changer de forme dans le match pour un 3-4-2-1 avec un milieu de terrain qui avance plus loin. Construction et jeu Le milieu de terrain assis, un rôle dans lequel Marcelo Brozović a été assez convaincant, est là pour plonger plus profondément et aider à se renforcer, en particulier contre les équipes qui cherchent à presser les défenseurs centraux. L'Inter attaque généralement de manière dynamique, plutôt que par une patiente construction impliquant le pivot, bien que son rôle dans la diffusion du jeu ou en aidant les défenseurs centraux à faire sortir le ballon ne doit pas être sous-estimé. Dans l'image ci-dessous, Brozović s'enfonce profondément dans une poche d'espace pour offrir une option de passe à son défenseur central. En recevant le ballon, il a beaucoup de temps et plusieurs options de passes. C'est un moyen efficace de briser la pression élevée des adversaires. De plus, lors de la possession, les arrières latéraux sont chargés de tenir la largeur. La principale méthode de progression directe de l'Inter consiste en des passes directes à travers les lignes et mises en disponibilité. Ils font ça sur tout le terrain. D'un défenseur central au huit et du huit au six et du six vers l'attaquant, rendant le 8 disponible. Dans l'image ci-dessous, Alessandro Bastoni (arrière central) a passé à Nicolò Barella (numéro huit). Barella passe à Brozović, qui peut passer à Martínez, rendant Barella disponible. L'utilisation de triangles entre les joueurs est cruciale pour cela. Casser les lignes Avec Lukaku et Martínez, l'Inter a deux excellents attaquants complémentaires qui réussissent bien sur les balles directes. Lukaku en particulier peut être utilisé pour gagner des balles aériennes, tenir le ballon ou s'enfoncer. L'Inter peut jouer et va jouer très verticalement, surtout si les arrières centraux peuvent faire sortir le ballon et ensuite chercher à jouer sur les attaquants directement. A l'Inter, De Vrij joue au centre de la ligne de trois. Sous Conte, de Vrij est le défenseur central qui cherche à briser les lignes et passe au milieu de terrain. L'image suivante fournit un exemple de De Vrij brisant l'attaque, le milieu de terrain et même la ligne défensive avec une seule passe lors du match contre Barcelone. Bien-sur, ce n'est pas toujours le cas. S'il n'y a pas de moyen direct d'impliquer les attaquants, De Vrij utilise sa capacité de dribble pour passer la première ligne. Après cela, il est capable de jouer un ballon de rupture d'une position de milieu de terrain. L'image suivante donne un exemple de cette procédure contre la Louve. De Vrij a passé la ligne d'attaque de l'adversaire avant de faire une passe en profondeur à Lukaku. S'il n'y a toujours pas d'option pour jouer vers un attaquant après avoir dribblé dans la zone du milieu de terrain, parce le chemin est bloqué, De Vrij utilise sa vue d'ensemble pour changer le point du jeu. Ensuite, il fait une longue passe à l'un des arrières latéraux. Ils peuvent généralement utiliser beaucoup d'espace devant eux. Jeu en liaison directe Comme mentionné ci-dessus, l'Inter crée souvent de manière centralisée grâce aux balles directes pour les attaquants. Lorsqu'ils sont plus proches du but, ils utilisent une passe directe en profondeur, mise à disposition d'un attaquant, puis une liaison. En fait, le premier but de Lukaku contre Lecce est basé sur ce principe. Le ballon est libre, Brozović le passe à Lukaku, qui relie Martínez pour tirer à distance. Il renverse le jeu, Lukaku le suit et met le ballon au fond des filets. Lukaku est très important dans cette phase du jeu car il est capable de garder le ballon en attendant les options de passe tout en étant dos au but adverse. Par conséquent, il utilise sa force ainsi que sa vision d'ensemble. Au total, 74,95% de ses passes sont réussies. Comme les passes à Lukaku viennent de l'arrière, il doit attendre que ses coéquipiers lui proposent des options de passes. Ils courent souvent du fond dans des poches d'espace. Nous pouvons le voir avec l'image ci-dessous: Martínez ouvre beaucoup d'espace en courant au centre. Maintenant, c'est aux milieux de terrain centraux d'exploiter l'espace des deux côtés à côté de Lukaku. Le Belge a deux options pour jouer. Dans ce cas, il y a plus d'espace sur son côté droit alors il décide de passer à Barella. De plus, contrôler les longues balles venant de la défense n'est pas un problème pour Lukaku. Souvent, il utilise sa tête pour lier directement avec ses coéquipiers qui le soutiennent depuis le milieu de terrain. Il remporte en moyenne 42,8% de duels aériens, ce qui est un assez bon pourcentage pour un avant-centre. L'attaque Sinon, l'Inter cherche à utiliser la largeur pour créer des occasions. L'Inter attaque dans une formation 3-3-4 avec soit les deux arrières latéraux rejoignant les quatre devant, soit une permutation entre un arrière latéral avec un milieu de terrain. Au moins un ailier cherche souvent à pousser haut et à isoler son adversaire. Le milieu de terrain intérieur poussera ensuite vers l'extérieur pour créer des surcharges dans les larges zones du terrain, assisté par un attaquant qui descendant. L'autre attaquant et le milieu de terrain sont alors disponibles pour effectuer des courses contre les défenseurs centraux. Ceci est fait, soit pour récupérer la balle pour des tirs à l'entrée de la surface, soit pour faire des courses plus profondes dans la surface. L'Inter cherchera également à attaquer de cette façon des deux côtés, car les deux arrières latéraux ont la capacité d'attaquer et de défendre leur flanc très habilement. Contre le Milan, Conte a