Aller au contenu

alex_j

Staff
  • Dernière visite

  • Compteur de contenus

    8 864
  • Réputation sur la communauté

    23,1k

Tout ce qui a été posté par alex_j

  1. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Julian Ross dans Calcio
    @Damien peut te répondre, je pense... Tu vois @Damien, c'est ce que je te disais. Quand c'est pas les anti-PSG ou anti-City primaires, c'est ça... 😉 Bon, je fais le 352 de Conte (c'est long) et le poste ce soir (ayant cuvé 😂).
  2. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    J'imagine que c'est ça: https://www.ina.fr/video/I12046462 Autrement, @Oxyred, ça va, t'as passé une (très) bonne soirée? 😂 Bon, après ce 8-2 qui me fait un peu penser au 7-1 de Allemagne - Brésil... Messi chez nous? 😉 Chose intéressante, 3 joueurs allemands étaient présents au 7-1 contre le Brésil: Neuer, Müller et Boateng. Eux, ils pourront dire: "Ach, wir haben viele Toren gegen Brazil und Farça geshossen! Es war sher lustig!". Et Flick était le secondant de Löwe en 2014... c'était écrit...
  3. Dernier tour d'horizon sur notre futur adversaire en demi-finale de la Ligue Europa qui se focalise sur son trading des joueurs et ses difficultés. Une présentation succincte et la stratégie de Luis Castro ont été présentés dans deux articles précédents. Le Shakhtar Donetsk a acquis la réputation d'être l'une des équipes offensives les plus attrayantes du football européen. Lorsque la révolution brésilienne a commencé en janvier 2005 avec la signature de Jadson, Donetsk n'avait remporté qu'un seul titre de champion. Depuis, l'ancien entraîneur Mircea Lucescu (manager de 2004-2016 et manager de l'Inter en 1998-1999) a formé une équipe qui a remporté onze titres de champion, une Coupe de l'UEFA et est devenu une équipe omniprésente dans les compétitions européennes (C1 et C3 confondues). L'impact de Mircea Lucescu est assez phénoménal. Jugez du peu. En mai 2004, Lucescu rejoint le Shakhtar Donetsk et a mené son ascension les années suivantes. Son premier trophée avec le club est la Coupe d'Ukraine 2003–2004, battant le Dnipro Dnipropetrovsk 2–0 en finale le 30 mai. Lors de sa première saison complète avec le club, il a obtenu le titre de la Premier League en 2004-2005. La saison suivante, il a obtenu la Premier League et la Super Cup. Il n'a cependant pas réussi à gagner de trophées la saison suivante, bien qu'il l'ait rattrapé lors de la saison 2007-2008, remportant le titre de Premier League et la Coupe d'Ukraine. Son seul succès national lors de la saison 2008-2009 est en Super Coupe, bien qu'il ait pu guider le Shakhtar vers leur tout premier trophée européen, remportant la dernière Coupe de l'UEFA avant qu'elle ne soit rebaptisée UEFA Europa League. Il a remporté la finale contre le Werder Brême 2–1 après prolongation. La saison 2009–2010 a vu le Shakhtar regagner le titre de Premier League. La saison 2010-2011 a été très réussie pour Lucescu, il a guidé le Shakhtar vers un triplé national, remportant la Premier League, la Coupe d'Ukraine et la Super Coupe. Ils ont également eu leur campagne de Ligue des Champions la plus réussie, atteignant le stade des quarts de finale avant d'être vaincus par le FC Barcelone. La saison suivante, le Shakhtar a conservé ses titres de Premier League et de Coupe d'Ukraine. Cela a donné à Lucescu sa sixième Premier League et sa quatrième Coupe d'Ukraine avec le club. Le Shakhtar a eu une campagne décevante en Ligue des Champions, terminant à la quatrième place de leur groupe. Son fils, Răzvan Lucescu, est un ancien gardien de but qui a dirigé à plusieurs reprises le Rapid Bucarest, une équipe que son père avait également dirigée auparavant. Par coïncidence, le Shakhtar et le Rapid se sont rencontrés dans la phase de groupes de la Coupe UEFA, le duel a été disputé en un seul match à Donetsk en novembre 2005 se terminant par 1–0 victoire pour le Rapid. Il a mené le Shakhtar dans les demi-finales de la Ligue Europa lors de sa dernière saison, étant éliminé par le champion en titre et futur vainqueur, le FC Séville. Il a annoncé sa démission début 2016, mettant fin à une période de 12 ans à la tête du Shakhtar et devenant le plus grand manager du club. Lors de son dernier match aux commandes, il a remporté la Coupe d'Ukraine 2015-2016 après avoir battu le Zorya Luhansk 2-0 en finale. Il n’est pas exagéré de dire que Donetsk a joué avec succès sur le marché des transferts de plusieurs milliards : acheter bas, vendre haut, tout en maintenant une équipe de 11 joueurs capables de rivaliser avec l’élite européenne. Financés par le milliardaire Rinat Akhmetov, qui a acheté le club en 1995, ils ont pu payer des frais de transfert importants chaque saison, y compris des salaires élevés. Il faut cependant noter que ses dépenses ont été bien aidées par les cours du gaz et du pétrole qui explosèrent pendant ces années avant de s'effondrer courant 2015. Néanmoins, ce n’est en aucun cas uniquement l’argent qui leur a permis d’attirer des talents brésiliens en Ukraine. Les joueurs sont conscients qu'ils ont de grandes opportunités à Donetsk pour se développer et jouer régulièrement en Ligue des Champions, ce qui leur donne une base à partir de laquelle ils peuvent convaincre les plus grands clubs de les acheter. Cette réputation leur a permis d'être économiquement efficaces en achetant des joueurs talentueux d'Amérique du Sud qui ont la bonne attitude pour jouer en Europe. Cependant, lorsque l'intervention militaire russe en Ukraine a commencé en 2014, les choses ont radicalement changé à bien des égards. Pour cette raison, le Shakhtar n'était plus en mesure de jouer ses matchs à domicile dans sa propre Donbass Arena, qui venait juste d'ouvrir en 2009, mais a dû se rendre à Lviv dans la partie occidentale de l'Ukraine. Depuis début 2017, le club organise ses matchs au Metalist Stadium de Kharkiv après l'effondrement du Metalist Kharkiv. Leurs matchs à domicile en championnat n'attirent en moyenne que 6 682 supporters dans le championnat ukrainien. Au vu de la crise et du déficit en