Zanetti63
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Rummenigge : "Je suis redevable aux supporters des Nerazzurri"
Dans une longue interview accordée au Corriere della Sera, Karl-Heinz Rummenigge revient sur son aventure avec le maillot de l'Inter. De plus, l'ancien joueur commente le championnat de l'équipe d'Inzaghi qui a culminé avec la deuxième étoile. Quel souvenir gardez-vous de votre arrivée à l'Inter ? Quelles étaient les autres ? Pourquoi ? Vous n'avez jamais envisagé Milan ? Comment se sont passés vos débuts à San Siro ? Quels sont les coéquipiers avec lesquels vous vous êtes le plus attachée ? Vous quittez l'Inter et, l'année suivante, c'est la "révolution" de Sacchi et du Milan néerlandais. À l'Inter, vous avez ouvert la voie aux Allemands : Brehme, Matthaus, Klinsmann. Et Brehme est parti il y a quelques semaines... Brehme a également connu des difficultés en dehors du terrain... Comment avez-vous géré l'après-football ? En tant que dirigeant du Bayern, vous vous êtes opposé à la Superleague et vous vous êtes disputé avec Agnelli... Suivez-vous encore l'Inter aujourd'hui ? Votre joueur préféré à l'Inter ? Il vous ressemble ? La deuxième étoile, qu'est-ce que cela vous a fait ? Mais regrettez-vous de n'avoir rien gagné avec l'Inter ? Et comment aimeriez-vous que les supporters de l'Inter se souviennent de vous ? ®Zanetti63 - Internazionale.fr
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👔 Simone Inzaghi
Zanetti63 a répondu à un message dans un sujet de Victor "Antony" Newman dans Staff technique & Dirigeants
- 35J. Sassuolo vs Inter
- Inzaghi : "Nous sommes déçus, nous n'avons pas l'habitude de perdre."
- 35J. Sassuolo vs Inter
- Serie A : Sassuolo 1-0 Inter
L'Inter perd pour la deuxième fois cette saison en série A, sur le terrain de Sassuolo 1 à 0. Dans une année triomphale et inoubliable qui a fait rêver des millions de supporters Nerazzurri, il y a des matchs qui peuvent avoir une saveur différente : après plus de sept mois, l'Inter retrouve la défaite en championnat, après une très longue période qui a conduit les hommes d'Inzaghi jusqu'à la deuxième étoile. Pour la première fois, l'Inter n'a pas trouvé le chemin des filets et a subi sa première défaite à l'extérieur dans ce championnat. Ce fut un match spécial à l'extérieur, avec un stade MAPEI rempli de nombreux supporters de l'Inter. Car le lien entre l'Inter et ses supporters reste unique et spécial, encore plus après la fête magique du Scudetto de la semaine dernière. C'est pourquoi à la fin du match, décidé par un but de Laurienté en première mi-temps, les champions d'Italie peuvent aller recevoir les applaudissements des supporters Nerazzurri la tête haute, fiers de leurs héros même dans une mauvaise soirée, l'une des rares vécues cette saison. Le but de Laurienté a décidé de l'issue du match, mais l'Inter s'est battu et a trouvé de belles réponses, même de la part de ceux qui avaient moins joué pendant l'année : Asllani et Sanchez ont tenté et créé des dangers, tandis que Bastoni, Pavard et Carlos Augusto ont poussé et se sont rendus utiles dans les deux phases. A la fin de la première mi-temps, un but de Lautaro a été refusé pour hors-jeu, alors que le public avait déjà poussé un cri libérateur : en seconde période, les changements ont donné une nouvelle énergie au jeu de l'Inter, mais Arnautovic a vu sa tentative bloquée par Kumbulla, l'un des plus positifs avec l'ensemble de l'arrière-garde noire et verte. Sassuolo s'est retranché dans sa zone et a repoussé tout