également retiré un attaquant pendant le match pour faire venir l'ailier Matteo Politano. Il a effectivement joué à l'avant mais large sur la droite, ce qui a permis à l'Inter de surcharger ce flanc et de cibler le côté gauche de la défense du Milan, créer plus d'espace au niveau central en forçant le Milan à s'adapter. C'est un bon exemple de la façon dont Conte ajuste intelligemment un modèle de base pour exploiter des faiblesses spécifiques de l'adversaire. Puisque Politano ne fait plus partie de l'équipe de l'Inter, Sánchez peut jouer dans ce rôle. La défense Défensivement, le 3-5-2 de l'Inter deviendra un 5-3-2 pendant le match sous des périodes de pression soutenue, et Conte est également heureux de commencer avec cette ligne plus profonde contre certaines équipes, comme il l'a fait à Barcelone en Ligue des Champions. Là, nous pouvons voir une forme défensive compacte avec cinq défenseurs et trois milieux tout près de la ligne de défense. De plus, les attaquants travaillent défensivement pour aider l'équipe à reprendre possession en réduisant l'espace pour les adversaires. En règle générale, l'Inter se tournera vers le joueur qui presse pour celui plus haut sur le terrain et elle essaiera souvent de garder l'adversaire dans de larges zones en laissant un peu d'espace aux arrières latéraux adverses et en les laissant comme les options les plus faciles pour une passe. Cela permet à l'Inter de blinder le milieu du terrain, ce qui les rend difficiles à jouer, et signifie également que lorsqu'ils pressent fortement, il y a souvent de l'espace derrière les arrières adverses dans lequel ils peuvent attaquer. C'est un stratagème similaire à celui utilisé par Conte à Chelsea, et il est particulièrement efficace contre les équipes qui jouent en 4-3-3, car l'Inter peut facilement faire des un contre un sur tout le terrain, puis contrer dans l'espace une fois le ballon récupéré. Contre le Milan, l'Inter est allée en un contre un au milieu de terrain. C'est Stefano Sensi qui était face à Lucas Biglia, Brozović à Franck Kessié et Barella à Hakan Çalhanoğlu, tuant complètement le jeu de possession des Rossoneri au milieu de terrain. Transitions en défense Dans la transition défensive également, la philosophie de Conte transparaît dans la mesure où la première priorité de l’Inter est de remettre tous les hommes en forme défensive. Cela signifie qu'ils sont difficiles à percer car ils reviennent dans cette forme très, très rapidement et effectuent un surnombre par rapport aux adversaires. Nous revenons sur le match contre la Juventus. L'équipe locale est en contre-attaque. La priorité de l'Inter est d'avoir le plus de joueurs possible derrière le ballon. C'est pourquoi ils rendent l'espace restreint. Par conséquent, ils ont une supériorité numérique avec 7 défenseurs contre 4 adversaires. Le plus important sont les deux ailes arrières car ils doivent revenir rapidement dans la ligne défensive très souvent pendant le match. Avec la défense généralement formidable et organisée de Conte qui maintient les choses serrées à l'arrière, l'Inter dispose d'une base extrêmement solide pour attaquer. Transitions en attaque Et, comme on peut s'y attendre de la part d'une équipe managée par Conte, l'Inter est plutôt bonne en contre-attaque. S'ils récupèrent le ballon, les deux attaquants recherchent des balles. Et puis à la pause, les attaquants sont rejoints par un milieu de terrain central et l'un des ailiers. Dans l'image ci-dessous, l'Inter est en contre-attaque lors du match contre la Juventus. Martínez est sur la balle en exploitant beaucoup d'espace libre. Il a plusieurs options pour en choisir une. Lukaku fait une course centrale derrière les défenseurs. C'est pourquoi Brozović peut utiliser l'espace libre ouvert par le Belge. De plus, Martínez a la possibilité de jouer large sur l'aile gauche en raison du soutien de Young à l'attaque. Si Martínez est capable de dépasser le milieu de terrain central de la Juventus, l'Inter a une situation de 4 contre 3. Conclusion L'Inter Milan sous Conte est une équipe fascinante. Leur forme permet la sécurité à l'arrière à tout moment avec trois arrières centraux contrôlant le milieu de terrain, avec trois milieux de terrain et la vitesse de transition avec deux ailiers mobiles et bien sûr deux attaquants. À Barella, Roberto Gagliardini, le jeune défenseur Bastoni et Sensi, Conte compte de jeunes joueurs italiens talentueux, Gagliardini étant l'aîné à 25 ans. Ils sont soutenus par des leaders expérimentés comme Godin, tandis que Martínez et Škriniar excellent également. L'acquisition estivale de Lukaku semble intelligente.
  24. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Julian Ross dans Calcio
    Non, je n'ai pas oublié Je me permettrai juste de pondérer ton raisonnement en signalant tout de même que le Farça a gagné 4 C2 et 3 Coupes des Villes de Foire (ex C3), ce qui n'est pas le zéro absolu non plus. Maintenant, la question que je me pose est la suivante: est-ce que l'humiliation de hier (car c'en est une) est une forme de bis repetita placent de celle de 1986? En effet, il y a des analogies... @Nerazzuro_MGS : tu as en partie raison et c'est lié à l'humiliation de 1986. Suite à ça, il a appelé Cruijf (qui avait gagné une C2 en 1987 avec l'Ajax) pour faire gagner le Farça. D'où ene C2 en 1989 et une C1 en 1992 contre la Samp. Mais détailler toute l'histoire serait long. De plus, c'est le topic Rube ici, pas Farça
  25. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    Ou que Messi ait envie de rester...

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