jouant à Lviv, il est devenu difficile d'attirer de nouveaux talents et explique également les gains de transferts importants en 2015 alors que les joueurs souhaitaient quitter le club. Après quelques périodes difficiles, le Shakhtar a commencé à acheter de nouveaux talents à l'été 2018 après la vente de Fred à Manchester United pour rajeunir son équipe. Il est important de mentionner les différences en termes de forces entre les adversaires du Shakhtar en championnat et dans les compétitions européennes. Le Football Club Elo Ratings, qui offre une estimation des forces des clubs et des ligues de football, évalue les adversaires de Donetsk dans la ligue à 1401 contre 1829 en Ligue des Champions. Cela vaut la peine de garder cela à l'esprit car cela conduit presque inévitablement à des ajustements dans le style de jeu. Nous reviendrons sur le système Elo dans un prochain article. Après le départ de Paulo Fonseca l'été dernier, Luis Castro a été nommé 33e entraîneur du Shakhtar Donetsk. Le joueur de 58 ans a travaillé dans l'académie des jeunes du FC Porto pendant près de sept ans jusqu'en 2013 avant de finalement entraîner l'équipe B et de commencer sa carrière d'entraîneur pour la deuxième fois. Le plus grand succès a été la 5e place l'an dernier avec Vitória Guimarães SC qui a assuré une place en Ligue Europa. En regardant la liste actuelle du Shakhtar, nous pouvons voir que de nombreux joueurs sont déjà au-delà ou dans les derniers stades de ce qui peut être considéré comme leur apogée. En fait, l'équipe se compose de huit joueurs à leur apogée, dont seuls Alan Patrick et Sergij Kryvtsov obtiennent des minutes significatives. Cela dit, le Shakhtar a tenté de rajeunir son équipe en ajoutant plusieurs jeunes à l'été 2018. Jusqu'à présent, seuls Tete et Dodo ont vu des minutes significatives sur le terrain, tandis que Marcos Antonio est sur la meilleure façon de le faire. Le graphe ci dessous nous montre les minutes jouées des joueurs en fonction de leur âge. Nous voyons que le Shakhtar privilégie un trading basé sur une importation de joueurs brésiliens. Ce système leur permet d'être rentable économiquement, de remporter beaucoup de titres nationaux et de bien figurer sur la scène européenne. Ceci dit, pour gagner des trophées européens, c'est peut être un peu juste.
  4. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Victor "Antony" Newman dans Anciens Joueurs & Dirigeants
    @Trent_FCI : attention, Conte deal avec une entreprise chinoise, donc contrôlée par le PCC (tu peux aller voir le commentaire de Damien sur le post de Ilvic dans la rubrique Ligues de Champions). Donc, ce n'est pas si simple. Et comme l'a dit @Ilprincipe67, je ne vois pas Zhang (et donc le PCC) se mettre à genoux. Ce n'est pas dans leurs habitudes. Tout dépend de la stratégie du PCC. Mais comme tu le dis sagement, wait and see.
  5. @bouba930 : ton post m'a bien fait rigoler. Bon, malgré que t'ais suggéré une analyse de la stratégie de Conte, je ne pense pas avoir le temps de le faire (ben ouais, j'ai une vie)... et je rejoins l'avis de @Salva. 😉 Ceci dit, pour te rassurer et répondre en partie à ta question, je vais te donner le classement élo de l'Inter et son évolution. Voici la page: http://clubelo.com/Inter On voit clairement l'apport de Conte. En effet, l'Inter se stabilise à 1800 élo (1829 aujourd'hui); pas de yoyo contrairement à Spaletti mais il faudra voir sur la durée et il faut prendre en compte l'effet Covid-19. Mais c'est un bon point. Pour votre info, le Bayern possède le plus fort élo à 2007 et la Rube pointe à 1832. Le élo du Shakhtar est de 1785; un différence de 54 points élo. Donc, comme tu le dis @bouba930, pour revenir au premier plan, il faut passer ce cap. Mais une différence de 50 points est assez conséquente à ce niveau. C'est comme aux échecs de haut niveau. Normalement, l'Inter devrait passer si elle reste sérieuse et concentrée. Concernant les élo de MU et Séville (1876 et 1843), je suis assez septique, surtout celui de MU qui est, à mon sens surestimé, pas plus que l'Inter. Séville à 1840 n'est pas déconnant. Ceci dit, même si le classement élo est fiable, ça ne reste qu'une valeur numérique à un instant T, une force à un instant T. Pour avoir pratiqué les échecs à un niveau amateur, il peut y avoir des surprises. Bon, ce soir, je terminerai avec le Shakhtar en parlant de son système de trading... et des cours du gaz et du pétrole 😂 Merci pour vos retours... ça change des commentaires stériles anti-PSG et anti-City 😉
  6. Comme nous le savons toutes et tous, l'Inter affrontera le Shakhtar Donetsk en demi-finale de la Ligue Europa. Dans un précédent article, nous avions brièvement présenté le Shakhtar Donetsk. Dans celui-ci, nous présentons la stratégie adoptée par Luis Castro, l'actuel manager. Maintenir la largeur avec un focus central. La structure générale de l’équipe de Luis Castro en phase de possession est un 4-2-3-1. Leur approche est très flexible et consiste en de nombreuses rotations des joueurs offensifs. Le cœur de cette approche est constitué des joueurs offensifs qui occupent des positions très centrales entre les lignes. Marlos et Taison aiment être plus au centre et passer de positions larges aux canaux opposés pour opérer entre les lignes. Malgré leur focus sur les espaces intermédiaires et les demi-espaces, un principe général de l'équipe est leur occupation continue des flancs. Le maintien de cette largeur est principalement assuré par les arrières latéraux qui avancent. La construction du Shakhtar commence généralement par les deux arrières centraux qui sont plus espacés que les milieux de terrain centraux positionnés au milieu du terrain. Cela permet aux arrières centraux de construire à travers les demi-espaces ou de jouer le ballon dans des zones plus larges. Ce qu'il faut remarquer, c'est le positionnement et l'échelonnement des milieux de terrain centraux. Que Luis Castro déploie un 4-1-4-1 ou un 4-2-3-1, nous verrons principalement deux milieux de terrain centraux dans une position relativement