danger, remportant les trois points au terme d'un match disputé avec beaucoup d'organisation et d'application tactique. Pour l'Inter, c'est une défaite sans douleur, la première depuis septembre : les Nerazzurri tenteront de repartir de l'avant face à Frosinone. Inzaghi a changé cinq éléments par rapport au match contre le Torino : Audero, Dumfries, Asllani, Frattesi et Sanchez ont débuté, mais la philosophie de l'Inter n'a pas changé. Les Nerazzurri tentent de gérer le ballon, de contrôler le jeu et d'essayer de bloquer Sassuolo dans sa propre moitié de terrain, avec Pavard et Bastoni - pour sa 200ème apparition sous le maillot de l'Inter - qui montent et poussent. Sassuolo attendait, organisé et patient, essayant de contourner la pince des Nerazzurri dans l'axe. Les Neroverdi tentaient de se montrer dangereux avec des incursions de Thorstvedt et Matheus Henrique, prenant leur courage à deux mains et frappant pour la première fois le but d'Audero avec Lipani à la 16e minute. De Vrij couvre, ferme et anticipe les adversaires, dirige la défense et incite ses coéquipiers à ne pas se dérober. Bastoni tente d'enflammer ses coéquipiers avec ses classiques centres coupés depuis la gauche. Si l'Inter tente de construire principalement à gauche, des espaces s'ouvrent à droite : les Nerazzurri sont tout près d'ouvrir le score par Lautaro, servi dans l'axe par un centre astucieux de Dumfries. Deux minutes plus tard, Sassuolo trouvait la faille grâce à Laurienté : le Français ouvrait le score d'une frappe du pied droit et battait Audero, après avoir été servi par Doig, qui avait habilement subtilisé le ballon à Dumfries sur la ligne de but. Le but de Sassuolo marque le début d'une nouvelle partie : les Neroverdi se rapprochent, l'Inter pousse et tente de surprendre l'équipe de Ballardini avec ses manœuvres d'enveloppement, de gauche à droite et vice-versa, en explorant toute la largeur du terrain. A la 26e minute, Asllani trouve Dumfries libre dans la surface de réparation avec une belle passe verticale, mais le Néerlandais presse trop son tir et le ballon finit à côté. L'Inter se réveillait et essayait avec conviction dans les dernières minutes de la première mi-temps : d'abord Sanchez puis Pavard (hors-jeu) se heurtaient à Consigli à deux reprises. A la 42e minute, c'était au tour de Frattesi, qui voyait sa conclusion déviée en corner, puis le vent des Nerazzurri semblait enfin tourner en fin de première période : Sanchez travaillait bien dans la surface et passait à Carlos Augusto, le tir du Brésilien était étouffé et devenait une passe décisive pour Lautaro, qui plaçait le ballon au fond des filets. Le but est refusé pour hors-jeu après un long examen de la VAR. L'Inter ne jouait pas mal, construisait et pressait, enfermant inévitablement Sassuolo dans sa moitié de terrain, mais les Nerazzurri ne parvenaient pas à trouver la faille décisive. La seconde mi-temps commençait sur le même scénario que les 45 premières minutes, Sanchez baissant de pied et jouant constamment entre les lignes pour créer le danger avec ses jeux verticaux. Les changements opérés par Inzaghi ont changé l'Inter, le Chilien restant aligné derrière Arnautovic (entré à la place de Mkhitaryan) et Lautaro. La poussée des Nerazzurri s'accentue, Sassuolo semble également renoncer aux relances. Sanchez sonne la charge, les entrées de Barella, Cuadrado et Buchanan donnent un nouveau souffle aux manœuvres de l'Inter, mais ils peinent à atteindre le camp de Consigli. L'Inter continuait d'exploiter les côtés, mais la