étroite à une hauteur similaire. Un autre joueur, le pivot ou le meneur de jeu, agira derrière ou devant eux. En outre, nous verrons des asymétries dans la structure du Shakhtar pour créer une supériorité numérique dans les vastes zones. Bien que certains modèles soient reconnaissables dans la construction du Shakhtar, ils n’ont pas une structure claire. Au lieu de cela, il se repose sur des ajustements flexibles et un échelonnement approprié des joueurs attaquants. Par exemple, Taison peut se présenter partout pour laisser la couverture de deuxième ligne et soutenir la construction. Le milieu de terrain central avancé de l’adversaire tente de presser le défenseur central du Shakhtar et de l’empêcher de construire. Ce schéma est utilisé par Taison qui revient plus bas pour recevoir le ballon. L'utilisation des demi-espaces. En particulier dans le championnat contre des équipes avec un bloc bas, les demi-espaces ont un rôle crucial pour Donetsk. Les équipes adverses sont très basses pour minimiser les espaces que les attaquants du Shakhtar peuvent occuper. Par conséquent, c'est à eux de créer cet espace. Le plus souvent, c'est Taison qui remplit le rôle en tant que milieu offensif central libre. Il convient de noter que le Shakhtar est très patient et opte rarement pour des tirs de loin. Au lieu de cela, ils recherchent des espaces pour tirer à partir de bonnes positions. Si le centre est verrouillé, le Shakhtar construit fréquemment par le côté gauche pour finalement amener le ballon dans les zones centrales. L'importance du côté gauche composé principalement de Taison / Konoplyanka et Ismaily peut être illustrée par une carte de passes exemplaire du match contre Benfica. Lorsque l’arrière gauche du Shakhtar reçoit le ballon en profondeur dans sa moitié de terrain, c’est généralement l’ailier gauche ou le milieu de terrain offensif qui abandonne la couverture de deuxième ligne pour offrir une option de passe en diagonale au centre. La première passe à l'arrière latéral peut attirer l'adversaire vers des zones plus larges, juste pour revenir au centre à partir de là. Lorsque le joueur qui droppe reçoit le ballon dans le demi-espace, il a le terrain devant lui et peut mettre une balle en profondeur ou simplement déplacer le jeu rapidement de l'autre côté. Ce genre de situation est souvent utilisée pour déplacer la balle directement d'un demi-espace à l'autre. Ainsi, l'équipe attaquante peut traverser deux zones, ce qui oblige l'adversaire à réagir encore plus rapidement pour combler les trous. C'est plus efficace que de ne traverser qu'une seule zone horizontale et fréquemment utilisée par les Ukrainiens. L’un des aspects les plus importants des tactiques centrées sur le centre du Shakhtar est la capacité de surcharger rapidement les demi-espaces. En raison du nombre élevé de joueurs au milieu, il est facilement possible de changer de position et de passer dans une autre zone. Il permet aux joueurs brésiliens de combiner dans des poches d'espace avec variété et flexibilité. Lorsqu'ils sont confrontés à des surcharges dans ces espaces, les adversaires ont tendance à revenir de plus en plus bas. À un moment donné, ils deviennent souvent trop bas et perdent l'accès pour défendre l'espace devant eux et négliger les flancs. Cela les rend vulnérables aux progressions de ces zones et constitue un problème de défense aveugle alors qu'ils tentent de surcompenser certaines zones. Dans l'exemple ci-dessous, nous pouvons voir un bloc extrêmement bas avec Marlos dribblant à l'intérieur du côté droit et Taison se déplaçant dans la direction opposée pour utiliser des poches d'espace qui ont émergé dans le demi-espace droit. Lorsqu'il reçoit le ballon en raison d'un décrochage de Marlos, il peut exploiter l'écart avec une passe entre l'arrière central gauche et l'arrière gauche de l'adversaire. Indépendamment de la façon dont le Shakhtar fait finalement progresser le ballon et crée des occasions, un aspect crucial qui doit également être souligné est les capacités de dribble de leurs joueurs. A part les joueurs défensifs ukrainiens, tout le monde est capable d'échapper à la pression due aux mouvements rapides et perd rarement son calme. Surtout contre les blocs bas, cela peut être extrêmement efficace car cela peut ouvrir de nouveaux espaces et changer la structure défensive de l'équipe adverse. Les arrières latéraux qui montent. Le Shakhtar a un pourcentage de possession de balle bien inférieur dans les compétitions européennes avec 51,66% contre 63,42% en championnat. Ce fait combiné à une dernière ligne plus élevée de leurs adversaires leur permet de mettre davantage l'accent sur des contre-attaques rapides. Les arrières latéraux sont une partie essentielle du Shakhtar et ont été particulièrement brillants dans les compétitions européennes, comme Dodô qui a brillé à travers ses performances. Son équipier attaquant passe à toute vitesse d'une position défensive à un espace ouvert derrière la défense adverse, ce qui s'est avéré particulièrement efficace en contre-attaque. Ils permettent au Shakhtar de créer une supériorité numérique avec une situation 2 contre 1. Lors d'une percée sur les flancs, les arrières latéraux n'opèrent presque jamais avec des centre en hauteur. Compte tenu de la taille de leurs attaquants, cela n'est pas surprenant. Au lieu de cela, ils recherchent toujours un centre plat, souvent contre la direction de course des défenseurs pour permettre aux attaquants du Shakhtar de courir par derrière. De manière générale, l'équipe de Luis Castro n'opère pas du tout avec de nombreux centres, avec une moyenne de seulement 12,26 par match, ce qui est la deuxième plus basse moyenne du championnat ukrainien et une différence significative par rapport au Dynamo Kiev, qui mène dans cette catégorie avec 19,72 selon Wyscout. La défense. Semblable à la possession, le Shakhtar n’a pas un stratagème unique qui est toujours utilisé. L'équipe de Luis Castro défend généralement dans un bloc moyen tout en appuyant parfois plus haut sur le terrain. Selon la configuration de l'adversaire, la structure du Shakhtar ressemble à un 4-1-4-1, 4-3-3 ou 4-4-2. Les situations de pression haute sont principalement utilisées en championnat et contre des adversaires inférieurs ou même dans les compétitions européennes. Particulièrement contre les équipes ukrainiennes, ils aiment attirer l'opposition dans des espaces prédéfinis et finalement s'effondrer autour du ballon et le reconquérir. Une des raisons en est certainement la moindre qualité technique et individuelle des équipes en général. Les équipes sont rarement capables de résoudre ce genre de situation, ce qui pourrait conduire à des situations dangereuses pour le Shakhtar. Le Shakhtar est toujours capable de marquer un but grâce à la qualité de ses joueurs offensifs. Cependant, leur configuration défensive laisse à désirer. En 9 matchs, ils ont déjà concédé 18 buts, ce qui leur a finalement coûté la chance d'atteindre les huitièmes de finale de la C1. Défendant relativement bas, le Shakhtar peut parfois devenir trop passif, ce qui permet à l'adversaire de faire progresser facilement le ballon dans des zones dangereuses. Cela était particulièrement visible en seconde période contre l'Atalanta Bergame et en première période contre le Benfica. Comme mentionné, le 4-1-4-1 préféré de Luis Castro, qui peut devenir un 4-5-1 plat, devrait assurer une compacité au centre. Cela nécessite que son joueur soit proche l'un de l'autre et un échelonnement approprié. Un espace crucial de la structure 4-5-1 est le demi-espace offensif entre l'attaquant et les ailiers, car il y a inévitablement un écart si personne n'avance. Cela permet aux arrières centraux et au pivot de l’adversaire de faire tourner le ballon sans être dérangé, à la recherche du bon moment pour briser les lignes du Shakhtar. Le décalage manquant permet alors à l’opposition de jouer le ballon dans la zone horizontale entre les deux lignes du Shakhtar. Ainsi, un 2 contre 1 peut être facilement créée si Dodo n'intervient pas. S'il le fait, il doit être sûr d'avoir le bon timing pour récupérer le ballon ou empêcher l'attaquant de jouer large. Cela dit, Dodo agit plutôt avec une aversion pour le risque et baisse souvent un peu plus profondément en accordant une attention particulière à l'arrière, qui pousse vers le haut. Comme illustré ci-dessous, cela aurait pu être compensé par le milieu de terrain central près du ballon poussant vers le haut pour presser l'adversaire et utiliser son ombre de couverture pour empêcher la passe au centre. Un écart qui peut être rapidement comblé par le pivot, qui a déjà commencé dans cette direction. En raison des mouvements de décalage dans une structure 4-5-1, les espaces peuvent être fermés en continu et empêcher l'adversaire de jouer à travers la structure défensive avec deux passes simples. Conclusion. Voici un aperçu de la stratégie de Luis Castro. Si le Shakhtar a d'indéniables atouts offensifs, il a aussi des faiblesses défensives. A l'Inter de les exploiter !
  7. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Julian Ross dans Calcio
    @Victor "Antony" Newman : une chose qu'on pourrait faire est la suivante: installer une horloge au Meazza indiquant le temps passé depuis notre relégation, comme l'a fait le Boca Juniors lors de leur titre en 2017 😁 https://sports.konbini.com/culturesport/boca-juniors-horloge-indique-club-relegue/ "Non content d'avoir décroché un 32e titre de champion d'Argentine le week-end dernier, Boca Juniors a poussé le troll dans une autre dimension avec l'installation dans son antre d'une horloge pas comme les autres. Celle-ci indique la dernière fois que le club a été relégué en 2e division. Et cela remonte à 112 ans... soit autant que l'âge du club. Vous l'aurez donc compris : Boca Juniors n'a jamais connu la relégation dans toute son histoire, et le fait bien savoir. Mais si Hambourg avait déjà fait de même il y a quelques années, dans le cas du club argentin c'est encore plus impressionnant. D'autant que leur ennemi juré, River Plate, est descendu en D2 en 2011. Un bon troll on vous dit."
  8. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    C'est vrai que dans les années 50, 60, 70 et 80 ils ne dépensaient pas. C'est vrai que le Real de Puskas, Di Stefano et autre Kopa s'est monté gratuitement. Pour l'Inter, Luis Suarez est aussi venu gratuitement. ????????????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!???????????????? C'est bien... t'oublies juste de préciser milliardaires. Sauf que si le PCC dit niet au Suning pour investir à l'Inter, le Suning s'écrase. Donc?
  9. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    @Anti_Juventino : ne cherche pas à comprendre, moi même ça me casse les couilles de voir tout des posts anti-PSG... et quand tu vois les "arguments"... je suis sidéré. Ce qu'il me fait marrer est que les anti-PSG (en anti-City) critiquent sa manière de faire alors que les clubs dits historiques ont fait exactement la même chose!!!! Et si on me répond que je raconte des conneries, je vais vous expliquer comment le Bayern a asséché la Bundesliga et comment l'United dépensait sans compter. Faut arrêter de dire n'importe quoi, d'avancer des arguments d'une faiblesse abyssale et commencer un peu à connaître l'histoire des clubs, même succinctement. La seule chose que je reproche aux qataris est d'avoir oblitéré le passé du PSG. Cela a été une grande erreur et demander à Luis Fernandez ce qu'il en pense. Avec @jipé, on a échangé sur ce point. Pour terminer, lisez le commentaire de @steph' qui est d'une précision chirurgicale. Merci @steph' !
  10. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    Impossible d'être plus d'accord!!!! Et tu aurais pu enfoncer le clou en disant le nom de l'ultime buteur: CHOUPO-MOTING, le paria du PSG!!!!!!!!!! Et je t'épargne les commentaires et "analyses" de l'Equipe du Soir. Match de légende... mes c****. Bref, t'as compris mon sentiment.
  11. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    En voila un: Bonne vision!