défense de Sassuolo repoussait toute menace. La meilleure occasion d'Arnautovic se produisait à la fin d'une belle action entre Barella et Cuadrado, mais la frappe de l'Autrichien était repoussée par Kumbulla. L'Inter s'est battu et a essayé de briser la forteresse de Sassuolo, mais les Neroverdi ont tenu bon et ont réussi à prendre trois points cruciaux pour leur championnat. L'Inter retrouve la défaite en championnat, une première depuis septembre : plus de sept mois se sont écoulés, une période qui a vu un parcours brillant des hommes d'Inzaghi, qui ont reçu les applaudissements des nombreux supporters Nerazzurri qui ont suivi l'équipe à l'extérieur. SASSUOLO 1-0 INTER Buteur : 21' Laurienté (S). SASSUOLO (5-3-2): 47 Consigli; 22 Toljan (2 Missori 87'), 5 Erlic, 19 Kumbulla, 13 Ferrari, 43 Doig; 7 Henrique (6 Racic 87'), 35 Lipani (14 Obiang 70'), 42 Thorstvedt (24 Boloca 60'); 45 Laurienté, 9 Pinamonti. Remplaçants : 25 Pegolo, 28 Cragno, 3 Pedersen, 8 Mulattieri, 11 Bajrami, 15 Ceide, 21 Viti, 23 Volpato. Coach: Davide Ballardini. INTER (3-5-2): 77 Audero; 28 Pavard, 6 De Vrij, 95 Bastoni (17 Buchanan 69'); 2 Dumfries (7 Cuadrado 60'), 16 Frattesi (23 Barella 69'), 21 Asllani (14 Klaassen 74'), 22 Mkhitaryan (8 Arnautovic 60'), 30 Carlos Augusto; 70 Sanchez, 10 Lautaro. Remplaçants: 1 Sommer, 12 Di Gennaro, 5 Sensi, 9 Thuram, 20 Calhanoglu, 31 Bisseck, 32 Dimarco, 36 Darmian. Coach: Simone Inzaghi. Avertissements : Pavard (I), Boloca (S). Temps additionnel : 4' - 4' Arbitre : Marchetti. Assistants: Galetto, Fontemurato. Quatrième arbitre : Perenzoni. VAR: Valeri. Assistant VAR : Serra. ®Zanetti63 - Internazionale.fr- 35J. Sassuolo vs Inter
Bon courage- 35J. Sassuolo vs Inter
C'est dommage, égaliser juste avant la mi-temps ça aurait été top...- 🔴⚫️ BBilan AC
- 🤔 Qui suis-je ?
Ils ont tous été entraînés par Rudi Garcia... ? 😅- D'une étoile à une autre : Une Histoire Nerazzurra
58 ans après la première, l'Inter conquiert sa deuxième étoile : un récit de trophées et de légendes Toutes les grandes histoire commencent ainsi "Il était une fois..." Celle de l'Inter commence aussi de cette manière : "Il était une fois une grande équipe, capable de gagner en Italie, en Europe et dans le Monde, elle portait un maillot avec des rayures noires et bleues qui s'enorgueillissait de champions de la trempe d'Armando Picchi, Luis Suarez, Giacinto Facchetti, Mario Corso et Sandro Mazzola, dirigée par un magicien, un entraîneur argentin du nom d'Helenio Herrera. Cette équipe a tout gagné, entrant dans la Légende et sa formation est devenu un poème." Ce sont eux qui ont remporté le dixième Scudetto de l'histoire de l'Inter en 1966, la première étoile qui a marqué le début d'un nouveau chapitre : celui qui s'achève cette saison, le jour où les Nerazzurri remportent leur vingtième Scudetto et épinglent la deuxième étoile sur leur poitrine. Un chapitre à retracer au fil de ses étapes. 1970/71 : LE SCUDETTO DE LA FIERTÉ Nous sommes le 22 novembre 1970 : l'Inter s'incline à domicile face à Naples et, après sept matches, se retrouve à moins 7 des Napolitains, premiers du classement, et à moins 6 de Milan, deuxième. Les Nerazzurri avaient commencé le championnat avec Helenio Herrera sur le banc, mais depuis deux journées, l'entraîneur avait été remplacé par Giovanni Invernizzi. La défaite à Naples fut le ressort qui réveilla l'orgueil des champions : les vétérans du Grand Inter : Facchetti, Corso, Burgnich et le capitaine Mazzola dressèrent un tableau, imaginant les résultats des Nerazzurri