  12. Merci à tous! Il y a un scoot qui a fait une analyse complète du jeu du Shakhtar qui est un club très suivi (pratiquant le trading - mais un trading intelligent). Mais comme c'est très détaillé et donc très long, je ne mettrai que les grandes lignes. Effectivement, j'aurais dû préciser que Donetsk ne joue pas réellement à domicile à cause des problèmes que tu mentionnes. De plus, si on veut vraiment être précis, il aurait aussi fallu que je présente mieux le club. Mais un tel article aurait été trop long (donc peu lisible) et je ne vais pas faire croire à tout le monde que je suis un spécialiste du foot ukrainien 😅 Par contre, tu m'as l'air calé sur le championnat ukrainien... parce que le coup du FK Dnipro... Bon, parce qu'il est toujours bon de pratiquer l'autodérision, il y a de quoi choper le boulard. Voila ce qu'on trouve quand on tape Shakhtar Donetsk sur Google 🤭 Au fait, @Serpent-NA, tu veux un docteur? T'as pu monter dans les aigus? @Damien te prépare un badge spécial pour toi 😂
  13. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Victor "Antony" Newman dans Les Matchs
    Voici l'article qui présente succinctement le Shakhtar: Bonne lecture
  14. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nathy dans Les Débats
    Tu vas bien? Tu sais, on a noté ton pari... Si tu as besoin d'un docteur
  15. L'Inter affrontera le Shakhtar Donetsk qui a facilement battu le FC Bâle, 4-1, en demi-finales de l'Europa League. Voici un petit aperçu de nôtre futur adversaire. Comment est-il arrivé en demi-finales ? Tout comme notre équipe favorite, le Shakhtar a été reversé en C3 après avoir fini 3e de sa poule qui incluait Manchester City, la Dea (!) et le Dinamo de Zagreb (1 victoire, 3 nuls et 2 défaites). A noter qu'il n'a gagné aucun match à domicile. En 16e de finale il écarta la Benfica (2-1 et 3-3), puis Wolfsbourg en 8e (3-0) et la FC Bâle en quart (4-1). Résumé du match contre le FC Bâle. Absents au marquage et ailleurs, les joueurs suisses sont punis d'entrée par Júnior Moraes qui profite d'une sortie plutôt hasardeuse de Nikolić pour ouvrir la marque à la 2e. Sans surprise, Donetsk monopolise la ballon (pour une fois) et Bâle se contente d'effectuer quelques contres mais sans succès. La pression ukrainienne augmentant au fil des minutes et les mouvements offensifs s'enchaînant, la frappe contrée de Taison enfonce encore un peu plus Bâle à la 22e. Rarement inquiété, Donetsk manque le 3-0 lorsque Marcos Antônio voit sa frappe renvoyée par la barre à cinq minutes du retour aux vestiaires. Même physionomie après la pause : Taison et Marlos percutent toujours autant dans leurs couloirs, tandis que Cabral est bien trop seul à la pointe bâloise. Et ce n'est pas la sortie sur blessure de Taulant Xhaka qui change les choses même si Bâle tente progressivement de sortir la tête de l'eau. Le même Cabral manque ensuite le cadre sur un petit ballon piqué alors que Pyatov avait déserté sa cage. Mais c'est finalement Taison qui met fin au suspens en obtenant un penalty avant qu'Alan Patrick ne le transforme à la 75e. Dodô, qui n'avait pas sommeil, s'offre un dernier but après un contre parfaitement mené plein axe, 4-0 à la 88e. Le but de Ricky van Wolfswinkel est anecdotique, ne sauvant que l'honneur pour les Suisses, 4-1 à la 92e. Fin du calvaire. Conférence d'après match de Luis Castro, manager du Shakhtar. Dans quelle mesure le but de la deuxième minute correspondait-il à vos plans et ouvrait ce match ? "À l'approche du match, nous ne pensons jamais à une minute précise pour ouvrir la marque. Pas question. Pour nous, l'objectif le plus important est de battre les adversaires. Bien sûr, après en avoir marqué un au début, nous avons commencé à nous sentir beaucoup plus calmes et plus confiants. Alors que Bâle se sentait plus nerveux. Mais, encore une fois, nous n’y pensons pas, nous ne fixons jamais une minute précise pour ouvrir la marque. Pour nous, l'objectif majeur était de vaincre les adversaires et de se qualifier pour les demi-finales de la Ligue Europa, ce que nous avons réussies." À quel moment avez-vous réalisé que Bâle n’échapperait pas à la défaite ? "Nous avons vu un grand nombre de situations où nous avons réalisé que le match n’était pas terminé à l'avance. Le meilleur exemple est le match à Zagreb, lorsque les adversaires menaient 3-1 à la 92e, puis nous avons réussi à égaliser ! Cela m'a appris, à moi et à mes joueurs, que le match ne se terminait que lorsque le coup de sifflet final est fait par l'arbitre. Je peux honnêtement dire que nous avons commencé à nous sentir plus confiants à 3-0. Ensuite, nous avons commencé à réfléchir calmement au prochain match car aujourd'hui tout s'est bien passé." Les prochains adversaires sont l'Inter. Que pouvez-vous dire sur cette équipe? "Rien de spécifique pour le moment. Seulement des trucs que tout le monde voit et sait parce que je regarde leurs matchs. Juste une équipe formidable et solide, très bien organisée. Et nous savons très bien qu'ils sont des prétendants au titre, tout comme nous. Notre service d’analyse des performances a déjà commencé à analyser le jeu de l’Inter. À partir de demain, nous parlerons plus en détail de nos adversaires. Plus tard, je pourrai faire un certain commentaire dans lequel je couvrirai plus en détail les forces et les faiblesses de cette équipe." Comment comptez-vous vous préparer pour les demi-finales dans les cinq prochains jours ? Avez-vous un terrain d'entraînement à Düsseldorf ? Avez-vous discuté de ces choses ? "Oui. Nous sommes à 15 minutes en voiture des terrains d'entraînement. Maintenant, le plus important pour nous est d’assurer la récupération des gars et de les préparer au mieux pour le prochain. Il y a absolument toutes les conditions là-bas : l'UEFA a tout bien organisé, donc nous n'avons pas de soucis à ce sujet. Nous avons suffisamment de place et de temps." Palmarès. Fondé le 24 Mai 1936, si son palmarès n'est pas aussi étoffé que le nôtre, il est très loin d'être vierge. En effet, sur le plan national, le Shakhtar a gagné 13 Championnats ukrainiens et 13 fois la coupe d'Ukraine. A noter qu'il a également gagné 4 fois la coupe soviétique. Sur le plan européen, il a remporté une fois la C3 en 2009 contre le Werder de Brême 2-1. Sa meilleure performance en C1 est un quart en 2010-2011 éliminé par Barcelone alors que sa meilleure performance en C2 est aussi un quart de final, éliminé par Porto. Un article paru dans France Football peu avant le mondial 2018 a mis en évidence le lien qui existe entre les performances des clubs russes et ukrainiens en C3 et les cours du pétrole et du gaz. En effet, le CSKA Moscou, le Zenith Saint Petersbourg et le Shakhtar ont gagné respectivement la C3 en 2005, 2008 et 2009. Or, il faut noter que les cours explosèrent à ce moment là. Ainsi, les clubs engrangèrent beaucoup d'argent et pouvaient recruter des stars, même vieillissantes à prix d'or. Ceci étant dit, le Shakhtar a été plus malin que ses homologues russes, comme nous allons le voir. Effectif et style de jeu. Quand on parle du Shakhtar, la première chose qui ressort est cette connexion brésilienne dans l'attaque. Le club de l'est de l'Ukraine a mis en place un réseau de scouts très performant en Amérique du Sud qui leur permet d'acheter de jeunes talents pour un prix relativement bas par rapport aux joueurs d'un niveau similaire en Europe. Ces tactiques ont non seulement apporté un succès sportif mais aussi un succès financier. Cependant, ces dernières années, le temps est devenu un peu plus calme autour du club ukrainien. Bien qu'ils soient toujours régulièrement invités en Ligue des champions, ils n'ont guère pu surprendre et battre (sur le papier) des adversaires supérieurs. De plus, à part Fred, ils n'ont vendu aucun joueur pour des sommes importantes au cours des quatre dernières années. Donc, l'effectif du club est composé majoritairement de joueurs brésiliens et ukrainiens. En regardant la liste actuelle du Shakhtar, nous pouvons voir que de nombreux joueurs ont passé leur apogée. En fait, l'équipe se compose de huit joueurs à leur apogée, dont seuls Alan Patrick et Sergij Kryvtsov obtiennent des minutes significatives. Cela dit, le Shakhtar a tenté de rafraîchir son équipe en ajoutant plusieurs jeunes à l'été 2018. Jusqu'à présent, seuls Tete et Dodo ont vu des temps de jeu importants sur le terrain. Leur formation dépend un peu de l'adversaire et donc de la compétition. En Premier League ukrainienne, Luis Castro déploie une formation 4-2-3-1 avec l'un des Brésiliens Taison ou Marlos agissant comme meneur de jeu. Dans les compétitions européennes, l'approche est un peu plus conservatrice et voit fréquemment Kovalenko (milieu) entrer dans l'équipe. L'Ukrainien de 24 ans a débuté dans plus de matchs européens (six) que de matchs de championnat (cinq). Il n’est pas aussi spectaculaire et techniquement doué que ses coéquipiers brésiliens, mais plus discipliné et agressif contre le ballon. Cela permet au Shakhtar de se défendre dans un 4-1-4-1 pour minimiser l'espace au centre. En possession, Kovalenko (milieu) se déplace généralement plus haut sur le terrain pour créer le 4-2-3-1 habituel avec Alan Patrick (milieu) un peu plus profond. À l'arrière central, Luis Castro fait confiance à Sergij Kryvtsov (défenseur) et Mykola Matvienko (défenseur), tous deux en défense. Alors que Kryvtsov (défenseur) semble parfois un peu maladroit avec le ballon, Matvienko peut également jouer de longues balles diagonales. En regardant Dodo (défenseur), il y a de nombreuses similitudes avec son compatriote Rafinha. Les deux joueurs sont petits mais très agressifs et aiment rejoindre l'attaque avec des descentes sur le flanc. Son homologue du côté gauche, Ismaily (défenseur), est un type similaire de joueur bien que neuf ans plus âgé. Avec beaucoup d'athlétisme, il monte et descend sur le côté gauche, exploitant sans relâche les espaces vides dans de larges zones tout en interagissant parfaitement avec Taison (milieu). Le joueur le plus défensif en dehors des défenseurs est Taras Stepanenko (milieu), qui a rejoint le club en 2010. Il a un style de jeu peu spectaculaire, mais ce faisant, il assure l'équilibre et sert d'homologue à ses coéquipiers brésiliens. Alan Patrick (milieu) n'est pas le joueur le plus athlétique mais quelqu'un qui perd rarement son calme et trouve toujours des solutions avec le ballon. Devant eux, Luis Castro tourne généralement entre cinq joueurs : Taison, Marlos, Tete, Kovalenko et Konoplyanka (tous milieux). Taison et Marlos sont très similaires dans leur style. Les deux aiment opérer à partir des demi-espaces et jouissent d'une grande liberté dans leurs mouvements. Taison en particulier a tendance à se déplacer sur tout le terrain, toujours à la recherche d'espace exploitables. Tete est un type de joueur différent car il aime aussi recevoir le ballon dans des zones plus larges pour utiliser son rythme. En pointe, on trouve Junior Moraes qui quitte rarement son poste et veille à ce qu’il y ait toujours une sorte de profondeur dans le jeu du Shakhtar. Le joueur de 33 ans n'est pas tellement impliqué dans les combinaisons mais attend le bon moment pour mettre le ballon au fond des filets ou le passer à ses camarades brésiliens. Cependant, cela a plutôt bien fonctionné jusqu'à présent cette saison avec 17 buts et sept passes décisives en 19 matchs de championnat. En Europe, il a amassé trois buts et deux passes décisives. Conclusion. Malgré une équipe vieillissante, le Shakhtar a encore des joueurs assez excitants et techniquement doués qui sont très agréables à regarder. Cependant, ils manquent parfois de discipline défensive. Si l'Inter remporte la guerre du milieux de terrain si son attaque reste létale, alors elle peut espérer aller en finale.
  16. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Victor "Antony" Newman dans Les Matchs
    Je prépare justement un article sur le Shatkhar... je pense le mettre ce soir. Mais, en gros, ils ne sont pas supérieur à Getafe ou le Bayer. ceci dit, il faudra faire gaffe à leur pressing au milieux et aux attaquants.