et de leurs adversaires pour tenter de visualiser une remontée qui semblait impossible. Impossible pour tout le monde, sauf pour l'Inter, qui entame une marche irrésistible. Au match retour, les Nerazzurri battent l'AC Milan 2-0 grâce à des buts de Corso et Mazzola, puis Naples 2-1 avec un extraordinaire doublé de Boninsegna. La remontée n'est plus un mirage et s'achève par la victoire du Scudetto : le 2 mai 1971, l'Inter bat Foggia 5-0 à San Siro, un match ouvert par un merveilleux but du revers de Boninsegna, tandis que Milan s'incline à Bologne. Les Nerazzurri étaient Champions d'Italie pour la 11e fois : le Corriere della Sera de l'époque déclarait que ce triomphe était le résultat de "la poursuite impétueuse, furieuse, irrésistible des Nerazzurri, splendides et grossiers dans leur charge", dictée par "le caractère, la fermeté morale, la vigueur physique et la conscience de leur propre force". Une supériorité incontestable et incontestée". Facchetti a déclaré que c'était "la victoire de la vieille garde", Corso que c'était "l'exploit le plus mémorable de l'histoire du championnat italien". Le tableau est respecté, Boninsegna est meilleur buteur avec 24 buts : l'impossible s'est réalisé. 1979/80 : "LA VICTOIRE EST UNE LONGUE ATTENTE". Le 12e Scudetto des Nerazzurri a une saveur particulière : si, en 1971, ils l'avaient remporté à l'issue d'une course-poursuite, cette fois-ci, l'Inter a mené de bout en bout. Lors de la première journée, tout le monde fait match nul sauf les Nerazzurri, qui battent Pescara 2-0 grâce à un but contre son camp de Domenichini et à un but de Gabriele Oriali. Ce fut un championnat dominé par les Nerazzurri, dirigés par Graziano Bini : dans la première moitié de la saison, l'Inter battait l'AC Milan 2-0 avec un inoubliable doublé d'Evaristo Beccalossi, puis battait la Juventus 4-0 à San Siro grâce à un triplé d'Alessandro Altobelli et à un but de Muraro. Spillo est une sentence, il marque 15 buts et entraîne l'Inter vers le Scudetto. La victoire 1-0 (but d'Oriali) contre l'AC Milan dans le derby retour marque la percée décisive : le 27 avril 1980, l'Inter conquiert mathématiquement le Tricolore. Les Nerazzurri affrontaient la Roma à San Siro : les Giallorossi prenaient l'avantage par Pruzzo, Oriali égalisait, puis les visiteurs reprenaient l'avantage grâce à un but de Turone. Le match semblait devoir se terminer sur ce résultat, les supporters pensaient devoir retarder la fête : à la 88e minute, Roberto Mozzini marquait l'unique but de sa carrière de Nerazzurri, un but qui signifiait le Scudetto. L'Inter remporte ainsi le dernier championnat de Serie A disputé uniquement par des joueurs italiens : un triomphe né d'une planification et d'un travail de longue haleine qui avait commencé trois ans plus tôt avec Eugenio Bersellini sur le banc, comme le soulignait Sandro Mazzola - aujourd'hui manager - en paraphrasant Gustave Flaubert : "la victoire est une longue attente". 1988/89 : UN TRIOMPHE RECORD Neuf ans plus tard, l'Inter remporte à nouveau le Scudetto, au terme d'une saison passionnante, merveilleuse et inoubliable. Les Nerazzurri, dirigés sur le banc par Giovanni Trapattoni, ont été éliminés par la Fiorentina en Coppa Italia avant le début du championnat : mais cette défaite est peut-être devenue le moment décisif de la saison. Les Nerazzurri se compactent, s'unissent, le groupe devient une équipe. L'équipe était un mélange parfait : le noyau historique formé par le capitaine Beppe Baresi, Beppe Bergomi, Walter Zenga et Riccardo Ferri se mélangeait bien avec les nouveaux venus Nicola Berti, Andreas Brehme et Lothar Matthaus. Au match aller, les Nerazzurri ont battu la Roma, la Sampdoria et le Milan dans un derby crucial grâce à un but d'Aldo Serena, meilleur buteur du tournoi avec 22 réalisations. La série se poursuit avec des matchs nuls contre la Juventus et le Napoli. Sur l'ensemble du championnat, l'Inter ne perd que deux matches et devient irrésistible : son principal adversaire est le Napoli de Diego Armando Maradona. Le Scudetto arrive le 28 mai 1989 à San Siro grâce à une victoire dans le choc direct : l'Inter est menée, puis Berti trouve l'égalisation d'une belle frappe déviée par Fusi. Le sceau du triomphe porte la signature de Matthäus : l'Allemand marque le but du 2-1 sur un coup franc imparable, puissant et précis. Un but qui donne le Scudetto : San Siro explose, la fête peut commencer. "Un exploit sportif exaltant en termes de contenu technique, de jeu, de continuité de la performance et de sérieux du comportement. C'est la victoire de tous", a déclaré le président Ernesto Pellegrini, qui a révélé qu'Aldo Serena lui avait prédit le titre après le succès contre Pise lors de la deuxième journée. L'Inter pulvérise les records : 58 points, 26 victoires, le Scudetto à 4 journées de la fin. Bergomi dit que c'est le plus beau jour de sa vie, Matthaus dit qu'un titre en Italie vaut autant que trois en Allemagne. Tant de champions, mais surtout le collectif et le concret d'une équipe qui bat des records. 2005/06 : LA PROPHÉTIE DE GIACINTO On peut gagner le Scudetto même au mois de juillet : c'est ce qui est arrivé à l'Inter en 2006. Un été difficile, peut-être le plus complexe de l'histoire du football italien, secoué par des événements qui n'ont pas grand-chose à voir avec les valeurs que le sport doit enseigner. Dans ce scénario, l'Italie a remporté la Coupe du monde disputée en Allemagne, puis, le 26 juillet, la justice sportive a décerné à l'Inter le titre de champion 2005/06, le 14e Scudetto de l'histoire des Nerazzurri. Un titre longtemps attendu et poursuivi par l'Inter qui, l'année suivante, portait fièrement le Tricolore sur sa poitrine. Un Scudetto qui avait été "prophétisé" par le président de l'époque, Giacinto Facchetti, qui, après une élimination en Coppa Italia contre la Juventus en février 2004, avait félicité ses garçons : "Vous avez fait un grand match. Et rassurez-vous, car si vous vous comportez toujours comme ça, vous gagnerez beaucoup". Prophétie réalisée : en 2005/06, l'Inter a remporté le Scudetto, la Coppa Italia et la Super Coupe d'Italie. 2006/07 : UNE MARCHE INARRÊTABLE Le 15e Scudetto des Nerazzurri a été une marche triomphale : un voyage qui a commencé par une victoire 3-2 à Florence, en mémoire de Giacinto Facchetti, décédé quelques jours plus tôt. Les Nerazzurri obtiennent immédiatement une victoire importante au Stadio Olimpico lors de la 3e journée, 1-0 (but de Crespo) contre la Roma, leur adversaire cette saison-là : c'est une étape qui marquera un chemin inéluctable, pavé de succès et de records. L'Inter de Roberto Mancini reste invaincu jusqu'au match retour contre les Giallorossi, disputé le 18 avril. Entre-temps, les Nerazzurri remportent deux derbies spectaculaires 4-3 (Crespo, Stankovic, Ibrahimovic, Materazzi) et 2-1 sur des coups de tête (Cruz, Ibrahimovic) et gagnent 17 matches consécutifs, ce qui constitue un record dans l'histoire du championnat d'Italie. Le titre a été remporté à Sienne le 22 avril 2007 : le héros était Marco Materazzi, le