  17. Après sa victoire 2-1 contre le Bayer Leverkusen, l'Inter peut espérer remporter une quatrième C3. Retour sur un match d'anthologie, le 7 Novembre 1990, 16e de finale de la coupe UEFA, Inter vs Aston Villa. Prélude On dit qu'après un coucher de soleil, c'est toujours l'aube. Il en a toujours été ainsi, pour tout, et la conscience de pouvoir regarder le soleil se lever nous fait espérer que tôt ou tard ce soleil se lèvera vraiment. Mais il y a deux éléments essentiels pour que tout cela se produise : l'un est la certitude du coucher de soleil précédent, l'autre est le sentiment de découragement qu'il laisse. Si la conscience de ces deux événements est absente, alors l'aube restera loin. Coucher de soleil Il est 23 heures le mercredi 24 octobre 1990 et dans le ciel anglais le soleil s'est déjà couché depuis un certain moment. Mais à Birmingham, la lune n'est toujours pas dans le ciel. En effet, l'Inter revient dans les vestiaires de Villa Park après une défaite cuisante. Pas tant pour le score lui-même, un froid 2-0 à l'automne (buts de Nielsen et Platt), que pour le poids qu'un tel résultat prend si vous êtes obligé de le renverser pour continuer à rêver. Ils sont en fait en huitièmes de finale de la Coupe UEFA et la porte pour le deuxième tour passe par un retour au Meazza. Au tour précédent, l'Inter avait éliminé le Rapid de Vienne, après avoir perdu 2-1 en Autriche et gagné 3-1 à domicile, un petit retour, un petit aperçu de ce que le destin avait voulu présenter aux Nerazzurri quelques semaines plus tard. Mais maintenant, devant nous se trouvent les Britanniques, bien mieux côtés, de David Platt, et l'entreprise est bien plus difficile. Avant de regagner les vestiaires, dans l'obscurité de ce soir-là, les Nerazzurri avaient cherché le confort de la lune, absente, mais ne trouvaient que beaucoup plus de déception. À ce moment-là, il en était certain, le coucher de soleil était là et le découragement était grand. L'opération de rédemption pourrait démarrer. Confiance Les paroles de Trapattoni traversent le cœur des Nerazzurri... qui y croient. Les billets sont tous vendus quelques jours avant le match : Aston Villa arrive au Meazza le 7 novembre, avec une victoire 2-0 au match aller en poche, et un stade full est attendu, avec 80 000 personnes qui feront de La Scala un chaos. Cette Inter est parfois la même qui a remporté le scudetto des records deux ans plus tôt. Dans le but, il y a toujours Walter Zenga, maintenant un étendard Nerazzurro; devant lui son oncle Bergomi, Ferri, Battistini et l'arrière gauche d'Allemagne Andie Brehme; la pression au milieu de terrain est donnée par l'omniprésent Nicola Berti, Bianchi, Pizzi et le monumental Lothar Matthaus; les deux fers de lance sont Aldo Serena, bombardier du dernier Scudetto, et Jurgen Klinsmann, ancien champion de Stuttgart et champion du monde avec l'équipe nationale : il est la valeur ajoutée d'une Inter qui, en Italie, n'avait pas réussi à s'imposer après le treizième titre, mais il voulait le faire en Europe. Le retour au premier plan passe aussi de ses pieds. Ouverture Cet Aston Villa est une équipe solide, ainsi que très physique, mais à sept minutes de jeu, le premier rugissement réchauffe le onze Nerazzurro : Battistini balance derrière la moitié du terrain, Jürgen Klinsmann s'enfonce, s'embourbe dans la défense adverse et après avoir aussitôt subi une charge du défenseur, tombe... mais il parvient à toucher les filets. Le gardien ne peut rien faire. L'Inter est déjà en tête, 1-0 et le rêve continue ou renaît. Alors que le public acclame leurs favoris, leurs stars, le jeu continue et l'équipe de Trapattoni est maîtresse du terrain, écrasant les Anglais qui sont dans l’incapacité de lancer une attaque ou un contre mortel. La première étape se termine, mais il reste encore beaucoup de temps pour tenter l'assaut. Rêve Dans les vestiaires, l'entraîneur de Cusano Milanino recharge correctement l'équipe et à son retour sur le terrain, les Nerazzurri dévorent leurs adversaires, faisant preuve d'une grande pression et d'une agressivité doublée par rapport à la première mi-temps. A la 62e minute, notre numéro dix, Lothar Matthaus, tire un coup franc – corner, très à droite de la surface. Le ballon est dirigé vers le poteau le plus proche où Pizzi s'étend pour une tête; au deuxième poteau se trouve Berti, l'idole du stade, qui frappe d'une demie volée gauche vers le poteau opposé. Le filet vibre pour le 2-0, et le vrai match, comme le suggère Pizzul dans le commentaire, commence maintenant. Aston Villa s'effondre sous les coups du Meazza, galvanisé par cette nouvelle situation d'égalité; les Nerazzurri semblent courir deux fois plus. C'est précisément la sensation qu'on ressent à la 74e minute, lorsque Brehme lance Pizzi sur l'aile, qui s'envole et, après avoir raté le premier centre, frappe le second, peut-être hors jeu, qui sait ? Alessandro Bianchi attend au deuxième poteau, qui centre à la volée et bat à nouveau Spink. Le 3-0 envoie l'Inter au paradis et Aston Villa en enfer. L'Inter a une autre chance avec Klinsmann d'arrondir le score, mais notre panzer gaspille son obus après avoir très bien construit son action. Ça se termine comme ça. Pour les 80 000 fans du Meazza, c'est une grande fête. Le retour est complet, l'Inter est au troisième tour de la Coupe UEFA (qu'elle remportera ensuite en mai contre la Louve, une équipe fière de perdre) et la lune revient briller dans le ciel avant que le soleil ne renaisse. Résumé vidéo
  18. alex_j a répondu à un message dans un sujet de LoganGoal dans Présentations
    Là, respect! T'as bien fait de suivre l'Inter car le Dnipro a sombré en D3 Oups, faut que je fasse gaffe à mes posts... et aux photos 🤭 En tout cas, bienvenu et marre toi bien ici!
  19. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Nessma dans Présentations
    Tu vois qu'on n'est pas réduits au silence @Nessma : bienvenu à toi! Comme tu l'as vu, tu dis ce que tu veux du moment que ça ne va pas contre nos chefs Ha oui, fais attention à @Ilprincipe67, il n'aime pas trop le Comté.
  20. @Anti_Juventino , merci de me rappeler ce passage de la Rube. Ha oui... la Rube qui se fait sortir d'un groupe assez chiadé avec le Real, Glatasaray et Copenhague (C1 2013-2014). Tiens, ça me rappelle un groupe comme le nôtre... "club qui ne passe pas les pools " A vérifier mais il me semble que la Rube ne gagne pas un match à l'extérieur. Du coup, reversée en C3 et elle se fait sortir en 1/2 par le Benfica, il me semble... alors que la finale avait lieu chez eux... remporté par Séville. Ça vaut bien de se foutre de notre club, mais il serait de bon aloi de connaître au moins le parcours de son propre club. Le gars, y chie sur la C3 "coupe en bois " alors que la Rube en a remporté 3...