protagoniste d'une année magique qui avait commencé par le triomphe à la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Matrix a marqué 10 buts en championnat, mais son doublé à l'Artemio Franchi de Sienne a permis à l'Inter de remporter son 15e Scudetto : le but décisif pour la victoire 2-1 contre les Bianconeri a été marqué sur un penalty, Marco restant implacable en marquant également le penalty décisif. L'Inter termine avec 97 points au classement, un record pour la Serie A de l'époque, 30 victoires, une seule défaite et un titre gagné avec cinq journées d'avance. Les mots du capitaine Javier Zanetti résument parfaitement la saison : "Nous méritons cette victoire et ce Scudetto. C'est le Scudetto de tous les supporters de l'Inter, en particulier Facchetti, Prisco et Lorenzi, qui a été le dernier à nous quitter. C'est comme s'ils étaient ici avec nous". 2007/08 : LE SPRINT DES CŒURS FORTS Après deux Scudettos consécutifs, l'Inter aborde la saison 2007/08 avec l'ambition de réaliser le triplé. Les Nerazzurri commençaient fort en s'imposant 4-1 à domicile contre la Roma grâce à des buts d'Ibrahimovic, Crespo, Cruz et Cordoba, puis à Noël ils remportaient le derby contre l'AC Milan 2-1 grâce à des buts de Cruz et Cambiasso. Dans la seconde moitié de la saison, les hommes de Mancini ralentissent, le choc direct avec la Roma se termine sur un score de 1-1, Javier Zanetti inscrivant un but très important dans le final de ce grand match. La fin du championnat est un suspense plein de rebondissements : l'Inter a trois balles de match pour gagner, mais le titre ne vient pas contre Cagliari, Milan et Sienne. Tout se joue dans les 90 dernières minutes : le 18 mai, les Nerazzurri se déplacent à Parme, tandis que la Roma joue à l'extérieur contre Catane, les Ducali et les Etnei luttant pour le maintien. A la mi-temps, les Giallorossi, en tête, étaient virtuellement champions d'Italie au vu du match nul 0-0 à Parme : à la 51e minute, cependant, Zlatan Ibrahimovic est entré sur le terrain, a marqué un magnifique doublé et a donné le Tricolore à l'Inter. L'image du triomphe est celle de Dejan Stankovic à genoux sous la pluie battante, frappant la pelouse des Tardini, épuisé par une saison difficile : le bonheur réside dans les larmes d'Esteban Cambiasso, blessé et absent lors du match décisif. Le 16e Scudetto, remporté l'année du centenaire, est un triomphe pour les cœurs forts : des cœurs pleins de passion et d'amour, comme ceux de tous les fans des Nerazzurri. 2008/09 : POKER NERAZZURRI Une phrase célèbre du Léopard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa dit : "Si nous voulons que tout reste comme avant, tout doit changer". C'est un peu ce qui arrive à l'Inter en 2008/09, à la fois identique et différent par rapport à ses versions précédentes : de nombreux joueurs sont de retour après avoir remporté trois Scudetti, mais il y a un nouvel entraîneur sur le banc, José Mourinho. Les Nerazzurri ont tiré le groupe vers le haut dès le début du championnat, creusant un sillon que ni le Milan ni la Juventus n'ont pu combler par la suite. Au match aller, l'Inter s'impose 4-0 au Stadio Olimpico face à la Roma (deux buts d'Ibrahimovic, un de Stankovic et un d'Obinna), puis bat la Juventus à San Siro grâce à un but de Sulley Muntari. Dans la phase décisive de la compétition, les Nerazzurri remportent à nouveau le derby grâce à des buts d'Adriano et de Stankovic, ce dernier étant l'un des principaux protagonistes du triomphe de l'Inter, et font match nul 3-3 contre la Roma à San Siro (deux buts de Balotelli et un but de Crespo) et 1-1 à Turin contre la Juventus grâce à un autre but de Mario Balotelli. La fête n'est plus qu'une question de temps : l'arithmétique arrive le 16 mai 2009, avec la défaite de Milan à domicile face à l'Udinese. L'Inter termine avec 84 points, soit 10 de plus que la Juventus et le Milan, Ibrahimovic étant le meilleur buteur avec 25 buts. "Ce n'est pas facile de gagner quatre Scudetti d'affilée. Nous avons eu de la continuité, toute l'équipe a cru en ses propres moyens" : les mots du capitaine Zanetti. Tout a changé, mais tout est resté pareil : l'Inter est à nouveau champion, c'est le 17e Scudetto des Nerazzurri. 2009/10 : TRICOLORE ET TRIPLÉ Saison de grâce 2009/10 : l'Inter a vraiment changé cette fois, avec les arrivées de Thiago Motta, Diego Milito, Lucio, Samuel Eto'o et Wesley Sneijder, ainsi que du tout jeune Marko Arnautovic. Après le match nul contre Bari lors de la première journée, les Nerazzurri ont immédiatement fait une extraordinaire démonstration de force en remportant le derby 4-0 à domicile contre l'AC Milan avec quatre chefs-d'œuvre signés Thiago Motta, Milito, Maicon et Stankovic. La saison devient une galerie d'art, avec des matches qui marquent l'histoire de l'Inter : il suffit de penser à la victoire 5-0 à domicile contre le Genoa et au but de Stankovic depuis le milieu de terrain, ou à la mythique remontée 4-3 contre Sienne à San Siro, scellée par un but de Walter Samuel. En deuxième partie de saison, l'Inter ralentit, perd contre la Roma et fait match nul à Florence, se retrouvant inopinément derrière les Giallorossi au classement. La chasse a duré deux journées, le temps de gagner deux matchs cruciaux contre la Juventus (avec le but extraordinaire de Maicon et celui d'Eto'o) et l'Atalanta (3-1 signé par Milito, Mariga et Chivu), matchs entre lesquels se jouait la première des deux demi-finales contre Barcelone en Ligue des champions. Lors de la dernière journée, disputée le 16 mai 2010, l'Inter n'était pas encore assuré du titre : les Nerazzurri affrontaient à l'extérieur Sienne, déjà reléguée, tandis que la Roma se rendait à Vérone contre le Chievo. Le match est tendu, très difficile, le mur des Bianconeri semble infranchissable : pourtant, à la 57e minute, il est brisé par Il Principe Milito, servi dans la surface par le capitaine Zanetti. Sienne redevient la ville du destin : le match se termine sur le score de 1-0 et l'Inter remporte son 18e Scudetto. Julio Cesar a déclaré qu'"il ne peut y avoir de plus belle émotion" : six jours plus tard, les Nerazzurri écrivent l'histoire en battant le Bayern Munich à Madrid et en réalisant une Triplette légendaire. 2020/21 : ATTENTE ET SILENCE Rien n'est plus fort qu'un silence profond, rien ne s'entend comme un stade vide : la saison 2020/21 se jouera à huis clos en raison de la pandémie qui a perturbé et changé le monde entier. Dans ce contexte, une équipe de l'Inter grandit et se développe, redevenant championne d'Italie après 11 ans d'attente : il n'est pas facile de vivre une telle saison. Une volonté de fer et une grande faim : telles sont les caractéristiques qui poussent les Nerazzurri à surmonter les difficultés. Après sept journées, l'Inter d'Antonio Conte est à moins 5 du Milan : une longue course-poursuite s'engage, portée par les 8 victoires consécutives des Nerazzurri entre fin novembre et début janvier. La victoire 2-0 contre la Juventus lors de la 18e journée se transforme rapidement en passation de pouvoir tricolore : des