  21. alex_j a répondu à un message dans un sujet de Damien dans Calcio
    Je suis à 1000% d'accord avec @Ilvic (tiens, qui a changé d'avatar? On a l'impression que qu'il jouit 😅) et @Ilprincipe67 !!! Voir ces choses sur un forum Inter est assez incroyable!!! Plus vite qu'on ne le pense. Le Suning a remis l'Inter à sa place, là où elle doit être (dans les 16 clubs ayant la plus grosse valeur).
  22. Hé oui, comme tu l'as dit @Victor "Antony" Newman , la croisée des chemins... L'OL qui n'avait pas joué un match depuis la mi-Mars et qui traverse une période un peu difficile. Quant au Bayer, il jouait à domicile (à 50km de chez eux et n'y avait-il pas des sifflets lors du premier péno annulé?) et a pu terminer sa saison. Et éliminer Getafe et le Bayer n'est pas à minimiser! Mais ça me rappelle aussi aussi un zèbre qui nous rabâchait les oreilles avec ses: "Une équipe qui perd contre le U19 du Barça ", "Une équipe qui ne passe pas les pools ", "Une équipe qui termine à 20 points de la Juventus " et "Une équipe qui n'a rien gagné depuis 10 ans ". Pour boire le calice jusqu'à la lie: Et si la Rube perdait CR7?
  23. "La prononciation correcte c'est 'De frei' et cela signifie 'le libre'. Aux Pays-Bas le van signifie 'de'." J'imagine que c'est pour Philippe Genin non?
  24. Après une entame difficile, Diego Godin a expliqué comment les choses ont fini par s'améliorer suite à la victoire 2-1 contre le Bayer Leverkusen en quart de finale de la Ligue Europa. "Si je ne suis pas bien mentalement et physiquement, les choses sont difficiles. Mais après avoir joué dans un système différent, j'ai fini par comprendre ce que l’entraîneur voulait. Je dois adapter mes déplacements que j'ai eu l'habitude de faire avec l'Atletico ou l'Uruguay." Sur la demie finale. "Premièrement, nous devons savoir contre qui nous allons jouer, puis nous nous reposerons et profiterons d’une demi-finale européenne après 10 ans de disette. Ce ne sera pas facile d’aller en finale, mais ce sera le prochain match car c’est unique. Ce sera difficile, les équipes qui sont en Ligue Europa jouent toujours en Ligue des Champions et il faut les respecter. Nous allons bien et nous voulons continuer sur cette voie." Où il se sent le mieux. "Sur le terrain, toujours ! Si l'entraîneur le souhaite, je jouerai également en attaque. Je peux jouer à gauche ou à droite, ça m'est égal. Aujourd'hui, je me sens bien et je pense que nous nous débrouillons bien individuellement car nous jouons en équipe, à la fois en défense et en attaque. Quand l'équipe va bien, nous faisons tous mieux les choses et améliorons nos performances." Sur lui et l'équipe. "Pour moi, avant le joueur, la partie humaine est importante, le respect. Je savais que si je ne jouais pas, je devais travailler plus dur et je l’ai fait. Je m'entraînais de plus en plus pendant le lockdown. Je suis revenu plus fort et j'ai rejoint l'équipe progressivement en respectant mes coéquipiers. Si je suis sur le banc, je dois respecter ceux qui jouent, même si en tant que joueur vous voulez toujours jouer. Je place toujours l'équipe en premier, l'important est que l'Inter gagne." Pour finir, l'ancien capitaine de l'Atletico Madrid a posté une image de lui avec Javier Zanetti avec le message suivant : "Heureux de revenir en demi-finale européenne avec l'Inter dix ans plus tard ! Grande victoire pour fêter ton anniversaire Javier Zanetti."
  25. Nicolo Barella a partagé sa conviction que lui et ses coéquipiers ont prouvé que beaucoup de gens avaient tort concernant leur performance, après la victoire 2-1 contre le Bayer Leverkusen en quart de finale de la Ligue Europa. "Aujourd'hui, nous avons prouvé à tous ceux qui disaient que nous n'étions pas une équipe que nous sommes un grand groupe, composé de personnes qui en ont. Nous méritions de gagner ce match. J'étais sur le terrain, je n'ai pas vu le ballon mais l'important était de voir le match se terminer et nous l'avons fait." Sur la manque de réalisme. "Nous aurions pu tuer le match plus tôt et peut-être nous reposer un peu, mais le Bayer Leverkusen est une excellente équipe et ils nous ont mis en difficulté. Aujourd'hui, plus que de bien faire, il était important de montrer que nous sommes une équipe et nous avons obtenu cette qualification en combattant bec et ongles." Des équipes à craindre ? "Oui bien sur, il y en a... mais ils doivent nous craindre aussi !" Le but de big Rom était son 31e de la saison toutes compétitions confondues et c'était le neuvième consécutif en match de Ligue Europa. Ce qui lui a permis de dépasser le record qu'il avait égalé la dernière fois, contre Getafe. "Le record de but ? Les records sont toujours bons, mais gagner est beaucoup plus important pour nous ! Leverkusen est une bonne équipe, nous avons fait un bon match, mais nous avons raté trop d'occasions, nous devons tuer les matchs. Pour moi, l'homme du match était Barella, il grandit, il a de la qualité, c'est vraiment un excellent joueur. Physiquement, nous allons bien, mentalement nous grandissons. Nous devons grandir davantage parce que les gens se sont trompés sur notre compte ! Maintenant, ces matchs sont tous des finales car il n'y a qu'une seule chance de gagner. Nous avons maintenant une semaine pour récupérer pour le prochain match. Il faut bien se préparer, c'est une demi-finale, ce sera un grand match et il faudra être prêt." Ashley Young, s'est excusé auprès des fans parce que l'équipe n'a pas marqué plus contre le Bayer Leverkusen en quart de finale de la Ligue Europa. "Je suis désolé car nous n’avons pas terminé la première mi-temps à 3-0, mais nous avons fait preuve d’une grande mentalité dans ce match. Cette équipe a la grande confiance pour aller jusqu'au bout. Après tout, tout le monde se donne à 100%. Nous continuons à travailler dur à l'entraînement. Les six jours pour préparer la demi-finale ? Cela semble beaucoup par rapport à notre retour en compétition. Maintenant nous devons récupérer."

Information importante

En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies. Nous ajoutons des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer votre expérience sur notre site. Consultez notre Politique de confidentialité. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer...

Top