buts de Vidal et Barella font décoller l'Inter, qui dépasse l'AC Milan lors de la 22e journée en battant la Lazio 3-1, grâce à un doublé de Lukaku et un but de Lautaro Martinez. La semaine suivante, El Toro se déchaîne et inscrit un doublé dans le derby : celui-ci se termine sur le score de 3-0 pour l'Inter (troisième but de Lukaku), qui passe ainsi à +4 au classement. Ce sont deux succès fondamentaux, qui s'inscrivent dans une série de 11 victoires consécutives au début de la seconde partie de la saison : l'Inter ne regarde plus en arrière et vole, vole avec les courses d'Achraf Hakimi et les prouesses de ses attaquants. Dans la dernière partie de la saison, Matteo Darmian devient l'homme providentiel des Nerazzurri : les victoires 1-0 contre Cagliari et Hellas Verona sont signées par le joueur de champ, un joker à utiliser dans tous les secteurs du terrain. Le 2 mai 2021, l'Inter remporte son 19e Scudetto, au lendemain de sa victoire 2-0 à domicile contre Crotone (Eriksen, Hakimi), déclenche la célébration des Nerazzurri. Une célébration attendue depuis tant d'années, impliquant tout le monde Nerazzurro : les fans ne peuvent pas remplir les stades, mais les images des supporters de l'Inter rassemblés à l'extérieur de San Siro lors de la dernière journée du championnat restent dans tous les esprits. L'envie de rendre hommage au capitaine Samir Handanovic et à ses coéquipiers, de remercier une équipe merveilleuse d'avoir apporté une joie immense dans une année difficile : un titre qui fait entrer l'Inter et ses supporters dans une nouvelle dimension. 2023/24 : UNE ÂME, DEUX ÉTOILES L'Inter a remporté son 20e Scudetto, la deuxième étoile. Elle l'a fait en remportant un derby chez l'AC Milan, un événement extraordinaire qui ne s'était jamais produit auparavant. Elle l'a fait au terme d'une saison qui a été une symphonie, jouée par un orchestre extraordinaire, dirigé par Simone Inzaghi, un entraîneur qui a transformé l'Inter en une machine parfaite. Un voyage magnifique, qui est parti de loin, qui a connu des moments difficiles, mais qui a atteint des sommets très élevés : un voyage qui a uni l'équipe, le club et les supporters comme jamais auparavant, dans un échange d'énergie continu et mutuel. Un championnat qui a vu l'Inter remporter tous les matches les plus importants, du derby 5-1 à l'aller à la double victoire contre la Roma, des matches à l'extérieur contre l'Atalanta, Naples et la Lazio au choc triomphal de San Siro contre la Juventus. Ce fut un voyage extraordinaire, fait d'étapes et de moments inoubliables : un voyage qui nous a fait parcourir l'Italie, "en rêvant à nouveau du Tricolore". Aujourd'hui, le Tricolore est arrivé : les Scudetti sont au nombre de 20, les Étoiles sont au nombre de deux. Lautaro Martinez et ses coéquipiers peuvent enfin faire la fête avec le peuple Nerazzurro. Ce récit est donc arrivé à son terme : d'une étoile à l'autre, il y a tant de champions, de moments et d'émotions qui ont marqué l'histoire de l'Inter, mais surtout qui ont caractérisé la vie de millions de supporters Nerazzurri. Du jour de la fondation du club, le 9 mars 1908, à la victoire du dixième Scudetto, 58 ans se sont écoulés, exactement le même nombre d'années qu'entre 1966 et le vingtième Scudetto qui arrive aujourd'hui. Peut-être était-ce le destin : peut-être pouvait-on déjà lire cette histoire en regardant le ciel noir et bleu de la nuit, écrit entre deux étoiles. ®Zanetti63 - Internazionale.fr- 6 commentaires
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